Clarisse Vierset thérapeute

29/05/2025

Le divorce, la rupture, c'est un deuil. Un deuil silencieux, souvent mal compris, où l'on pleure silencieusement non seulement la perte d'une relation, mais aussi celle de beaucoup de sentiments. C'est un moment où tout s'effondre, où l'on se retrouve face à soi-même, perdu, désorienté, dans un vide que rien ne semble pouvoir combler. Et c'est autant valable pour celui qui a pris la décision d'arrêter.

Comme pour toute perte, il y a une douleur sourde, une souffrance qui se déploie progressivement. Les premiers jours sont comme un brouillard, un état de choc où l'on peine à saisir la réalité. Et puis viennent les vagues de tristesse, d'incompréhension, parfois de colère. Parce qu'on a donné de soi, sur un investissement des émotions intimes, des années de don de soi, des moments partagés, sensibles et tout cela semble s'évaporer en un instant, sans retour possible et c'est encore plus difficile quand aucune restauration du lien ne semble possible où l'un et l'autre deviennent des étrangers de cet amour passé.

Le deuil du couple, c'est aussi le deuil d'une part de soi. On se demande qui l'on est maintenant, quel sens prend la vie sans l'autre à ses côtés. Il y a ce sentiment étrange de se reconstruire, morceau par morceau, parfois avec des pièces qui ne semblent pas s'emboîter. C'est un long chemin de guérison, un parcours où l'on apprend à se redécouvrir, à se relever, à réapprendre à vivre seul, avant de pouvoir envisager d'être avec quelqu'un d'autre.

Mais ce deuil, bien qu'il soit douloureux, est aussi un processus nécessaire. C'est une occasion de se libérer, de se défaire des attentes et des motivations qui ne correspondent plus à la réalité, de se reconnecter à ses véritables désirs, à ses propres aspirations. Le divorce n'est pas seulement une fin, c'est aussi un commencement. Un début difficile, mais riche de possibilités. Il peut être une invitation à se réinventer, à se réconcilier avec soi-même, à ouvrir la porte à de nouvelles expériences, à de nouvelles façons d'aimer, de se réaliser.

Nelly Delas

29/05/2025

Il arrive un moment où l’on ne peut plus continuer à se consumer pour ce qui ne nourrit plus.

Ce feu que tu portes, ce n’est pas juste de l’énergie, c’est ton attention, ta passion, ton désir que les choses aient un sens.

Et quand ce feu est gaspillé sur des causes qui méprisent ta lumière alors il ne réchauffe plus, il épuise.

Fais ce que tu as à faire, mais ne donne plus ton âme à ce qui l’éteint. Offre ton exigence, mais pas ton espérance. Laisse la qualité parler et cesse d’attendre d'être écouté.

Ce qui te fatigue le plus, ce n’est pas l’effort, mais cette onde d’injustice, d’absurde, d'incompréhension que tu laisses trop souvent s’ancrer en toi. Ne te bats plus contre elle. Ne la retiens pas. Observe-la passer comme une mer inutile. Tu ne lui dois rien.

Rappelle-toi que tu peux être là sans t’y abandonner. Pose un geste, touche ton centre, respire. Et répète intérieurement "Je ne suis pas ici pour plaire, mais pour être claire. Je me choisis."

Laisse-les jouer leur pièce, mais ne prends pas leur rôle. Tu peux voir, tu peux agir, tu peux même compatir sans t’attacher au scénario.

Et si tu ne peux pas partir, retire-toi vibratoirement. Cesse de nourrir ce qui ne vibre pas avec toi. Cesse de commenter, d’attendre, de te tordre.

Et tu verras, le monde autour de toi cessera peu à peu de te prendre pour ce que tu n’es plus.

Alexandra Éliéza

09/04/2025

https://www.facebook.com/share/1C6K9BUe8h/?mibextid=wwXIfr

On dit souvent que si l’univers te réserve quelque chose, alors ça viendra, comme par magie.
Qu’il suffit d’attendre, de faire confiance, et que tout se mettra en place.
Mais c’est une demi-vérité.

L’univers t’ouvre des portes, oui.
Il t’envoie des signes, des rencontres, des occasions.
Il t’invite à avancer, à oser, à croire.
Mais jamais il ne marchera à ta place.

C’est à toi de choisir.
À toi de franchir la porte, de tendre la main, de dire oui.
Ou de dire non.
L’univers propose, mais c’est toujours toi qui disposes.

Alors n’attends pas qu’on vienne te sauver.
N’attends pas un miracle qui ne demande aucun effort.
Parce que même les plus belles synchronicités demandent du courage.
C’est ton choix qui crée ton chemin.

Et ça, l’univers ne le fera jamais à ta place.
Parce que ce que tu ne comprends pas, la vie te le répétera.

Elle te reposera la même question, sous une autre forme.
Elle changera les visages, les lieux, les circonstances…
Mais la leçon, elle, restera la même.
Et tant que tu ne l’intègres pas, elle reviendra. Encore. Et encore.

L’univers est patient, mais il est juste.
Il ne punit pas, il enseigne.
Il veut que tu t’éveilles, pas que tu tournes en rond.

Alors oui, il te représentera la même situation jusqu’à ce que tu réagisses différemment,
jusqu’à ce que tu comprennes ce que tu mérites,
jusqu’à ce que tu t’aimes assez pour ne plus choisir la douleur déguisée en confort.

Parce qu’au fond, chaque répétition est une chance :
celle de choisir enfin autre chose.
Celle de te choisir, toi.

Charlotte Cellier

30/05/2024

LE COURAGE

Avoir du courage ne se manifeste pas toujours par des actes héroïques d’envergure. Avoir du courage, c’est se respecter assez pour savoir dire non, plutôt que de céder aux demandes qui ne nous conviennent pas. C’est accepter de reconnaître la réalité même quand elle fait mal. C’est se relever des coups durs, encore et encore et encore, parce que rien ne peut nous détruire sans notre consentement. C’est se montrer vulnérable, alors que les masques seraient si faciles à remettre en place pour nous protéger. C’est parfois avancer dans le vide, même avec la peur au ventre, parce qu’on sait qu’il y aura toujours un soutien, un appui quelque part, même si nous nous croyons seuls. Le courage fait toujours équipe avec la peur, parce que l’un n’existe pas sans l’autre. Faire preuve de courage, c’est accepter d’être imparfait et s’aimer quand même, parce que le courage est l’une des plus grandes preuves d’amour envers soi-même.

Diane GAGNON