14/09/2025
Dimanche soir.
Ce moment suspendu entre deux semaines.
Pour certains, transition tranquille, moment chill devant netflix...
Pour d’autres, l'angoisse.
Se demander à quoi on contribue, avoir l’impression de vivre à côté de sa vie, une fatigue gluante.
La reconversion professionnelle, pour nous, ce n’est pas juste changer de job. C’est une VRAIE question existentielle.
Les études générales estiment qu’environ 1 personne sur 5 est touchée par le burnout. Mais chez les atypiques, les cliniciens observent des taux bien plus élevés: c'est quasi la moitié, tant la suradaptation et la quête de sens épuisent leurs nerfs, leur corps.
Oui, on peut se sentir submergés par la charge de travail, mais aussi, on passe notre temps à camoufler, s’adapter, plier l'échine, se taire devant des aberrations.
Un dimanche soir, c’est la confrontation à une semaine de dissonance entre ce qu'on montre et ce qu'on veut être (ce qu'on est, au fond).
Quand un atypique ose sortir du moule, il n’invente pas seulement une nouvelle vie pour lui, il inspire les autres, il réinvente la notion de travail, il redéfinit la réussite, non plus en termes de statut ou de salaire: en termes de bien, de beau, de bon.
Alors il ne s'agit pas de devenir Jésus, la vertu peut nous faire suffoquer, mais si on se sent dévier et aller à l'encontre de nos valeurs, n'oublions pas qu'en se choisissant, on devient des pionniers, on ouvre des voies que d’autres pourront emprunter plus t**d.
Ce n’est pas un hasard si tu te sens étrangère ou étranger à ce que tu fais dans ce monde.
La reconversion, ça commence par des questions.
- De quoi ai-je envie ?
- Quels sont les morceaux de moi que j’ai laissés sur le bord du chemin ?
- Comment je voudrais me sentir le dimanche soir ?
Changer de voie, pour nous, ce n’est pas un luxe.
C’est une question de survie.
On mérite de respirer en grand, les épaules détendues, ancrés dans notre paix.