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Étude d'une œuvre : L'ÉTRANGER DE ALBERT CAMUS.Albert Camus (1913-1960) est né en Algérie d'un père français et d'une mè...
14/12/2022

Étude d'une œuvre :

L'ÉTRANGER DE ALBERT CAMUS.

Albert Camus (1913-1960) est né en Algérie d'un père français et d'une mère d'origine espagnole. Il ne connaît pas son père qui s'est engagé dans la bataille de la Marne en 1914 et qui va mourir à seulement 28 ans. L'écrivain est donc élevé par sa mère, mais surtout par sa grand-mère puisque sa mère est très occupée à faire le ménage pour nourrir Albert et son frère Lucien. Albert entretient avec sa mère une relation très particulière, un très grand amour et une grande affection même si elle ne peut pas s'occuper comme elle voudrait de son fils, elle est presque analphabète et est épuisée par son travail. Dans la totalité de son oeuvre, les figures de sa mère et de sa grand-mère sont très importantes.
Camus a été témoin des deux Guerres mondiales du XXe siècle, il a connu la folie des hommes, la pauvreté et la première crise d'esprit chez les Européens. Lui choisit le camp des humanistes, il aime témoigner au nom de l'homme. L'on dit de lui qu'il a été « la conscience de sa génération ». Tout ceci plus son caractère profondément méditerranéen façonnent sa vie et son oeuvre.

Résumé du roman

Dans son roman L'Étranger l'on y trouve, précisément, cette peur de tout ce qui n'est pas « méditerranéen ». C'est en 1937 qu'il part en voyage en France pour se soigner sérieusement (il est atteint d'une tuberculose). En arrivant à Paris il se sent vraiment dépaysé, voire angoissé, il n'aime pas du tout les paysages du nord.
Le récit (car il s'agit plus d'un récit que d'un roman, écrit à la première personne) raconte l'histoire de Meursault (qui est le personnage-narrateur).

Dans la première partie du récit, Meursault reçoit un télégramme qui l'informe de la mort de sa mère. Il part à l'asile où elle est morte, tout près de la ville d'Alger. Après avoir veillé toute la nuit, les funérailles ont lieu. L'on voit là un homme qui ne se sent pas endeuillé, il ne pleure pas, il n'est pas triste. Le lendemain, Meursault part nager et il croise une femme, Marie qui avait travaillé avec lui. Ils décident d'aller au cinéma le soir et ils passent la nuit ensemble. Le matin, un des voisins demande à Meursault de l'aider à écrire une lettre qui dénigre sa maîtresse avec qui il a été assez violent. Quelques jours plus t**d, Raymond (le voisin) injurie sa maîtresse et la police le convoque au commissariat. Meursault est alors utilisé en tant que témoin de moralité. Plus t**d, Marie demande à Meursault s'il veut se marier avec elle. Il accepte. Un dimanche midi, alors que les trois amis, Meursault, Raymond et Masson se baladent à la plage, ils croisent le frère de la maîtresse et ils se bagarrent. Après avoir blessé Raymond, Meursault, ébloui par le reflet du soleil sur la lame du couteau que l'Arabe utilise pour blesser son ami, tire sur l'Arabe en le tuant.

La deuxième partie raconte l'arrestation de Meursault. Il se montre sincère et assez naïf. Au procès, il est plus questionné sur l'attitude qu'il a eue à l'enterrement de sa mère que sur le meurtre qu'il a commis. Il avoue avoir tué l'homme à cause du soleil qui l'a ébloui et est condamné à mort.

Les thèmes

- La nature et la société : dans le récit, il y a une opposition entre ce qui relève du naturel et ce qui appartient au caractère sociétal. C'est au travers de Meursault que l'on voit cette opposition, par exemple quand il est condamné, car, en quelque sorte « il ne veut pas jouer le jeu » ; il dit sa vérité, sa naïveté, le soleil qui l'éblouit... C'est comme si le personnage était condamné, car il n'a pas respecté les codes de la société.
- La justice : c'est avec ce récit que Camus dresse une critique de l'institution judiciaire. Meursault est bien coupable du meurtre, nul ne le doute, mais ce qui est critiqué par l'auteur c'est le fonctionnement du procès.
- L'absurde : Meursault n'affirme jamais rien, comme l'on peut le voir dans Caligula (1944) ou encore dans Le mythe de Sisyphe (1942), deux autres oeuvres de Camus. Mais en même temps, L'Étranger est un récit rempli d'ambigüités qui fait que l'on ne peut pas affirmer que Meursault est un héros absurde.

Les personnages principaux

- Meursault : personnage principal.
- L'Arabe : tué par Meursault.
- Marie Cardona : petite amie de Meursault.
- Raymond Sintès : voisin de Meursault.
- Masson : ami de Raymond.
- Un groupe d'Arabes : dont le frère de la maîtresse de Raymond.
- Le juge d'instruction : il interroge Meursault aussi bien sur son meurtre que sur son âme.
- L'avocat : il cherche plutôt à faire de belles phrases qu'à défendre Meursault.
- L'aumônier : il fait tout pour convertir Meursault avant sa mort.

Bibliothèque communale de Mané

22/10/2022

Résumé d'une œuvre :
Le regard du roi de Camara Laye.

