Santé et bien-être

Santé et bien-être Nous allons parler sur la santé et bien-être chez les humains

09/05/2022

Dans ce texte je vais vous parler qu’est-ce que la toxicomanie. La toxicomanie, c’est un problème qui est relié à la dépendance de plusieurs drogues et qu’ils ont des maux physiques ou psychiques.

La Toxicomanie
c’est quoi ??
La toxicomanie est un phénomène complexe et multidimensionnel. Elle se caractérise principalement par une perte de contrôle sur la consommation des produits psychotropes tels que l’alcool, les drogues illicites et les médicaments qui peut accompagner d’une série de symptômes au plan physiologique, psychologique et social. La toxicomanie devient en quelque sorte un mode de vie. ( Cormier, D. (1984). Toxicomanies: style de vie, édition Gaetan Morin, Boucherville).

La dépendance à l’alcool, aux autres drogues ou aux médicaments se développe de façon progressive, plus ou moins rapidement selon le produit ou les produits consommés et les caractéristiques de chaque individu. La personne en arrive à devoir augmenter les doses pour obtenir les mêmes effets et elle ressent différents symptômes de sevrage si elle essaie d’arrêter sa consommation: des malaises ou des douleurs physiques, de l’anxiété ou un état dépressif par exemnple, et ce, tout dépendant du produit consommé.

La consommation peut entraîner des problèmes de santé et de nombreuses difficultés dans les relations interpersonnelles. La personne rencontre des problèmes d’adaptation et d’intégration sociale.

Le développement de la toxicomanie chez une personne est attribuable à tout un ensemble de facteurs. 1. Facteurs génétiques: il se peut que certaines personnes soient génétiquement plus vulnérables aux propriétés toxicomanogènes des drogues. 2. Interaction des drogues avec le cerveau: Les personnes qui prennent de l’alcool ou des drogues en consomment parce que ces substances stimulent le cerveau et leurs procurent un sentiment de bien-être. Cette gratification pousse à répéter l’expérience. Toutes les substances susceptibles d’engendrer une dépendance stimulent la production de dopamine, une substance chimique présente dans le cerveau qui est associée à la récompense et au plaisir.

Milieu social: la situation à la maison, le quartier, ou dans la collectivité où ce qu’on vit et où on va à l’école, ou le lieu de travail peuvent avoir une incidence sur le risque d’avoir des problèmes d’abus d’alcool et de drogues. On peut en dire autant dans l’attitude de l’entourage et de la famille ainsi que la façon dont on perçoit la consommation d’alcool et de drogues au sein du milieu culturel.

Questions liées à la santé mentale: Des recherches ont démontré que plus de la moitié des personnes ayant un trouble de santé mentale lié à la consommation d’alcool et de drogues ont éprouvé également eu ou ils auront des problèmes de santé mentale au cours de leur vie, particulièrement ils vivront de l’angoisse ou la dépression. Pour ces personnes, même une petite quantité d’alcool ( par exemple; un verre ou deux verres ) peut compliquer leurs problèmes. Composer avec ses pensées et ses sentiments: Certaines personnes consomme de l’alcool ou des drogues pour composer avec leurs émotions ou avec des situations pénibles. Les chercheurs ont voulu tentés éclaircir les causes complexes qui sont liés aux problèmes d’alcool et l’abus des drogues. Pour ce faire, on peut maintenant déterminer les facteurs susceptibles de vouloir causer ces problèmes et ceux qui se protègent pour de tels problèmes reliés à l’alcool et à la drogue. Comme la consommation d’alcool et de drogues commence souvent pendant la jeunesse, les chercheurs se sont concentrés sur ce groupe d’âge.

La théorie de l’assuétude nous aide à comprendre comment se développe et se maintient le cycle de la dépendance.

