Le chemin de la Renaissance - pair-aidance

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Le chemin de la Renaissance - pair-aidance Association de pairs-aidants - Aide aux personnes désireuses de devenir Alcooliques Abstinentes en partenariat avec le Réseau Mosaïque & OSONS-Asbl PSYTOYENS.

05/09/2025

📌L'alcoolique en état d'échec. 📌

On rencontre souvent des malades alcooliques de qui on dit: ils sont incurables.Il y en a peu, mais il y en a, ils ont beau faire des cures, se soigner tant et plus, rien n'y fait, ils boivent toujours. C'est donc pour cette catégorie de malades alcooliques, décourageant pour le corps médical et les différents soignants, que j'ai mis ce texte... J'ai essayé de réfléchir à tout ça avec différents documents et en utilisant les expériences que j'ai connues.Je vous mets l'objet de ces réflexions, vous pouvez les commenter, les compléter, en discuter...

Comportement d'échec du malade alcoolique
Tel patient, par exemple, se présentera alcoolisé aux premières consultations. Il confessera volontiers tout le mal qu'il a infligé aux siens et exhibera son humble repentir, comme s'il attendait en retour une absolution.

Il fera état des nombreuses démarches de soins qu'il a entreprises dans le passé et qui, immanquablement, se sont soldées par des échecs.

Pathétique, cherchant à attirer pitié et compréhension, il adressera éloges et compliments au thérapeute, en le distinguant bien des intervenants antérieurs qui, eux, n'ont pas su s'y prendre. Ces aveux, cet auto-abaissement et ces louanges constituent un défi inconscient, tout autant qu'un appel à l'aide.

Le soignant est déjà inscrit au tableau de chasse de ce pauvre bougre en déconfiture habitué à infliger des revers à ceux auxquels il demande de l'aide.
"Innocenté" par les échecs successifs des professionnels, l'intéressé porte son alcoolisme incurable comme un destin qui le rend unique.
Il trouve même une raison supplémentaire de boire dans le fait que, précisément, il endure un alcoolisme ravageur et incurable.

Son alcoolisation excessive permet de soulager tout autant que d'entretenir un mal-être qui lui est nécessaire pour continuer de vivre. Tout se passe en effet comme s'il ne pouvait continuer à exister qu'en se tuant à petit feu.

Il se cramponne donc à l'alcool pour survivre, et se venge des humiliations subies, en mettant en échec toute entreprise de sauvetage à son égard. D'abord il complimente les soignants, puis il jouit de leur déconvenue quand, après des débuts prometteurs sur la voie de l'abstinence, il "rechute". Quel plaisir, alors, de pouvoir susciter chez des spécialistes un sentiment d'impuissance.

Mais les dits spécialistes disposent de toutes sortes de défenses pour se démarquer d'un individu qu’ils jugeront décidément trop peu motivé pour pouvoir tirer profit de leur compétence...

L'intéressé se donne ainsi l'occasion de se sentir à la fois tout-puissant, rejeté, et justifié de reboire.
Il s'alcoolisera donc, jusqu'à ce qu'il trouve d'autres personnes avec qui poursuivre ce jeu de "qui perd gagne". Répéter ces conduites d'échec peut s'avérer moins angoissant pour lui que d'assumer des responsabilités auxquelles il n'est pas habitué.
Ils semblent dépourvus de toute capacité d'acquérir une maîtrise symbolique sur leur vie. L'alcool paraît avoir court-circuité en eux toute possibilité de mentalisation.

Ils manifestent tout à la fois un déni caricatural de leur alcoolisme et une demande d'intervention médicale qui leur donnerait la possibilité de boire "sans problèmes", "comme tout le monde".

Outre ce déni de leur réalité et ce recours à une toute-puissance magique, ils laissent percevoir une angoisse indéfinissable qu'ils s'efforcent de refouler et qui s'exprime dans leur corps.

Leur aptitude à penser, à fantasmer, à imaginer, semble atrophiée, comme si elle était elle-même synonyme d'angoisse.

L'existence leur apparaît comme une histoire de chance et de malchance, comme un déclin à subir plutôt que comme un destin à accomplir.
Pour ces patients, plus que pour tout autre, l'alcoolisation a fait fonction de soupape de sécurité lorsque des affects indicibles exerçaient en eux une pression trop angoissante.

Une cure de désalcoolisation ne représente pour eux qu'une sorte d'armistice face à un adversaire devant lequel ils sont obligés temporairement de s'incliner.

