12/08/2025
Si toi aussi tu te retrouves dans ce post…
Si tu as l’impression de t’être oublié en chemin pour prendre soin… ( finalement que tu sois sœur ou pas), si tu as l’impression d’avoir dû être l’adulte, n’hésites pas à prendre contact avec moi.
Pour qu’à partir de maintenant, tu apprennes à te voir, à te connaître, à mettre tes limites et à prendre soin de TOI.
Contactes moi et nous avancerons ensemble sur le chemin de la douceur et de la bienveillance ✨✨✨
Avec toute ma tendresse ✨😘
Être la fille aînée, ce n’est pas toujours facile
Être la fille aînée, ça semble joli…
jusqu’à ce que tu réalises que cela signifie souvent cesser d’être une enfant trop tôt.
Tu dois apprendre à prendre soin,
alors que toi aussi tu as besoin qu’on prenne soin de toi.
Tu dois céder, repousser, te taire, supporter.
Tu dois regarder avec maturité des choses que tu ne comprends pas,
et faire semblant que tout va bien juste pour ne pas inquiéter maman.
Être la grande sœur, ce n’est pas toujours un rôle…
c’est un fardeau.
Un fardeau que tu n’as pas demandé,
mais que tu as assumé par amour.
Il y a des grandes sœurs qui ont changé des couches à sept ans.
Qui sont devenues expertes en crises de colère,
en préparation de biberons,
en traduction des pleurs d’un bébé… alors qu’elles avaient encore besoin qu’on explique les leurs.
Parfois, on fait de nous des mini-mamans.
On nous dit : “C’est toi la grande”,
comme si cela suffisait pour avoir la patience qu’on ne t’a jamais enseignée,
l’empathie qu’on ne t’a pas donnée,
l’équilibre que personne ne t’a montré.
Il y a des grandes sœurs qui sont restées seules à garder les plus petits pendant que les adultes se disputaient.
Qui ont dû les distraire avec des histoires et des chansons, alors qu’elles tremblaient à l’intérieur.
Qui ont grandi avec le devoir de protéger, même si personne ne les protégeait, elles.
Et oui, avec le temps, on devient “les fortes”,
celles qui peuvent tout,
celles qui portent tout,
celles qui comprennent,
celles qui trouvent des solutions.
Mais on a aussi été celles qui se sont le plus tues.
Celles qui ont le plus pleuré en silence.
Celles qui se sont le plus exigé à elles-mêmes.
Celles qui se sont le plus perdues, pendant que les autres se retrouvaient.
Parfois, on nous voit comme autoritaire, intense, froide…
mais quand ce petit frère ou cette petite sœur grandit,
quand il ou elle regarde en arrière avec un autre regard,
il ou elle comprend :
Qu’il y avait toujours une sœur.
Que nous étions toujours là.
Et qu’aimer depuis la fatigue, c’est aussi aimer avec l’âme.
Alors si tu es la fille aînée…
je te vois.
Je te comprends.
Je t’enlace.
Parce qu’être la fille aînée, ce n’est pas toujours facile…
mais ce n’est jamais ignoré.
— Make Me Read ©️✍️