01/05/2025
Tristesse ?
État affectif pénible et durable ; envahissement de la conscience par une douleur morale qui empêche de se réjouir du reste.
La tristesse, d’un point de vue biochimique, peut être définie comme un état émotionnel lié à des modifications transitoires ou durables de certains systèmes neurochimiques dans le cerveau.
Elle fait intervenir un réseau complexe de neurotransmetteurs, d’hormones et de circuits neuronaux, notamment dans le système limbique (amygdale, hippocampe, cortex préfrontal).
Voici les éléments biochimiques clés associés à la tristesse :
1. Sérotonine (5-HT)
• Faible activité sérotoninergique (notamment dans le noyau du raphé) est souvent associée à des émotions dépressives, dont la tristesse.
• Joue un rôle dans la régulation de l’humeur, du sommeil, de l’appétit et de la douleur.
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2. Dopamine
• Réduction de l’activité dopaminergique, en particulier dans le circuit de récompense (voie mésolimbique), peut contribuer à une perte de motivation, d’intérêt ou de plaisir (anhédonie), souvent ressentis lors de tristesse profonde.
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3. Noradrénaline
• Dysrégulation noradrénergique, notamment dans le locus coeruleus, peut affecter la vigilance, l’attention et accentuer le sentiment de désespoir ou d’anxiété, souvent associés à la tristesse.
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4. Cortisol (hormone du stress)
• La tristesse prolongée ou chronique (comme dans la dépression) est souvent associée à une élévation persistante du cortisol (axe HHS : hypothalamo-hypophyso-surrénalien) ou, plus souvent, un effondrement
• En médecine fonctionnelle, on observe fréquemment des taux élevés le matin et effondrés l’après-midi et le soir
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5. GABA et Glutamate
• GABA (inhibiteur) peut être diminué dans les états de détresse émotionnelle, favorisant une hyperexcitabilité cérébrale.
• Glutamate (excitateur) peut être augmenté, provoquant une surcharge émotionnelle et des troubles cognitifs dans les états prolongés de tristesse ou de stress.
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6. Cytokines inflammatoires
• Certaines études relient les émotions négatives persistantes à une inflammation de bas grade (augmentation d’IL-6, TNF-alpha), suggérant un lien entre neuro-inflammation et symptômes affectifs.
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En résumé :
La tristesse peut être vue comme un déséquilibre transitoire (ou durable) dans la régulation des systèmes sérotoninergique, dopaminergique, noradrénergique, GABAergique, ainsi qu’un déséquilibre de l’axe du stress (cortisol) et une possible activation inflammatoire.
Tous ces éléments peuvent être explorés en médecine fonctionnelle.
Toutefois, voici un petit traitement de départ pour vous aider si vous êtes dans cet état.
PROTOCOLE NATUREL TRISTESSE – ADULTE
🧠 Matin (Dopamine, Noradrénaline, Énergie mentale)
• L-Tyrosine : 500 à 1000 mg à jeun, 30 min avant le petit déjeuner
→ Soutient la dopamine, utile en cas de démotivation, ralentissement cognitif
• Rhodiola rosea (standardisée à 3 % rosavines) : 150 à 300 mg
→ Adaptogène stimulant, améliore la résilience mentale
☀️ Midi (Anti-inflammatoire et soutien de l’humeur)
• Oméga-3 (EPA > DHA) : 1000 mg d’EPA minimum
→ Anti-cytokines, soutien des membranes neuronales
• Magnésium citrate : 100 à 200 mg
→ Régule GABA, réduit le cortisol
🌙 Soir (Sérotonine, Relaxation, Sommeil)
• Griffonia simplicifolia (5-HTP naturel) : 50 à 100 mg
→ Précurseur de sérotonine
• Magnésium malate ou thréonate : 200 mg
• Infusion calmante : tilleul, mélisse, aubépine
→ Favorise l’apaisement
• Huile essentielle de lavande vraie :
o 2 gouttes sur poignets ou plexus solaire
o Ou 1 capsule gastro-résistante au coucher (prescription médicale)
💡 Hygiène de vie
• Lumière du jour : 30 min minimum dès le matin
• Activité physique douce : 20-30 min/jour (marche rapide, yoga)
• Cohérence cardiaque : 5 min, 3 fois par jour (rythme 4-6-10)
• Écriture ou expression artistique : libération émotionnelle, plasticité cérébrale
• Limiter les sucres rapides : pour éviter les fluctuations dopaminergiques et énergétiques.
Belle journée quand même et, au besoin, appelez-moi !
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rester en bonne santé voire devenir plus performant par la médecine fonctionnelle et antiâge