Au fond d'eux-mêmes, ils n'ont pas renoncé à prouver qu'ils peuvent boire "normalement".
Leur recours aux soins médicaux leur permettra, pensent-ils, d'être plus à même, par la suite, d'affronter l'alcool. De fait, une fois passé le coup de semonce, ils ne voient guère de raison pour ne pas "essayer de boire de temps en temps".
Ils pourront même considérer leur capacité à reboire comme une preuve évidente de leur guérison.

Ils vont ainsi d'échec en échec, sans qu'aucun progrès puisse s'opérer dans leur vie.

Certains finissent par devenir invalides, à la charge de la société.

L'incapacité peut devenir un refuge dans lequel il peut être tentant de s'installer, tant elle procure davantage.

Elle permet notamment de bénéficier de soins et d'attentions qui autrement feraient défaut.

Elle permet de se libérer des responsabilités, des attentes, des pressions exercées par l'entourage.
Elle permet de signifier un hors-jeu relationnel qui dispense d'avoir à s'impliquer, à prendre position, à se défendre, à s'opposer à l'autre.

Elle permet d'exercer un pouvoir sur ses proches, d'acquérir ou de maintenir une emprise sur eux en faisant peser sur eux la responsabilité de cette invalidité, sans qu'ils puissent dénoncer le caractère agressif d'une telle manière d'être.

L'incapacité, en somme, peut, paradoxalement, conférer une forme de toute-puissance.

Ils apporte un éclairage, sur le comportement de certains malades alcooliques, qui tout en se plaignant et en souffrant de leur alcoolisme continue à ce complaire dans un comportement d'alcoolisation, de réalcoolisation.

J'ai pu croiser des personnes qui utilisaient leur alcoolisme dans un registre de plainte et de souffrance, mais qui aussi revendiquait cet état comme une identité, comme une force et une puissance.

Face à ce type de comportement il est très difficile de convaincre la personne de se soigner, car supprimer l'alcool supprime l'objet de sa puissance.

05/09/2025

📌....📌

Comment repérer l'alcoolisme féminin.
C'est assez difficile de réellement savoir si une femme est alcoolique . Si "elle tient bien l'alcool", cette tolérance est déjà un signe d'alcoolisme, elle boit souvent en cachette.

⚠️Il y a tout de même différents signaux qui peuvent alerter….

✨La personne malade alcoolique est souvent en recherche de boissons alcoolisées, même si elle le cache le plus possible, quand elle fait des courses, son caddy contient très souvent des bouteilles d'alcool cachées sous d'autres aliments.

✨Elle est à chaque fois partante pour aller prendre un pot et ne boit jamais un seul verre, mais toujours au moins deux, en trouvant une excuse pour le deuxième. Elle boit très vite, elle arrive au troisième verre quand les autres convives n'en sont encore qu'au premier.

✨Elle boit aussi souvent seule chez elle, là, il n'y a que ses proches qui puissent le savoir en trouvant les bouteilles cachées, par hasard parfois…
Néanmoins, si son alcoolisme est devenu chronique, son apparence change. L'alcool étant bo**ré de sucre, la malade alcoolique prend du poids assez vite et régulièrement. Son visage change, sa peau devient rouge, boursouflée, les glandes devant les oreilles sont enflées. Elle commence à avoir de la couperose, les petites veines du visage qui éclatent et rendent le visage rougeâtre.

✨Son attitude change aussi, elle ne fait plus attention à sa personne, elle s'habille de vêtements larges et de couleur sombre, elle n'a plus d'énergie et aucune envie de faire quelque chose. Sa motivation pour quoi que ce soit, n'existe plus, il n'y a que l'alcool qui lui donne un peu de force pour réagir.

✨Elle se laisse aller et ne s'occupe plus guère de sa maison, elle gère ses enfants un minimum et elle vit dans une culpabilité qui la pousse à marcher la tête rentrée dans les épaules. Elle fuit les photos et les miroirs, elle fait tout ce qui est possible pour ne pas prendre le volant, pourtant elle est parfois obligée de conduire , c'est toujours avec terreur qu'elle le fait.

✨Elle a du mal à tenir une conversation cohérente et saute souvent du coq à l'âne, elle peut bafouiller aussi….Elle peut appeler quelqu'un au téléphone à n'importe quelle heure sous un prétexte qui ne tient pas la route et ne s'en souvient plus le lendemain comme elle a oublié aussi beaucoup de choses qui se sont passées la veille. Pour ma part, je me souviens que je notais tout ce que je faisais pour pouvoir avoir une trace de ce que qui avait pu se passer, la veille sous alcool...