Dès 1960, l’organisation mondiale de la santé (OMS) recommande de lui préférer le terme dépendance, selon les experts de cet organisme, moins imprécis. En psychiatrie, ce sont les notions de recherche du plaisir d’aliénation qui sont au centre de la définition, la toxicomanie se définit selon trois axes: plaisir, contrainte et toxicité.

En ce sens, si la dépendance peut aussi être psychologique, la dépendance est simplement physique. La principale différence est que si la dépendance a l’intention d’améliorer, la condition de l’individu, dans la toxicomanie, c’est le contraire lorsqu’un individu n’atteint qu’un niveau plus élevé d’automutilation.
Le cycle de l’assuétude ( dépendance)
La théorie de l’assuétude ou « dépendance » élaborée par Stanton Peele (L’expérience de l’assuétude, Montréal, Presses de l’Université de Montréal 1982) repose sur l’interrelation entre les facteurs physiques, psychologiques et sociaux de la personne et le rôle que la substance (ou le comportement) occupe dans la vie de celle-ci. Cette théorie peut s’appliquer à toute forme de dépendance dont celle du jeu pathologique par exemple.

La dépendance ou l’assuétude se développe graduellement. La consommation, qui au départ était associée au plaisir, occupe lentement une place de plus en plus grande. Lorsque la personne vit un stress, une tension, un besoin, elle se tourne vers la consommation pour éviter de faire face à ses difficultés. Quand la personne utilise de plus en plus souvent ce même moyen, malgré les conséquences négatives qui l’accompagnent, elle risque de développer une dépendance.

Comment distinguer une consommation “pour le plaisir” d’une consommation problématique? Il existe quatre critères principaux qui peuvent aider à déterminer s’il y a dépendance ou non :

L’assuétude doit être comprise comme un continuum Tout d’abord, il faut comprendre que le niveau de dépendance peut varier d’une personne à l’autre, d’une situation à une autre. En effet, une personne peut se sentir particulièrement vulnérable à un moment précis de sa vie (suite au décès d’un proche, à une séparation, un échec, etc) et ne pas vivre de dépendance à d’autres moments.
L’assuétude détourne la personne de tous ses autres centres d’intérêt Graduellement, ce qui était important pour la personne est mis de côté au détriment de sa consommation. Celle-ci devient le centre de sa vie au point de réduire et d’éliminer toutes les autres activités susceptibles de lui fournir de la satisfaction.
L’assuétude n’est pas une expérience agréable La consommation n’entraîne plus de plaisir. Au contraire, elle est utilisée pour atténuer sa peine, son angoisse ou pour tenter de se libérer de sa peur et de sa culpabilité.
La personne se sent incapable de cesser sa consommation même si elle est destructive pour elle La personne ne choisit plus mais subit la consommation. Elle a remis le contrôle de sa vie dans un objet extérieur (alcool, drogues, médicaments, etc.) qui oriente son existence.
La réadaptation
Toute personne, selon sa situation ou bien de son environnement, doit développer des habiletés pour faire face à ce nouveau changement. La personne qui est toxicomane ou elle a un haut risque de toxicomanie, ne peut ou pas avoir développé un mécanisme sain d’adaptation, lui permettant une sécurité et un confort pour qu’il puisse agir dans l’environnement. Comme le met en lumière le cycle de la dépendance présenté chez la personne dépendante à des substances psychoactives qui lui permettent de modifier sa perception de l’environnement que plutôt d’agir sur celui-ci. Il peut s’agir d’un mécanisme d’adaptation inadéquat.

Les interventions qui peuvent être réalisées aux services de réadaptation en dépendance doit consister à développer chez la personne des capacités ou des modes d’adaptation. La réadaptation est donc un processus d’évolution personnelle qui permet à la personne toxicomane qui désire, de reprendre d’une façon progressive le pouvoir sur sa vie et permettre de se reconstruire ainsi pour qu’elle aille un équilibre physique, psychologique et social. Elle doit se permettre un développement de compétences favorisant un bien-être personnel et des rapports interpersonnels et sociaux plus confortables. Le milieu de vie et familiale sont des dimensions fondamentales à considérer dans le cheminement de la personne et le traitement tient également compte des caractéristiques particulières des individus.