Le Regard du roi est un roman de l'écrivain guinéen Camara Laye écrit en français et paru en 1954 aux éditions Plon. Il s'agit d'un roman allégorique relatant les interrogations et le cheminement mystique d'un homme blanc désargenté en Afrique noire.
Résumé
Première partie : Adramé
Le roman se déroule au xxe siècle, dans un pays d'Afrique dont le nom n'est pas précisé. Dans la première partie, le personnage principal du roman, Clarence, a perdu au jeu tout son argent peu après son arrivée en Afrique et se trouve sans le sou dans la ville d'Adramé. Il décide alors d'aller trouver le roi pour se faire employer à son service. Sur une place publique où le roi doit faire une apparition, Clarence se fraye difficilement un chemin dans la foule compacte venue accueillir le souverain. Il rencontre alors un mendiant étrangement autoritaire qui lui promet de quémander cette faveur pour lui, ainsi que deux jeunes hommes turbulents, Nagoa et Noaga, que le mendiant ne cesse de rabrouer en les traitant de bons à rien. Clarence est fortement impressionné par l'apparition du roi, dont toute la personne revêt des allures de figure mystique. Cependant, le mendiant échoue dans sa requête. Il promet alors à Clarence de lui servir de guide vers le Sud, où le roi vient régulièrement rendre visite à ses vassaux et où Clarence pourrait enfin lui parler.

Tous deux ont cependant affaire au tenancier de l'hôtel de Clarence, à qui ce dernier doit de l'argent. Clarence abandonne à contrecœur sa veste au tenancier de l'hôtel, mais, peu après, des gardes viennent arrêter Clarence sur la réclamation du tenancier qui affirme que Clarence lui a repris le vêtement. Le juge auquel est confiée l'affaire s'avère manifestement corrompu : encouragé par le mendiant, Clarence prend la fuite, rencontre une jeune femme qui l'aide en apparence mais ne fait que le ramener au tribunal où le juge s'avère être son père. Lorsque l'affaire s'arrange finalement, Clarence découvre que ce sont Nagoa et Noaga qui ont dérobé la veste.

Enfin, Clarence et le mendiant se mettent en route, accompagnés de Nagoa et Noaga qui rentrent dans leur village au sud. La traversée de la forêt est éprouvante pour l'homme blanc, qui a le sentiment persistant de parcourir chaque jour la même portion de forêt et de s'arrêter chaque nuit dans le même village. Tous quatre finissent par franchir la forêt et arriver au village d'Aziana, où le mendiant intercède en faveur de Clarence auprès du naba et du maître des cérémonies. Durant la soirée où la boisson coule à flots, Clarence surprend une lueur redoutable dans le regard du mendiant et ne comprend pas bien la conversation que ce dernier mène avec un nommé Samba Baloum : il semble avoir été troqué en échange d'un âne que le mendiant utilise comme monture pour repartir, laissant Clarence au village.

Deuxième partie : Aziana

Dans la deuxième partie, « Aziana », Clarence s'adapte peu à peu au mode de vie des villageois. Il fréquente Nagoa et Noaga, Samba Baloum ainsi qu'une femme nommée Akissi. Mais sa vie demeure oisive dans l'attente de la venue du roi, et il se reproche la paresse qui l'envahit. Il passe son temps à discuter en buvant de calebasses de vin, et se rend tout juste un peu utile en tissant du coton de temps en temps. Clarence passe des nuits difficiles où il est tenté de sombrer dans la bestialité. Il est souvent incommodé par une odeur de fleurs qu'Akissi apporte par bouquets dans leur case et qu'il déteste. Clarence soupçonne Akissi de le manipuler, car elle lui semble multiple, jamais tout à fait semblable à elle-même, surtout la nuit. Mais il n'arrive pas à avoir de certitude. Samba Baloum compare souvent Clarence à un coq. Un jour, un procès oppose Samba Baloum au maître des cérémonies et Clarence, qui ne doit normalement pas y assister, convainc Nagoa et Noaga de lui trouver un endroit d'où il pourra regarder discrètement le procès. Mais Clarence finit par devoir fuir pour ne pas être repéré et il passe de toit en toit, jusqu'à apercevoir la cour d'un bâtiment qui n'est autre que le sérail où vivent les femmes du naba. Clarence aperçoit de nombreux jeunes mulâtres dans la cour et conçoit des soupçons, mais on le rassure. Clarence assiste ensuite à la punition du maître des cérémonies, mais exige l'arrêt des coups de bâton devant le naba. Il doit ensuite donner son boubou à Nagoa et Noaga en échange de la ruse qu'ils lui ont indiquée pour assister au procès, mais il se retrouve nu devant le naba. Sur les conseils de Samba Baloum, il demande un autre boubou au naba.

Un jour, Clarence se réveille et ne trouve pas Akissi à son côté. Ses soupçons se renforcent. Il sort et va discuter avec le forgeron Diallo, mais les deux hommes ne parviennent pas à comprendre leurs conceptions divergentes de la justice à propos du supplice du maître des cérémonies. Clarence espèce toujours la venue du roi, tandis que Diallo forge des haches toujours plus parfaites dans l'espoir d'offrir la meilleure au roi. Après s'être disputé avec Diallo, Noaga et Nagoa, Clarence veut quitter le village et part dans la forêt. Il éprouve des doutes croissants sur la réalité de son statut au village et de ses propres faits et gestes pendant les nuits. Saisi peu à peu par l'odeur de la forêt, Clarence tente d'avancer pour s'éloigner du village, mais est effrayé par le spectacle d'une, puis de plusieurs femmes-poissons qui surgissent du fleuve. Entraîné par une pesanteur accablante, il glisse dans le fleuve et progresse parmi des îles de plus en plus rapprochées, toutes hantées par d'inquiétantes femmes-poissons qui le frôlent de leurs seins et lui inspirent un terrible dégoût. Clarence se réveille alors, transporté par Samba Baloum et les deux jeunes gens, qui lui disent qu'il n'a fait que rêvé et que ces femmes n'étaient que de simples lamantins.