✨C'est une femme brisée et désespérée qui tente de survivre alors qu'en fait, elle aimerait autant mourir, une femme comme vous l'avez toutes été un jour, comme vous l'êtes peut-être encore….Une femme malade alcoolique.

Belle journée 🙏🌹🙏
05/09/2025

Belle journée 🙏🌹🙏

04/09/2025

🤔Réalcoolisation et rechute.

On emploie parfois indifféremment ces deux mots, pourtant ils n'ont pas du tout la même portée.

‼️La réalcoolisation survient souvent chez des personnes nouvellement abstinentes….Elle peut provenir d'une émotion trop forte que le malade alcoolique n'arrive pas encore à gérer, alors il va utiliser le remède qu'il connaît depuis longtemps, l'alcool. Par contre, il a encore tout frais à l'esprit le fonctionnement à suivre pour rester abstinent, alors cette réalcoolisation ne dure jamais très longtemps et le MA reprend vite sa route sans alcool.

Il semble évident qu'un suivi psy est nécessaire après l'arrêt de l'alcool pour justement apprendre à gérer nos émotions, se dire qu'il y a d'autres solutions que l'alcool pour calmer nos angoisses….. La boîte à outils peut s'avérer très utile dans un cas comme celui-ci.

‼️La rechute tardive est souvent bien plus grave.
Elle se produit en général après des années d'abstinence. On se dit que maintenant, on peut sans doute boire un petit verre d'alcool sans provoquer de gros problème….Effectivement, le premier verre , même si nous l'apprécions beaucoup moins que prévu passe sans problème…. Alors, la tentation est grande de recommencer quelques jours après, toujours sans qu'il y ait de grosses conséquences….Mais à force de recommencer, on arrive vite à la dose qui va nous faire replonger et là, c'est reparti pour un tour….Le labo à THP se remet en marche, la THP envahit notre organisme, nos endorphines se font la malle, nous sommes bien en pleine rechute. De plus, nous sommes souvent dans le déni, nous n'arrivons pas à accepter que quelques verres aient pu nous ramener à la case de l'alcoolisation que nous pensions avoir quittée.

Il y a aussi une autre cause qui peut nous faire reprendre l'alcool de façon très sévère, c'est lorsqu'il nous arrive un gros problème : l'annonce d'une maladie grave, un deuil, un licenciement, un divorce……Nous n'arrivons plus à gérer nos émotions qui sont à vif et là, au lieu de prendre un anxiolytique, nous nous rabattons sur l'alcool, nous connaissons son efficacité comme anxiolytique. Nous avons simplement oublié, qu'à ce stade-là, il nous en faut beaucoup, non pas pour nous sentir mieux, mais simplement pour être moins mal….

03/09/2025

💪PLAN D' URGENCE après une rechute. 🫶

👉1. Débarrassez-vous de l'alcool : vider la bouteille dans l'évier et quittez tout de suite la situation dans laquelle vous avez pris le premier verre
👉2. Ne vous laissez pas envahir par des sentiments de culpabilité ou de dévalorisation qui peuvent vous priver des moyens psychologiques dont vous avez besoin pour lutter.
👉3. Passer en r***e la liste des bénéfices tirés de l'abstinence , ainsi que les mauvais souvenirs liés à la période ou vous vous alcoolisiez.

💢💪Souvenez-vous de votre réussite Jusqu'à présent. Encouragez-vous.

💢‼️Demandez de l'aide (point important).

En pleine crise, demandez de l‘aide, mais pensez à préparer cette possibilité à l'avance!
Faire la liste des personnes : famille, amis, médecin ; ou organismes hôpital, associations d‘anciens buveurs à contacter.
Pour les personnes de votre entourage à mettre sur la liste, il vaut
mieux leur demander d’avance l'autorisation de leur faire appel en cas d‘urgence.
Vous pouvez aussi leur dire la façon dont ils peuvent vous aider :
-Vous déculpabiliser
-Vous encourager
-Vous faire parler des bénéfices liés à l'abstinence ainsi que
des choses positives que vous avez accomplies depuis que vous
avez arrêté de consommer.
-Vous aider à vous souvenir des problèmes consécutifs à votre
consommation d‘alcool
-Vous aider à quitter la situation
-à Poursuivre votre traitement
- à Prendre d'urgence un rendez-vous avec votre médecin

🚦ATTENTION :le plan d'urgence ne fonctionne bien que s'il a été préparé à l'‘avance. Il fonctionne moins bien s'il a été improvisé

✅Le mieux est d'avoir, sur soi, en permanence, une carte avec :
👉 -La liste des bénéfices liés à l‘abstinence
👉- La liste des expériences pénibles avec l‘alcool
👉- Les numéros de Téléphone à appeler d'urgence.

