06/10/2025
🌸 La préménopause : quand “tout va bien” sur le papier… mais que rien ne va plus dans le corps
🔹 Une réalité dont on parle encore trop peu
De nombreuses femmes autour de 40 ans commencent à ressentir des symptômes qu’elles n’arrivent pas à comprendre :
fatigue, irritabilité, sommeil perturbé, gonflement, prise de poids…
Elles consultent, font une prise de sang, et entendent souvent :
“Tout est normal.”
“C’est dans votre tête.”
“C’est le stress, prenez du repos.”
Mais non.
Ce n’est pas dans leur tête, et ce n’est pas qu’une question de fatigue : c’est souvent le début de la préménopause — une étape hormonale naturelle, mais encore trop mal reconnue et trop peu accompagnée.
🔹 Ce qu’il se passe vraiment dans le corps
La préménopause commence bien avant la ménopause, parfois dès 38–40 ans.
Les ovaires produisent moins régulièrement des œstrogènes et de la progestérone.
Ces hormones influencent non seulement le cycle menstruel, mais aussi le sommeil, l’énergie, le métabolisme, l’appétit, le moral et la composition corporelle.
Comme les taux hormonaux peuvent fluctuer d’un jour à l’autre, les analyses sanguines restent souvent normales.
Résultat : beaucoup de femmes passent inaperçues médicalement et ne trouvent pas d’écoute à leurs symptômes.
🔹 Des signes réels, souvent minimisés
Les symptômes varient d’une femme à l’autre, mais reviennent fréquemment :
Fatigue inexpliquée
Sommeil léger ou réveils nocturnes
Prise de poids (souvent autour du ventre)
Troubles digestifs, ballonnements
Anxiété, sautes d’humeur, irritabilité
Libido en baisse
Douleurs articulaires, sensation de gonflement
Règles irrégulières ou différentes de d’habitude
Toutes ces manifestations sont hormonales et métaboliques, pas psychologiques.
🔹 Pourquoi la prise de poids est fréquente
Baisse de la progestérone → plus de rétention d’eau, de stress, de troubles du sommeil.
Fluctuation des œstrogènes → modification de la répartition des graisses vers l’abdomen.
Hausse du cortisol (stress) → stockage abdominal, fringales, résistance à l’insuline.
Perte de masse musculaire → métabolisme ralenti.
Moins d’activité spontanée liée à la fatigue, au moral et à la douleur.
Ces changements biologiques créent un terrain où le corps dépense moins, stocke plus, et récupère moins bien.
🔹 Le rôle clé de l’alimentation
Adapter son alimentation à cette phase de vie est essentiel pour :
Stabiliser la glycémie (moins de pics = moins de fringales et de stockage)
Soutenir la production hormonale naturelle
Diminuer l’inflammation chronique
Préserver la masse musculaire
Améliorer la digestion, le sommeil et l’énergie
Une approche low carb, anti-inflammatoire ou cétogène douce, bien menée, peut être une véritable alliée hormonale pour traverser cette période sans épuisement.
🔹 Le sport : un allié puissant (à condition de bien le choisir)
Le corps préménopausé ne réagit plus comme à 30 ans.
Faire plus de sport ne veut pas toujours dire “maigrir plus vite” — surtout si ce sport augmente le stress hormonal.
Voici ce qu’il faut savoir :
🏋️♀️ 1. Prioriser le renforcement musculaire
La perte naturelle de masse musculaire réduit le métabolisme et favorise la graisse abdominale.
Les exercices de résistance (haltères, bandes, poids du corps, gainage, Pilates tonique) aident à :
relancer la dépense énergétique,
stabiliser la glycémie,
améliorer la densité osseuse,
soutenir la production d’hormones anaboliques.
➡️ 2 à 3 séances de 30 à 45 min par semaine suffisent à transformer durablement le métabolisme.
🚶♀️ 2. Bouger chaque jour
La marche rapide, le vélo doux, le jardinage, monter les escaliers, faire ses courses à pied :
ces mouvements quotidiens maintiennent le flux lymphatique, la mobilité et l’équilibre hormonal.
L’objectif : ne pas rester sédentaire, même sans “faire du sport”.
🧘♀️ 3. Gérer le stress corporel
Le cardio intense (HIIT, course à jeun, entraînement trop fréquent) peut augmenter le cortisol, et donc bloquer la perte de poids.
Privilégier les activités qui détendent tout en tonifiant : yoga, stretching, respiration, marche en nature.
🌙 4. Bien récupérer
Pendant la préménopause, la récupération devient plus lente.
Le manque de sommeil ou le surmenage sportif épuisent le système hormonal.
Un bon équilibre entre effort et repos est la clé.
🔹 En résumé
La préménopause est une période de transition hormonale, pas un dérèglement imaginaire.
Si vous avez entre 38 et 48 ans, que vos analyses sont normales mais que vous sentez que “quelque chose a changé”,
écoutez votre corps — il vous parle.
Ce n’est ni du stress, ni un manque de volonté : c’est une réorganisation hormonale profonde qui demande une approche globale
👉 alimentation adaptée + mouvement intelligent + gestion du stress.
👩⚕️ Vous n’êtes pas seule
Je propose des consultations spécialisées pour les femmes en préménopause et ménopause, afin de retrouver équilibre, énergie et silhouette stable grâce à une alimentation hormonale et anti-inflammatoire adaptée.
📍 Cabinet à Quevaucamps (Belgique)
💻 Consultations en ligne dans toute la francophonie
👉 Prendre rendez-vous
https://progenda.be/calendars/lison-franciane-dietetique-quevaucamps
📧 www.dietetiqueceto.com
📞 0479 52 64 22
Franciane Lison - Diététicienne, Diététique (Quevaucamps) - Réservez maintenant! >>