Troisième partie : le roi

Dans la troisième partie, « Le Roi », Clarence assiste enfin à la venue du roi à Aziana. Toujours à son attente, Clarence commence à douter que le roi viendra un jour. Il va voir une vieille sorcière, Dioki, qui inspire la plus grande peur à Nagoa et Noaga, afin de lui demander une prophétie sur le roi. Dioki vit à l'écart du village, dans une cuvette naturelle où sa bicoque est infestée de serpents. Clarence fait porter aux deux frères des offrandes pour Dioki et ses serpents. Il la prend pour une vieille f***e, mais se garde de l'offenser par crainte des serpents. Dioki prophétise et Clarence a une vision du roi en route pour Aziana. Il émerge de la vision bouleversé, même si Dioki ne lui a pas dit dans combien de temps au juste le roi arrivera. Clarence soupçonne avoir dû coucher avec Dioki pour obtenir la vision, mais n'en a pas de souvenir clair. Il relate sa vision à Diallo et aux deux frères lorsque les tambours commencent à résonner, annonçant la venue imminente du roi.

Le lendemain est le jour prévu pour la venue du roi. L'attente de Clarence touche à sa fin, mais, le matin, le maître des cérémonies vient lui dire que le naba lui défend de quitter sa case. Clarence, en colère, rapporte les dires du maître des cérémonies à Samba Baloum, qui va aussitôt voir le maître des cérémonies et revient avec des nouvelles rassurantes : Clarence devra seulement s'abstenir de marcher en chaussures sur les tapis disposés sur le chemin du roi. Clarence se lave et fait revenir le maître des cérémonies. L'entretien tourne à la dispute et le maître des cérémonies déclare à Clarence qu'il se voile la face au sujet de ses activités réelles à Aziana : Clarence n'est qu'un coq, qui a été troqué par le mendiant en échange d'un âne ; il est la propriété du naba ; il a engrossé chaque nuit les femmes du sérail du naba et les jeunes mulâtres qu'il a aperçus dans la cour sont bel et bien ses enfants ; il n'a jamais su se rendre utile au village et son attente a été complètement indigne du roi au service duquel il prétend entrer. Mis en colère et profondément affecté par les paroles du maître des cérémonies, Clarence le chasse, puis demeure dans sa case, saisi par de terribles doutes. Samba Baloum, Akissi, Nagoa et Noaga tentent en vain de le convaincre de s'habiller et de sortir voir le roi. Au bout d'un temps indéfini, Clarence regarde par la fenêtre en hublot de sa case et aperçoit le roi assis sous la galerie non loin de sa maison. Son regard croise celui du roi. Subjugué, Clarence s'avance comme dans un rêve tandis que sa case s'effondre derrière lui. Dans la lumière aveuglante qu'émet la personne du roi, Clarence sort nu sur l'esplanade et rejoint le roi, qui l'accueille contre son cœur et l'enveloppe dans son manteau pour toujours.

Sctic Dpeppnf Sanmatenga

.          ⛔ 𝗣𝗘𝗧𝗜𝗧𝗘 𝗔𝗡𝗔𝗟𝗬𝗦𝗘 𝗗𝗘 ⛔       "𝗠𝗮𝗱𝗮𝗺𝗲 𝗕𝗼𝘃𝗮𝗿𝘆" 𝗱𝗲 𝗚. 𝗙𝗹𝗮𝘂𝗯𝗲𝗿𝘁                 _____________________             ...
07/10/2022

. ⛔ 𝗣𝗘𝗧𝗜𝗧𝗘 𝗔𝗡𝗔𝗟𝗬𝗦𝗘 𝗗𝗘 ⛔
"𝗠𝗮𝗱𝗮𝗺𝗲 𝗕𝗼𝘃𝗮𝗿𝘆" 𝗱𝗲 𝗚. 𝗙𝗹𝗮𝘂𝗯𝗲𝗿𝘁
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1 - 𝗟𝗲 𝗽𝗿𝗼𝗷𝗲𝘁

Maxime du Camp et Louis Bouilhet, après une lecture de La Tentation de saint Antoine, conseillent à Flaubert d’oublier toutes ces « divagations », et l’invitent, pour vaincre cette « invincible tendance au lyrisme », à se limiter à un sujet plus prosaïque, l’histoire, par exemple, de M. Delamare, qu’ils avaient connu par l’intermédiaire du père de Flaubert. Flaubert se lance alors dans ce pensum thérapeutique, pour dompter en lui le goût de l’épanchement, à une époque où, de toutes façons, le romantisme est entré en France dans l’ère du soupçon. Après quelques années d’un travail acharné et laborieux, s’inspirant en effet de l’affaire Delamare, il publie, en 1857, Madame Bovary, aussitôt accusée d’immoralité, comme Les Fleurs du mal. Mais le procès, que Flaubert gagne, ne peut que servir le succès éclatant du roman.

2 - 𝗟𝗲 𝗿é𝘀𝘂𝗺é

Un jeune homme médiocre et laborieux devient finalement médecin : Charles Bovary épouse en secondes noces Emma Rouault. Cette jeune fille croit trouver dans le mariage les félicités romanesques* qu’elle avait jusqu’alors rêvées. Mais la médiocrité de son époux, de son entourage, à Tostes, puis à Yonville, lui fait perdre toute énergie. Elle se jette alors avec fougue dans la passion qu’elle éprouve pour Léon, un jeune clerc de notaire. Après le départ de Léon, elle rencontre Rodolphe, un dandy*, qui préfère bientôt l’abandonner à ses désirs exaltés et impérieux. Elle retrouve Léon, mais elle se lance dans des dépenses luxueuses, et bientôt, accablée de dettes, de fatigue et de remords, elle se su***de à l’arsenic. Charles Bovary ne t**de pas à la suivre dans la mort, laissant orpheline la petite Berthe.

