15/12/2020
https://www.youtube.com/watch?v=7QOynNDyuoQ&t=198s
Paroles de la méditation guidée
La position du corps : le dos forme un angle droit avec les cuisses.
Si on est assis sur une chaise, les cuisses forment un angle droit avec les mollets.
Les bras sont pliés de manière telle que les avants bras forment un angle droit avec les humérus.
Les mollets forment un angle droit avec les pieds.
On laisse de côté les pensées de la vie quotidienne : on s’imagine entrer dans un espace sacré, protégé des remous de la vie ordinaire.
En fermant les yeux, on se sépare de son environnement habituel pour ressentir les choses, avec son intuition.
On met en panne son esprit rationnel pour aborder cette pratique de manière globale : on cherche l’unité, l’harmonie, les choses positives.
Pour être assuré d’être dans un espace clos, en dehors du temps, on immobilise son esprit : les pensées parasites qui surgissent spontanément sont écartées grâce à la focalisation de l’attention qui va se concentrer sur la lumière.
A gauche de cet espace, on aperçoit imaginairement une première lumière qui vient inonder le champ mental : c’est la lumière de la sagesse. Elle brille dans le silence du regard tourné vers soi.
Elle prend la forme d’une flamme étincelante qui monte, droite, sans souffle, et qui irradie l’espace d’une puissante clarté.
On ressent la vie qui coule dans nos veines au rythme des battements de son cœur et de sa respiration.
L’immobilité nous permet de prendre conscience de l’environnement protecteur dans lequel on peut être soi-même, avec soi-même : on est irradié par le calme et la sérénité qui nous entoure.
La lumière du soleil se reflète dans les rayons de lune : la sagesse se mire dans les courbes des creux féminins qui nous envoûtent.
C’est le début de la connaissance : la soif d’être. La mise au monde du vivant.
Ensuite arrive par la droite la deuxième lumière : celle de la force. Elle augmente encore la luminosité du lieu.
Elle nous fait prendre conscience de nos possibilités, de notre envie de vivre, de ce que nous sommes destinés à prendre notre part du travail, notre place et notre rôle dans le monde.
La force nous convainc de notre utilité, de ce que nous sommes féconds et que nous débordons d’amour.
La vie, c’est l’action : c’est faire. Faire en sorte que nos valeurs soient réalisées, qu’elles soient justes. Qu’elles soient le fruit d’une sourde germination, d’une croissance adéquate et d’une éclosion sous les rayons d’un soleil vibrant.
La force du vivant recommence à chaque cycle, sans défaillance. Sans hésitation. Sans arrière-pensées. Quelque chose de naturel, impossible à arrêter, devant lequel on ne peut qu’être d’accord, en s’inclinant.
Enfin la pleine lumière advient au sommet de l’espace avec l’allumage de la beauté : nous avons atteint la perfection du vide, là où la dualité disparaît. Nous sommes dans un espace illimité, illuminé, où il n’y a plus de différence entre moi et le monde : nous sommes l’absolu, confondus en nous et autour de nous.
Nous sommes plongés dans un silence bienfaisant où l’ordre règne et nous régénère.
Il ne peut y avoir ni conflit, ni différence puisque tout est unifié et que nous nous identifions à ce qui est.
Le réel est juste et adéquat : non pas merveilleux mais exactement comme il doit être.
Nous n’éprouvons aucun désir de le changer : nous n’avons aucun souvenir de ce qui a été.
Ni passé, ni futur.
Ni avidité, ni aversion.
Seulement le présent, comme une succession d’éternité.
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