31/07/2025
Il y a des personnes qu’on appelle toujours en premier.
Pour un service, une oreille, une urgence.
Parce qu’elles donnent, naturellement. Parce qu’elles tiennent, même quand personne ne leur demande comment elles vont.
Mais on oublie trop souvent de les regarder vraiment.
Pas juste pour ce qu’elles font.
Mais pour ce qu’elles sont.
Être là pour quelqu’un, c’est pas seulement le solliciter quand on a besoin.
C’est aussi le soutenir quand il crée, quand il se montre, quand il ose.
Même si c’est pas notre truc. Même si ça nous parle pas à 100%.
Parce que respecter quelqu’un, c’est aussi respecter son chemin, ses élans, ses projets.
C’est dire “je te vois”, “je t’encourage”, “je te soutiens”, même en silence.
C’est comprendre qu’il n’y a pas que les tempêtes qui méritent de la présence.
Il y a aussi les renaissances. Les élans. Les créations.
Et surtout, chacun a le droit d’être pleinement lui-même.
Sans avoir à se tordre. Sans se diminuer pour rentrer dans une case.
Être libre, c’est ça : c’est se montrer entier.
Et espérer qu’on reste là, pas seulement pour ce qu’on donne,
mais aussi pour ce qu’on est.
Alors à ceux qui donnent sans compter : continuez, mais sans vous oublier.
Et à ceux qui reçoivent sans jamais regarder autour…
Peut-être qu’il est temps de revoir la définition de “être là”.
Parce qu’aimer quelqu’un,
c’est l’aimer même quand il n’est pas utile.
C’est l’aimer même quand il change.
C’est l’aimer pour de vrai.