3 - 𝗟𝗲𝘀 𝗽𝗲𝗿𝘀𝗼𝗻𝗻𝗮𝗴𝗲𝘀

« Elle avait lu Paul et Virginie » : Emma Bovary est cette jeune femme qu’une enfance bercée de rêveries romanesques* a rendue inapte à la médiocrité bourgeoise. L’influence d’une éducation religieuse, la bêtise, la lâcheté ou la méchanceté des hommes qui l’entourent, la conduisent à une double faillite financière et amoureuse. Charles Bovary, élève médiocre, médecin médiocre, fera un époux médiocre, généreux, pourtant, et brave avec cela, mais incapable de comprendre le mal dont souffre son épouse. Il n’a pas, après la mort d’Emma, de raison de lui survivre : il ne lui survit pas. Emma croit trouver mieux ailleurs : elle se trompe. Finalement, les grands vainqueurs du roman sont Homais et Lheureux. La bêtise sentencieuse du pharmacien et la cupidité sournoise du commerçant triomphent dans cette société bourgeoise. L’arsenic du premier, et l’argent que réclame le second, condamnent Mme Bovary, et ses rêves de bonheur.

4 - 𝗨𝗻 𝗿𝗼𝗺𝗮𝗻 𝗿é𝗮𝗹𝗶𝘀𝘁𝗲

Certes oui. Le lecteur y retrouve le motif balzacien de la vie de province et des études de mœurs. Le milieu, les conditions sociales et psychologiques sont présentées avec précision par l’auteur. Le livre est en quelque sorte une chronique et une peinture de son temps : les nobles, les notables, les bourgeois, les paysans, les hommes, les femmes, la ville, la campagne, tout y est présent, en sa place fixée. C’est ici le thème réaliste de la mal mariée, qui donne lieu à un roman de l’adultère. Avec ce personnage exemplaire et si représentatif qu’est Emma Bovary, Flaubert pouvait affirmer à juste titre : « Ma pauvre Bovary souffre et pleure dans vingt villages de France. »

Roman de la désillusion, école du désenchantement, Madame Bovary est aussi une éducation sentimentale en faillite, qui par là même, n’est pas sans rappeler la propre expérience de l’auteur : « Madame Bovary, c’est moi ! », disait-il en effet.

5 - 𝗟𝗲 𝘀𝘁𝘆𝗹𝗲

Le style est pour Flaubert « une manière absolue de voir les choses ». Le monde qu’il peint, d’une part, et ses impressions personnelles, d’autre part, sont tenus à distance par le travail du style, la médiation du regard, et les changements de perspective. Les descriptions, fouillées, minutieuses, abondent ; ce n’est pas sans raison. La précision du texte décrit la vérité du monde, et la banalité du monde explique la désillusion d’Emma. Ce sujet mélodramatique, les déceptions amoureuses d’une jeune femme, est coulé dans une langue qui s’y refuse, et c’est cette tension qui fait aussi la beauté du roman. « Je me suis efforcé d’aller dans l’âme des choses », écrit Flaubert, mais sans céder aux facilités du lyrisme. Ce style très personnel est en même temps impersonnel, car, conclut Flaubert, « l’artiste doit être dans son œuvre comme Dieu dans la création, invisible et tout-puissant : qu’on le sente partout, mais qu’on ne le voie pas ».
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.                𝗣𝗘𝗧𝗜𝗧𝗘 𝗔𝗡𝗔𝗟𝗬𝗦𝗘 𝗗𝗘     ⛔  "𝗟𝗮 𝗣𝗲𝘀𝘁𝗲" 𝗱'𝗔𝗹𝗯𝗲𝗿𝘁 𝗖𝗮𝗺𝘂s ⛔                ________________________           ...
03/10/2022

. 𝗣𝗘𝗧𝗜𝗧𝗘 𝗔𝗡𝗔𝗟𝗬𝗦𝗘 𝗗𝗘
⛔ "𝗟𝗮 𝗣𝗲𝘀𝘁𝗲" 𝗱'𝗔𝗹𝗯𝗲𝗿𝘁 𝗖𝗮𝗺𝘂s ⛔
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1- 𝗣𝗿é𝘀𝗲𝗻𝘁𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻

Dans les œuvres qui forment le cycle de l’absurde, Albert Camus, prenant acte du « divorce » entre l’homme et l’univers, montre la tragédie de notre condition humaine. Mais avec la guerre, il prend conscience de la nécessité de dépasser l’absurde. Il s’engage dans la Résistance, et travaille à un cycle de la révolte, dont La Peste est le premier jalon.

Oran, Algérie. Les rats meurent dans les rues, puis un homme succombe, puis un autre : c’est la peste. La ville est mise en quarantaine, les portes sont fermées, les habitants prisonniers. Le docteur Rieux et ses amis tentent de combattre le fléau, dont l’extension quotidienne rend la mort à la fois atroce et monotone. Les habitants réagissent diversement. Certains prêtent une oreille avide et angoissée aux prêches du père Paneloux, d’autres tentent au contraire de se divertir. Mais la peste frappe partout. Seule vaut la patiente et morne résistance de ceux qui, modestement, s’opposent au mal. Puis le nombre des victimes diminue. L’épidémie s’achève enfin.

