13/08/2022
Je recommande vivement Laurence pour vos communications intuitives avec vos animaux!
Ķezako la Communication Animale? Et pour qui? Pour quoi? Comment? 🧐
Un texte et des mots que je n'aurais pas pu mieux choisir 🤗
▪︎ Communiquer, c’est aimer, c’est vouloir partager, transmettre, apprendre, donner. On ne peut pas communiquer avec un animal sans avoir cette notion à l’esprit.
Chaque communicant a sa propre façon d’expliquer ce qu’est la communication animale. Certains s’appuient sur une approche très spirituelle ou métaphysique, d’autres s’appuient sur l’inter-connectivité des éléments. Chaque élément du vivant faisant partie d’une chaine unique. Nous nous impactons tous et sommes tous reliés d’une façon comme d’une autre. C’est le point de vue que je partage également.
Toutes les femmes qui sont mères, seront d’accord pour dire qu’un lien spécial uni la maman à son nouveau né. Il n’a pas besoin de parler pour se faire comprendre. Une maman comprend son bébé, comme si une acuité spéciale avait été créée pour l’évènement. Une mère ressent son enfant. Cette affirmation est valable pour l’ensemble des mammifères, bon nombres de reptiles et la majeure partie des oiseaux.
Les animaux vont choisir leur habitat en fonction des vibrations du lieu. Ils vont considérer la nourriture que le lieu peut conférer, mais aussi les aspects sécuritaires et vibratoires, que ce soit un terrier, un arbre, un nid au sol ou dans une cavité rocheuse. Ils vont ressentir l’endroit et savoir s’il est approprié pour une nidification.
Les animaux sont sensibles aux lignes telluriques, aux magnétismes, aux vibrations de la planète. Ils ressentent les évènements, préviennent d’un danger – ils ont cette sensibilité consciente, une intuition, une sensorialité exacerbée. Dans de nombreuses confessions ou approches spirituelles, on parle de connections. Comme si tous les êtres vivants étaient interconnectés, reliés par un fil invisible.
De nombreuses études ont ouvert de nouvelles perspectives dans la compréhension des plantes et leurs réactions à leur environnement, et leur transmission d’information. Les plantes apparaissent comme étant loin d’être des organismes figés qui ne font que prendre la lumière et dégager du CO2. Elles interagissent avec les animaux qui les entourent, et les stimuli visuels et sonores. Véritables acteurs du système, les plantes communiquent avec les animaux. Ainsi, quand une plante ressent un stress par manque d’eau ou coupure de sa tige, elle émet des sons détectables par d’autres organismes présents à quelques mètres d’elle, insectes ou petits mammifères. Ainsi les papillons ne pondraient pas leurs œufs sur une plante dont ils perçoivent le stress dû à un manque d’eau.
Si on s’accorde à dire que nous sommes tous reliés, sans en avoir conscience, alors quand une personne adopte un chien, un chat ou tout autre animal, l’inter-connectivité existe déjà de façon inconsciente. Nous allons tisser des liens relationnels conscients avec notre animal, qui vont venir s’ajouter aux liens d’inter-connectivité.
Si le fait qu’une personne puisse comprendre son chien ou son chat, est un fait acquis, comment expliquer qu’une personne n’ayant aucun lien avec l’animal puisse alors entrer en communication avec lui ?
Nous avons expliqué précédemment qu’une interconnexion existe entre les être vivants. Que des plantes peuvent communiquer entre elles par un réseau fongique, qu’elles communiquent avec les insectes par des sécrétions chimiques, des signaux visuels et sonores. Et les animaux communiquent entre eux aussi, intra et inter espèces. Les témoignages d’animaux venant en aide spontanément et sans motivation autre que l’empathie ornent les réseaux sociaux tels que YouTube, Facebook, et autres : un hippopotame, connu aussi parfois pour son agressivité, qui va aider une jeune antilope à sortie d’une rivière avant de se faire dévorer par un crocodile ; un chien qui va aider un chat tomber dans un trou,....et il y a eu une histoire aussi, où une lionne adopte et protège une jeune impala...
Comment expliquer ces phénomènes "contre-nature", si on ne considère pas l’empathie et l’intelligence émotionnelle des animaux, mais pas seulement.
Une lionne peut faire preuve d’empathie en ne dévorant pas une jeune antilope, mais irait-elle jusqu’à la protéger si un lien très spécial ne s’était pas créé entre les deux animaux ? Ce lien doit même être plus fort que l’instinct de prédation. L’impala a dû communiquer sa détresse à la lionne, qui a laissé parler son instinct maternel, plutôt que celui de prédateur. Cette lionne a été réceptive aux vibrations et harmoniques de l’impala car elles étaient toutes les deux au diapason à ce moment là, « sur la même longueur d’ondes ».
▪︎ Et c’est précisément ce qu’il se passe entre un communiquant et un animal.
Le communiquant va se mettre sur la même longueur d’ondes vibratoires que les animaux avec qui il va communiquer. L’affect ne rentre pas en compte. Le communiquant ne va pas avoir besoin d’avoir tissé des liens affectifs avec l’animal. Ce qui est en contre partie indispensable, est que sa démarche se fasse dans la bienveillance la plus totale pour créer une harmonie émotionnelle, comme évoquée plus haut.
La première étape consiste à apprendre à adapter nos vibrations sur le canal des vibrations des animaux. Les humains sont trop dans le mental et la réflexion. Il faut apprendre le lâcher prise, la relaxation et la méditation au préalable, pour faire « taire le mental » et ouvrir nos canaux sensoriel.
Ainsi certains communicants vont recevoir les informations sous forme d’images, d’autres sous formes de sons ou de sensations tactiles, et bien entendu, sous forme de pensées qui ne leur appartiennent pas.
La pratique va permettre au communicant débutant de savoir faire la différence entre ses propres pensées et celles des animaux. Dès lors que le message est reçu, l’autre exercice périlleux va être de ne pas faire d’interprétation et de restituer le message tel qu’il a été donné. C’est une spécialité humaine que d’interpréter les informations qui nous ont été transmises, les faire passer dans nos filtres cérébraux et les rendre avec notre perception. Or, il faut se discipliner à ne pas le faire pour rester fidèle au message initial, ou bribes de messages reçus. Ce qui n’a pas de sens pour nous, peut en avoir pour l’humain de l’animal. Nous ne devons pas « déformer » le message reçu.
Communiquer avec un animal doit se faire exclusivement pour aider l’animal, intervenir pour gérer un problème, l’écouter, comprendre ses motivations ou son manque de motivation. Le communiquant professionnel est un thérapeute à part entière. Il doit adopter une déontologie et une éthique précise.
Communiquer, c’est aimer, c’est vouloir partager, transmettre, apprendre, donner. On ne peut pas communiquer avec un animal sans avoir cette notion à l’esprit. Un animal, quel qu’il soit, est dénué de vice ou mauvaise pensée (sans parler de prédation ou de lutte à mort pour la survie). Un animal ne cherchera jamais à nuire. Il est dans ce que l’on appelle l’amour inconditionnel. Vouloir communiquer avec lui, c’est tendre aussi à cet amour inconditionnel. On ne peut communiquer avec les animaux que si nos intentions sont louables et justes.
Il faut apprendre à communiquer avec les animaux, car ils ont beaucoup de choses à nous dire et à nous transmettre, à commencer par leur volonté de partager leur environnement avec nous et coexister pacifiquement. Ne faisons-nous pas partie du même monde ? 🌍
( Source Corine Gomez, Comportementaliste animalier )