‼️💪Si vous avez pris connaissance de la boîte à outils, vous pouvez aussi l'avoir continuellement avec vous et la relire souvent.

🫶La base : s'aimer soi, prendre soin de soi !🫶 🫣Comment voulez-vous donner à boire à quelqu'un si votre carafe est vide ...
03/09/2025

🫶La base : s'aimer soi, prendre soin de soi !🫶
🫣Comment voulez-vous donner à boire à quelqu'un si votre carafe est vide ?!?

02/09/2025

Je ne bois que le soir ... Témoignage

👉 Je mets ici ce témoignage, il est intéressant à plus d'un titre...

L'illusion du "Je ne bois que le soir ...."

Il y a quelques années, mon alcool a commencé à me poser des problèmes. Bon, je suis allé voir mon toubib, un copain de vingt ans. A la question "Est-ce que tu bois le matin ?", j'ai été content. Implicitement, dans ma petite tête je me suis "Non, c’est moi ça, je ne suis pas comme ceux qui ont besoin de leur coup de blanc sur le zinc, avant de partir au boulot."

Non , je me disais. J'assure au boulot, je ne bois que le soir. J'étais sincère, et surtout, je croyais que je n'avais pas envie d'alcool le matin et pas besoin dans la journée.

Mais ma réalité - que je comprends maintenant, c'est que ma vie était régulée par le boulot. Ma conso et mon corps étaient adaptés à mes horaires, c'est tout.

Mais le week-end ? Ben la fatigue de la semaine (re**rd de sommeil, boulot etc) plus la défonce du vendredi soir était telle que le samedi : lever à 14h. Le temps de se sortir la tête du c... ben je pouvais remettre ça "le soir vers 17 h". Et donc idem le samedi soir, et donc idem pour le dimanche. Donc : pas de mensonge, je ne buvais bien "que le soir".

Ah oui.... sans penser nier mon "alcoolisme", je soutenais à moi-même et aux autres que je ne buvais que le soir et je pensais ne pas avoir besoin d'alcool le matin et la journée. En dehors que quelques phénomènes physiologiques que je veux bien croire, le vrai, c’est que c'est une belle illusion, lié aux conjonctures de l'organisation de sa vie, un mensonge qu'on se fait à soi-même pour nier son alcoolisme sans le nier.

Que les circonstances changent (vacances, boulot différent, chômage, rupture) et l'illusion ne tient plus très longtemps, arrive le moment où un matin on hésite : ai-je plus envie de mon café ou de mon verre ?

Combien sommes-nous à nous dire ces mêmes phrases "oui, mais je ne bois que le soir" ou "je ne bois que le week-end". La dépendance accroche à un rythme donné pendant un certain temps avant de nous pousser à aller encore plus loin et là, nous n'arrivons plus à contenir notre alcoolisme dans ce temps donné qui nous rassurait, un soir ou un week-end...
Moi aussi j'ai commencé à ne boire que le soir, et encore pas tous les soirs, mais vite je consommais de plus en plus tôt pour finir par boire dés le lever...La dépendance prend son temps pour s'installer, mais quand elle est là, vous ne pourrez pas l'arrêter quand vous le voudrez, elle aura pris les commandes de votre cerveau. Alors oui, même si on ne boit que le soir, ou que le week-end, on est alcoolique.

01/09/2025

🫣Précautions à prendre pendant le sevrage.🫣

Ici nous conseillons toujours, quand quelqu'un décide d'arrêter l'alcool de faire un sevrage avec un suivi médical, car un sevrage fait tout seul, en cas de dépendance alcoolique importante peut être dangereux.

L'arrêt brutal d'alcool peut provoquer des crises de déliriums tremens, ce qui demande une hospitalisation d'urgence ou des crises d'épilepsie.
Donc ne jamais rester seul quand on commence un sevrage. Toujours avoir une bouteille d'alcool, c'est paradoxal, mais quand on sent qu'on va partir dans une crise grave, il faut reprendre de l'alcool tout de suite pour éviter le délirium. Ensuite appeler un médecin.