2 - 𝗘𝘁𝘂𝗱𝗲 𝗼𝗻𝗼𝗺𝗮𝘀𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲

Les personnages du roman incarnent des attitudes diverses face au mal, et face à l’existence. Rieux, docteur et narrateur, est celui qui panse, et qui pense. Il s’engage, et met sa science au service des hommes, sans gloire héroïque cependant. Il fait son travail, voilà tout. Il connaît la misère. Tarrou, son voisin et ami, combat lui aussi la peste. Il a une morale : la compréhension. Une question l’intéresse : « Peut-on être un saint sans Dieu, c’est le seul problème concret que je connaisse aujourd’hui. » Mais il ne survivra pas à l’épidémie.

Grand est un modeste employé de mairie, qui tient le compte des victimes – triste fonction. Il ne cesse de remanier l’éternelle première phrase de son roman. Pourtant, le narrateur affirme que s’il fallait un héros à son récit, il choisirait Grand : « ce héros insignifiant et effacé qui n’avait pour lui qu’un peu de bonté au cœur et un idéal apparemment ridicule. Cela donnera à la vérité ce qui lui revient, à l’addition de deux plus deux son total de quatre, et à l’héroïsme la place secondaire qui doit être la sienne, juste après, et jamais avant, l’exigence généreuse du bonheur. »

Mais la peste a aussi ses partisans. Cott**d qui, au début du récit tente de se su***der, dès que la peste survient, se porte mieux. Il profite de la situation pour ses petites affaires. Quand au contraire, l’épidémie faiblit, il devient fou, et, recherché par la police, il tire sur la foule.

3 - 𝗘𝘁𝘂𝗱𝗲 𝘁𝗵é𝗺𝗮𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲

Le mal est bien sûr le thème dominant du récit. Or « le fléau n’est pas à la mesure de l’homme ». Il est froid, invisible, impersonnel. La peste frappe aveuglément. Le jeune enfant du juge Othon ne peut y échapper. « Celui-là du moins était innocent, vous le savez bien », dit Rieux au père Paneloux. Celui-ci, en effet, veut voir dans la peste un châtiment divin pour les fautes humaines. Mais une pareille attitude indigne le docteur. Chercher un sens au mal, pour se rassurer, cela peut se comprendre. De là à le justifier ! Pour lui, le mal est absurde. Certains cherchent à expliquer le mal ; lui cherche à le combattre. Dans l’urgence, les préoccupations métaphyques doivent céder le pas aux nécessités pratiques.

Face à l’absurde, Rieux répond par la révolte, mais une révolte active. Il fait, avec tous ses amis, l’expérience de la fraternité dans l’action, pour retrouver, peut-être, le bonheur. Mais le journaliste Rambert désire quitter secrètement la ville, pour rejoindre sa femme. Rieux, qui lui aussi, se trouve séparé de son épouse par les circonstances, semble presque l’y encourager, car il désire « faire quelque chose pour le bonheur ». Mais Rambert abandonne son projet, car « il peut y avoir de la honte à être heureux tout seul ». Renonçant à sa lâcheté égoïste, ce journaliste comprend la supériorité de la solidarité.

4 - 𝗣𝗼𝗿𝘁é𝗲 𝗱𝘂 𝗿𝗼𝗺𝗮𝗻

Dans un roman écrit dans l’immédiat après-guerre, la ville d’Oran, attaquée par le fléau, est manifestement une allégorie* de la France assaillie par l’Allemagne nazie. C’est sans doute pourquoi il y a si peu d’Arabes dans cette ville algérienne que peint Camus, et pour eux l’occupant était moins à cette époque l’Allemand que le Français. Mais au-delà de cette lecture politique, l’œuvre prend une dimension métaphysique* et universelle, dans la mesure où elle prétend évoquer la condition humaine dans son entier. En effet, à la fin du récit, Rieux, qui se révèle alors comme le narrateur du récit, explique qu’il n’y a pas de « victoire définitive », et il appelle à la vigilance. Le mal, seulement endormi, peut ressurgir, « pour le malheur et l’enseignement des hommes ». Le roman est donc une leçon, un sermon, mais de style humble, honnête, rarement lyrique*, une sorte de témoignage, « pour ne pas être de ceux qui se taisent, pour témoigner [...] qu’il y a dans les hommes plus de choses à admirer que de choses à mépriser ».
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𝗬. 𝗞𝗔𝗛𝗟𝗢𝗠

17/09/2022

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Aujourd’hui je répondrai à une question qui m’est fréquemment posée par les parents: « comment initier son enfant à la lecture? »

Avant tout propos il est important d’énumérer quelques bienfaits de la lecture:

La lecture permet de stimuler l’imaginaire, de développer la patience et la capacité de concentration, de développer l’empathie, d’accumuler des connaissances, d’enrichir son vocabulaire, son expression et son orthographe, etc.

COMMENT INITIER VOTRE ENFANT A LA LECTURE?

1- Lisez! puis lisez avec votre enfant!

Il est important que vous soyez vous-même un familier de la lecture car le premier moyen d’apprentissage de l’enfant est l’imitation. Lorsque votre enfant vous verra lire, il/elle aura envie de faire comme vous.
Ainsi vous pourrez plus facilement intégrer des séances de lecture à votre routine familiale. Faites de la lecture un moment privilégié que vous partagerez avec vos enfants. En plus cela vous rapprochera.

2- Demandez lui souvent de vous lire une courte histoire. S’il vous plait soyez patient.e…Allez à son rythme. Vous lui permettrez d’améliorer par la même occasion sa diction. (Petite anecdote: j’ai passé toute mon enfance et mon adolescence à lire à haute voix les journaux quotidiens pour papa! Il faut dire que ce monsieur m’a bien exploité! (Rire) ).

3- Offrez lui des livres intéressants. Pour un début je conseille toujours les livres de contes. (Experience personnelle: Mon amour pour les contes m’ont amené à m’accoutumer à la lecture dès mon plus jeune âge.)

