30/10/2024
Vous saviez que je suis coach respiratoire ?
Je suis certifié coach respiratoire 'Oxygen Advantage'.
Je propose des ateliers où, en 2h30-3h00, je vous apprends comment respirer de manière fonctionnellement correcte, et quelques techniques (avec l'explication, physiologique, du pourquoi ça marche) pour utiliser son souffle dans diverses situation : stress, anxiété, étude et concentration, manque de tonus, ... Mais on parle aussi de sommeil et de ronflements. Et aussi de hoquet, de point de côté ... et d'intoxication alcoolique (comment réduire le taux d'alcoolémie au moment de souffler dans le ballon ... )
Je peux aussi accompagner les sportifs afin de les aider à améliorer leur souffle.
Si ce type d'atelier ou d'accompagnement vous intéresse, je peux vous tenir au courant des prochains ateliers : dites-le-moi en commentaire ou MP.
Voyez pourquoi ça en vaut la peine dans cet article :
À QUEL POINT LA RESPIRATION NASALE EST-ELLE PLUS EFFICACE LORS DE LA COURSE ?
Le principal intérêt de recherche du Dr George Dallam, expert en sciences de l’exercice, porte sur la capacité des êtres humains à s’adapter à la respiration nasale uniquement pendant l’exercice afin d’améliorer à la fois leur santé et leurs performances. Pour s’adapter à la respiration nasale, ses coureurs se sont entraînés pendant six mois. Dallam a enregistré les résultats de ses coureurs pendant qu’ils respiraient par le nez et pendant qu’ils respiraient par la bouche. Regardons ses conclusions…
Pendant la respiration nasale, le rythme respiratoire était de 39,2 respirations par minute, tandis que pour la respiration buccale, il était de 49,4 respirations par minute.
Le pourcentage de CO2 dans l’air expiré (appelé dioxyde de carbone de fin d’expiration) était significativement plus élevé dans l’essai de respiration nasale (44,7 mmHg contre 40,2 mmHg pour la respiration buccale).
Il y avait également moins d’oxygène dans l’air expiré car plus d’oxygène était absorbé dans la circulation sanguine.
En raison des six mois d’entraînement à la respiration nasale, ces coureurs ont pu respirer plus lentement tout en atteignant la même consommation optimale d’oxygène que lorsqu’ils utilisaient la respiration buccale.
Une respiration plus lente laisse plus de temps à l’oxygène pour se diffuser dans le sang, l’air étant aspiré plus profondément dans les poumons et y restant plus longtemps.
L’étude a prouvé qu’avec un entraînement, il est possible de maintenir le VO2 max et les performances de pointe en utilisant uniquement la respiration nasale.
Dallam a conclu que la respiration nasale restreinte pendant la course pourrait être bénéfique pour les athlètes d’endurance qui cherchent à améliorer leurs performances tout en maintenant une bonne santé respiratoire.
Cela concorde avec des recherches antérieures montrant que la faim d’air peut être réduite par des exercices qui augmentent le CO2 de fin d’expiration et poussent la sensation de faim d’air au-delà des niveaux habituels et confortables.
(L'entraînement à la "faim d'air" est un des volets principaux de mon coaching auprès des sportifs)
📄 Références :
Dallam, George M., et al. “Effect of Nasal Versus Oral Breathing on Vo2max and Physiological Economy in Recreational Runners Following an Extended Period Spent Using Nasally Restricted Breathing.” International Journal of Kinesiology and Sports Science, vol. 6, no. 2, 2018, pp. 22–29.
Bloch-Salisbury, Elisabeth, et al. “Air hunger induced by acute increase in PCO2 adapts to chronic elevation of PCO2 in ventilated humans.” Journal of Applied Physiology, vol. 81, no. 2, 1996, pp. 949-956.