De même si on se sent trop mal, ne surtout pas hésiter à consulter, bcp de médicaments aident au sevrage.

En cas d'alcoolisme léger, un sevrage seul est possible. Il faut boire beaucoup d'eau sucrée pour se réhydrater et compenser le sucre que l'alcool nous apportait, prendre si possible du magnésium et des vitamines B1 et B6, l'alcool les ayant détruites. On manque aussi en général de potassium et d'autres minéraux. Ne pas oublier de se faire faire un bilan sanguin pour évaluer les dégâts et pouvoir les soigner correctement. Le sevrage provoque des sueurs importantes, une grande fatigue, différents malaises, parfois d'origine cardiaque sans pour autant être grave….Vous ressentez les effets du manque en fait, comme un drogué qui n'a plus de drogue….Vous êtes mal physiquement et psychologiquement. Le médecin peut vous prescrire des médicaments pour éviter le maximum de désagréments. Le sevrage hospitalier est plus sûr et plus efficace, il se fait sous perfusion d'eau, de minéraux et de calmants.

Un sevrage dure de 8 à 10 jours(voir 1mois), au bout de 10 jours, les risques d'épilepsie sont écartés.
Ne pas se lancer dans un sevrage en travaillant, le faire pendant un temps de repos, c'est très fatigant. Essayer aussi de ne pas rester seul pendant un sevrage, il vaut mieux qu'il y ait quelqu'un pour appeler les secours si ça se passe mal.
Comme vous le voyez, le sevrage n'est pas à prendre à la légère, il faut le préparer à l'avance, si possible avec son médecin.

01/09/2025

🧐.....

L'alcool dans le couple…..

C'est une question que l'on aborde assez rarement, pourtant elle est importante, car on rencontre ce problème dans beaucoup de familles.
On peut trouver plusieurs configurations :
-Les deux conjoints boivent tous les deux, beaucoup, mais ils boivent de la même façon. Là en général, le couple fonctionne bien, jusqu'à ce que la consommation d'alcool augmente chez les deux partenaires…. Là, il y a souvent de la violence, de la colère, de l'agressivité, mais néanmoins, ces couples de malades alcooliques se construisent et tiennent autour de l'alcool. Si on leur retire la bouteille, ils n'ont plus grand-chose à partager et souvent, ils sont complètement démunis l'un face à l'autre…Ils ne savent plus vivre à deux, ils ne savent plus vivre du tout.
-Un seul des deux boit et en général, la femme ou le mari, le vit très mal….Là aussi, c'est la cause de violentes disputes et fréquemment, il y a un divorce à la clef.
On va s'intéresser plus particulièrement au cas de figure où les deux partenaires boivent de concert. Tant que la consommation d'alcool reste raisonnable, tout va bien, c'est un couple qui fonctionne bien, mais, comme on le sait, l'absorption d'alcool va toujours en augmentant et si peu que s'installe la dépendance, les problèmes arrivent…..L'alcool augmente leur agressivité, leur paranoïa, la jalousie se pointe très souvent, elle aussi,….. Généralement des problèmes financiers s'ajoutent à tout ça, ce qui ne fait qu'envenimer les choses…..Mais l'alcool reste toujours le ciment de leur couple, jusqu'à ce que la violence devienne trop importante et que l'un des deux soit obligé de se soigner…..
Il y a aussi les dégâts que fait l'alcool sur la santé qui peuvent les séparer. Si l'un d'entre eux doit entrer à l'hôpital, l'autre reste seul avec la bouteille. Il est très rare que celui qui reste seul arrête de boire, très souvent le déclic ne se fait pas. La bouteille compense alors le manque de l'autre….
On voit donc qu'ensemble ou séparés, l'alcool est toujours présent…
Quoi faire dans un cas comme ça, c'est vraiment difficile, car il faut convaincre deux personnes très proches de se soigner, et ce n'est pas évident….Je ne sais pas s'il y a une solution, si vous connaissez des couples qui y sont arrivés, dites-le, ce serait intéressant…
En résumé, c'est la différence entre les habitudes de consommation d'alcool des couples et non la consommation elle-même qui entraîne le mécontentement marital, la séparation et le divorce. Mais il y aurait beaucoup à en dire, je compte sur vous pour compléter cet édito…

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