4- Montrez lui concrètement à quoi sert la lecture. (Par exemple: lire un journal permet d’avoir des informations. Lire un livre d’histoire nous apprend l’histoire, lire un livre de recettes pour cuisiner de bons gâteaux , etc.).
Chaque livre a quelque chose à nous apporter.

5- Emmenez votre enfant à découvrir des écrivain(e)s qui pourraient l’inspirer. Plus un enfant admire une personne, plus il s’intéresse à son domaine d’activité.

6- Demandez toujours à votre enfant les résumés de ses lectures. Discutez avec lui/elle des sujets abordés.

7- Pour terminer je vous conseillerai d’amener souvent votre enfant en librairie tout comme vous l’amenez dans une boutique de vêtements. Ainsi l’enfant pour choisir les livres qu’il/elle veut lire.

En espérant que cet article vous soit utile, je vous souhaite un excellent week-end.

Autrice: Yenoudié Rébéka Roxane Soukaïna LANKOANDÉ

Prenez soin de vous!

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LE ROMAN «LE DERNIER JOUR D'UN CONDAMNÉ» DE VICTOR HUGO.Le dernier jour d’un condamné est un roman de Victor Hugo publié...
23/08/2022

LE ROMAN «LE DERNIER JOUR D'UN CONDAMNÉ» DE VICTOR HUGO.

Le dernier jour d’un condamné est un roman de Victor Hugo publié en 1829. Composé de 49 chapitres et 97 pages, ce roman est un récit à la première personne qui adopte des techniques de l’autobiographie, en particulier le journal intime. A travers ce roman, Victor Hugo traite différents thèmes à savoir la liberté ou l’absence de liberté et la peine de mort à laquelle il s’opposait.

Qu’est ce que la peine capitale?

La peine capitale ou la peine de mort est une peine prévue par la loi qui consiste à exécuter une personne reconnue coupable d’un crime capital. La sentence est prononcée par l’institution judiciaire à l’issue d’un procès.

A travers le roman Le dernier jour d’un condamné, Victor Hugo a voulu sensibiliser ses lecteurs au sujet de la peine capitale, ceci en laissant le narrateur nous faire vivre ces derniers moments troublants et angoissants en tant que condamné à mort, son envie de repentir, son amour pour la vie et comment la peine capitale peut affecter sa famille innocente. Selon Victor Hugo, la peine de mort est une abomination pour tous.

Cadre spatio-temporel du roman le dernier jour d’un condamné :

L’histoire du roman le dernier jour d’un condamné se passe à Bicêtre; qui est l’ensemble de grandes prisons de Paris, à la Conciergerie et à l’Hôtel de Ville. Elle commence au moment où le narrateur est condamné à mort jusqu’au moment où il monte sur la guillotine(5) pour être exécuté, ce qui fait une durée de 5 semaines.

LES PERSONNAGES DU ROMAN

Le condamné:
C’est le personnage principal du roman. Son identité n’est pas citée, la raison de sa condamnation non plus. Victor Hugo a voulu laisser son personnage anonyme pour qu’il représente tous les condamnés à mort, qu’ils soient coupables ou pas.

Le personnage principal du roman le dernier jour d’un condamné est une personne ordinaire, croyante, et assez cultivée. Il a une mère, une femme et une petite fille nommée Marie qu’il aime énormément et qui est la seule personne à le visiter, malheureusement elle ne le reconnait pas. Il cite aussi sa première rencontre amoureuse avec une fille de son enfance. Dans le roman, le condamné espère sans y croire une grâce royale qu’il n’obtiendra jamais.

Les geôliers (4):
Ce sont les gardiens de la prison, certain discutent avec le condamné et sont gentils avec lui, contrairement aux autres qui le traitent comme un animal..

La fille du condamné:
Selon le récit du roman, Marie a seulement trois ans au moment où elle visite son papa qu’elle ne reconnait pas. Elle a une grande envie de vivre et croit que son papa est déjà mort, ce qui pousse le père à désespérer.

Son épouse et sa mère:
Ces femmes ne sont pas décrites mais sont citées dans le dernier jour d’un condamné brièvement en référence à la souffrance qu’on leur fait subir à travers la peine de mort.

Le prêtre:
Selon le condamné, cet homme ne parle pas avec son cœur mais récite machinalement ce qu’il dit habituellement aux autres condamnés.

La foule:
Dans le roman le dernier jour d’un condamné, il s’agit de l’ensemble de gens de Paris qui veulent voir cet homme tué. Cette foule est très grande et elle ne veut pas la justice, mais plutôt un spectacle: celui de l’exécution de la peine de mot par la guillotine(5).

RÉSUMÉ DU ROMAN LE DERNIER JOUR D’UN CONDAMNÉ
:
“Le dernier jour d’un condamné” est le journal d’un condamné à mort rédigé pendant les dernières vingt-quatre heures de sa vie et dans lequel il raconte ce qu’il a vécu depuis le début de son procès jusqu’au moment de son exécution. Relatant ses pensées, ses souvenirs de sa vie précédente et ses souffrances, ce journal décrit aussi l’amour du condamné à sa fille et les conditions de vie dans la prison. Il sera exécuté devant la société de Paris et qui profitera du spectacle.

RÉSUMÉ DES CHAPITRES DU ROMAN LE DERNIER JOUR D’UN CONDAMNÉ:

Chapitre 1:
Le condamné fait une comparaison entre son passé et son présent tragique. Le récit du roman nous apprend qu’il est obsédé par l’idée d’être exécuté. Il ne peut pas penser à autre chose à part ce qui l’attend.

Chapitre 2:
Dans ce chapitre, le condamné raconte ce qui s’était passé il y’a 6 semaine lors de son procès. Il décrit sa réaction et l’agitation du public.

Chapitre 3:
Le condamné pense que “tout le monde est condamné à mourir un jour ou l’autre” et commence à accepter l’idée de mourir. Il pense aussi qu’à travers son exécution, il sera libéré de sa souffrance quotidienne.

Chapitre 4:
Dans ce chapitre, le condamné décrit la prison de Bicêtre où il vient d’être transféré.

Chapitre 5:
Il réussi à améliorer ses conditions de prisonnier à Bicêtre à l’aide de ses connaissances en langue latine et à sa flexibilité. Il découvre aussi dans ce chapitre du roman que les autres prisonniers parlaient un langage populaire et vulgaire qu’on appelle l’argot.

Chapitre 6:
Le prisonnier explique pourquoi il veut écrire un journal qui relate ses souffrances, il veut se distraire et décrire sa torture morale et ses angoisses. Le dernier jour d’un condamné nous apprend qu’il contribue d’une manière ou d’une autre à l’abolition de la peine de mort.

Chapitre 7:
Le condamné change d’avis et pense qu’il n’a rien à gagner s’il contribue à l’abolition de la peine de mort après son exécution.

Chapitre 8:
Le condamné ne lui reste presque rien avant son exécution.

Chapitre9:
Le roman « le dernier jour d’un condamné » raconte nous fait part de l’inquiétude du condamné lorsqu’il pense à sa femme, à sa mère et à sa petite fille. Il se dit que sa mère mourra après l’exécution de son fils, que sa femme mourra parce qu’elle a une faible santé, et que sa petite fille deviendra orpheline.

Chapitre 10:
Dans ce chapitre du roman, le condamné fait une description du cachot dans lequel il est emprisonné. Il dit qu’il s’agit d’une très petite cellule de 2 mètres carrés et des murs de pierres. Il arrive à voir les yeux d’un fonctionnaire de garde qui le fixent à travers la petite lucarne.

Chapitre 11:
Le récit du roman « le dernier jour d’un condamné » nous informe que le condamné arrive à déchiffrer des écritures, des noms d’autres condamnés et des dessins sur les murs de sa cellule écrits avec du sang, de la craie ou des crayons. Un dessin en particulier au coin du mur bouleverse notre prisonnier, il s’agit de l’échafaud (5).

Chapitre 12:
Il prend le temps de lire à travers les écritures sur le mur et découvre les noms d’autres condamnés qui ont été emprisonnés dans la même cellule.

Chapitre 13:
Le prisonnier est présent lors du ferrement des forçats. Des prisonniers condamnés aux travaux forcés sont enchaînés. Il décrit leur joie au début, et la chute de leur excitation dès que la pluie tombe. En le voyant, ils lui parlent cordialement. Le condamné s’évanoui.

Chapitre 14:
Après son évanouissement, il se retrouve à l’infirmerie. Il se dit que sa situation est meilleure que celle des forçats.

Chapitre 15:
Le roman « le dernier jour d’un condamné » nous fait part de l’espoir qu’a le condamné d’avoir la grâce royale, mais vu que son procès était en règle et qu’il doit donner l’exemple, il n’obtiendra sûrement pas.

Chapitre 16:
A l’infirmerie, le condamné entend la voix d’une jeune fille chantant une chanson en argot qui parle d’un meurtrier condamné à mort. Le prisonnier est stupéfait par les paroles et en même temps touché par la jolie voix. Il est aussi dégoûté du fait que la prison rend le monde pervers et sale.

Chapitre 17:
Le condamné rêve à maintes reprises de sa fuite tout en traçant un itinéraire, une fois qu’il arrive à destination, il se fait arrêté par les gendarmes.

Chapitre 18:
Un guichetier entre dans la cellule du condamné. Ce dernier comment à douter que c’est le jour de son exécution car le guichetier lui parle avec politesse et courtoisie abusives.

Chapitre 19:
Le guichetier se fait suivre par le directeur de la prison qui vient rendre visite au condamné aussi. Ce dernier est aussi gentil avec le prisonnier. Il s’assure donc qu’effectivement c’est le jour de son exécution.

Chapitre 20:
Le prisonnier voit la prison enferme, garde et verrouille à travers son mélange de ciment, de bois et d’humains.

Chapitre 21:
Le prêtre vient à son tour visiter le condamné très tôt le matin et le prépare à vivre ses dernières minutes. Le condamné répond au prêtre qu’il n’est pas prêt à mourir. Le prêtre est suivi par un huissier qui confirme au condamné qu’il sera exécuté le jour même à la place de Grève.

Chapitre 22:
Le roman relate le transfert du condamné à la conciergerie, il attire les regards des passants et des enfants cours sur ses traces.

Chapitre 23:
Arrivé à la conciergerie, il rencontre le friauche qui sera transféré à Bicêtre et exécuté dans 6 semaines. Ce dernier raconte au prisonnier sa vie et comment il est devenu criminel dès son très jeune page. Le condamné et le friauche s’échangent leurs vestes.

Chapitre 24:
Le prisonnier se rend compte que le friauche lui a pris sa redingote et est furieux contre lui.

Chapitre 25:
Il est dans une autre cellule dans laquelle un gendarme ne le quitte plus. On lui donne de quoi écrire.

Chapitre 26:
Le dernier jour d’un condamné rapporte l’état furieux contre les jurés qui l’ont condamné et qui vont priver un père de sa fille et une fille de son père.

Chapitre 27:
Le condamné est obsédé par la guillotine(5), il essaie d’imaginer comment on l’utilise, et le terrorise.

Chapitre 28:
Le condamné se rappelle avoir déjà vu la guillotine (5), il dit que c’est une sorte d’estrade en bois rouge.

Chapitre 29:
Il se révolte contre la peine capitale et préfère les travaux forcés.

Chapitre 30:
Dans le roman « le dernier jour d’un condamné », le prisonnier décrit le prêtre comme étant une personne douce et charitable avec les prisonniers. Il réconforte le condamné. Mais ce dernier pense qu’il ne fait que répéter les mêmes mots à tous les condamnés, ce qui le laisse indifférent.

Chapitre 31:
Un architecte débarque pour mesurer la cellule et informe le prisonnier que la prison sera restaurée.

Chapitre 32:
On remplace le gendarme qui garait le condamné par un autre plus stupide. Le prisonnier propose à ce dernier de lui donner des numéros gagnants de loterie en échange de ses vêtements. Le gendarme refuse.

Chapitre 33:
Le condamné dans le roman sa première expérience amoureuse avec une petite espagnole qu’il aimait beaucoup et qui a grandit avec lui.

Chapitre 34:
Le prisonnier pense au crime qu’il avait commis et a une forte envie de se repentir. Il n’arrive pas à penser à autre chose à part son exécution.

Chapitre 35:
Le condamné pense à toutes ces personnes qui sont toujours en vie.

Chapitre 36:
Le prisonnier raconte le jour où il est parti voir la cloche de Notre Dame de Paris.

Chapitre 37:
La narration du roman décrit brièvement l’hôtel de ville.

Chapitre 38:
Il reste 2 heures et 45 minutes à vivre au condamné. Il a mal partout.

Chapitre 39:
Le condamné se demande comment des gens puissent dire que sous la guillotine (5) on ne souffre pas, sachant qu’aucun condamné déjà exécuté ne peut affirmer ceci. Il a envie de faire comprendre à ces gens que la souffrance du condamné commence dès que le procès soit prononcé.

Chapitre 40:
Le jeune détenu pense au roi qui est le seul ayant le pouvoir de lui sauver la vie. Il lui suffit de signer son arrêt. Il espère toujours.

Chapitre 41:
Le condamné pense à la vie après la mort et se confesse auprès du prêtre.

Chapitre 42:
Il dort et fait un cauchemar dans lequel une vieille dame le mord, il se réveille en sursaut plein de sueur froide.

Chapitre 43:
Le condamné est visité par sa petite fille qui le choque car elle ne le reconnait pas. Elle dit que son papa est déjà mort. D’après le récit du roman, le condamné est désespéré.

Chapitre 44:
Il essaie de s’habituer à l’idée de mourir malgré le désespoir dans lequel sa petite fille l’a poussé.

Chapitre 45:
Il pense à ces gens qui seront présents lors de son exécution et se dit que quelques uns parmi eux le suivront probablement.

Chapitre 46:
Le prisonnier a envie d’écrire à sa petite fille quelques pages pour se justifier auprès d’elle.

Chapitre 47:
Dans ce chapitre du roman, l’éditeur nous informe que les feuillets sont perdus ou alors, le prisonnier n’avait pas assez de temps pour les rédiger.

Chapitre 48:
Dans une chambre de l’hôtel de ville, on vient informer au condamné qu’il est temps. On lui coupe les cheveux et on lui lie les mains. On se prépare pour l’emmener alors à la place de Grève devant une foule de gens qui attendent avec impatience qu’on l’exécute.

Chapitre 49:
Le prisonnier demande qu’on lui accorde la grâce mais on le laisse seul dans la cellule avec le garde, puis on vient le chercher à la fin du roman.

LE DERNIER JOUR D'UN CONDAMNÉ, QUELQUES DÉTAILS DU ROMAN:

(1): Bicêtre
Bicêtre était un hôpital que Louis XIII fut construire pour les militaires invalides. Il devint un asile pour les personnes atteintes de maladies mentales, puis devint une prison parisienne. Aujourd’hui, il est redevenu un hôpital.

Bicêtre en tant que prison. Les condamnés sont rivés à la même chaîne par le cou.

(2) Ferrage:
A l’époque de Victor Hugo, les forçats (les condamnés aux travaux forcés) étaient ferrés par une chaîne et envoyés à Toulon, l’un des célèbres bagnes français (lieux où l’on renfermait les forçats à la chaîne après les travaux forcés).

(3) La conciergerie:
La conciergerie est une prison qui était autre fois le palais de la cité, la résidence et le siège du pouvoir des rois de France. Aujourd’hui, elle est devenue le palais de justice.

Dans le roman, le condamné a été transféré de Bicêtre. Il y rencontre le friauche avec qui il échange sa veste. On lui donne une table et de quoi écrire, et il se met à sa rédaction.

(4)Geôlier:
Un geôlier est celui qui garde le prisonnier ou le concierge d’une prison autrefois.

(5) Échafaud/Guillotine:
Il s’agit d’une machine de conception française et qui fut utilisée pour l’application officielle de la peine de mort.

VIE DE L ’AUTEUR DU ROMAN LE DERNIER JOUR D’UN CONDAMNÉ:

Victor Hugo est un poète, dramaturge et romancier français, né le 26 Février 1802 à Besançon. Ses romans les plus connus sont : “Notre Dame de Paris” et “Les Misérables”. Ce génie ambitieux et acharné de la littérature française écrivait avec puissance tout ce qui est beau et tout ce qui laid dans la vie, dans le but de défendre une cause, sensibiliser ses lecteurs ou juste par pur plaisir d’exprimer ses idées et ses sentiments. Appelé “Chef du Romantisme”, Victor Hugo est mort à Paris en 1885 à l’âge de 83 ans...

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