La réadaptation doit être un apprentissage et de réapprentissage. Il s’agit de l’élaboration d’un projet de vie par lequel une personne retrouve son pouvoir de décider et d’agir sur elle-même et sur son environnement.

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09/05/2022

Problème de santé mentale auprès des jeunes et les conséquences de la pandémie
Le sujet dont je vais parler dans cette article, consiste sur la santé mentale auprès des jeunes et les conséquences que la pandémie a eu sur eux. dans cette article, je vais élaborer tout ce qui attrait sur la santé mentale.

Hausse des problèmes de santé mentale chez les jeunes
Depuis les dernières années, il y a eu une forte hausse sur la santé mentale auprès des jeunes adolescents et adolescentes. Le portrait s’est assombri : les jeunes sont plus nombreux que lors de la première édition de l’enquête, en 2010–2011, à éprouver des problèmes de santé mentale et à se médicamenter pour les soigner.

En six ans, la proportion d’élèves dans un « niveau élevé » de détresse psychologique a bondi de 21 à 29 %. Ceux souffrant de troubles anxieux sont passés de 9 % à 17 %. Près d’un élève sur quatre (23 %) vit un trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité, alors qu’ils étaient 13 % en 2010–2011.

Mauvaise habitudes

Des chiffres qui n’étonnent pas Jean-François Bélair, pédopsychiatre à l’Institut universitaire en santé mentale Douglas. C’est un constat qu’il fait au quotidien avec ses jeunes patients. « Ils se couchent t**d, perdus sur les réseaux sociaux. Ils se lèvent donc plus t**d et n’ont pas le temps de déjeuner. Ils vont manger de la malbouffe plutôt qu’une pomme en collation. Ils font peu de sport, ont peu de loisirs. On combine tout et ça peut entraîner des problèmes cognitifs importants. »

29%

des jeunes du secondaire souffrent d’un niveau élevé de détresse psychologique, selon une étude de l’institut de la statistique du Québec

Et l’enquête de l’ISQ lui donne raison. « Les élèves qui dorment moins que la durée de sommeil recommandée sont plus nombreux à présenter un niveau élevé de détresse psychologique (37 %) que ceux dormant le nombre d’heures recommandées (25 %) ».

L’étude démontre aussi que leurs habitudes alimentaires se dégradent. Un peu plus de la moitié (58 %) déjeunent avant l’école, et 72 % déclarent avoir mangé de la malbouffe au moins une fois dans la semaine. Quant au sport, en combinant leur activité physique de loisir et de transport pour se rendre à l’école, moins du tiers des élèves se considèrent comme actifs, tandis qu’un jeune sur cinq se range parmi les sédentaires.

Pourtant, bouger est essentiel aux yeux du pédopsychiatre Jean-François Bélair« L’activité sportive aide à gérer l’anxiété. Il ne faut pas non plus minimiser l’importance des loisirs, ce sont des activités valorisantes qui vont les aider à se sentir bien dans leur peau. »

Un meilleur accompagnement

De son côté, la directrice du Mouvement Santé mentale Québec, Renée Ouimet, estime que les enfants subissent trop de pression de la part des adultes qui les entourent, ce qui n’aide en rien leur santé mentale. « On vit dans une société de performance, et dès la petite enfance, on nous en demande beaucoup. Il faut de bonnes notes, faire des activités parascolaires, être impliqué, avoir des amis. Certains parents et enseignants ont des exigences énormes », constate-t-elle.

A son avis, les parents devrait avoir moins d’attentes, mais passer plus de temps avec leurs enfants.« C’est pendant un repas ou une activité ensemble que les jeunes aborderont leurs petits malheurs. Comme adulte, on doit être un pilier dans leur vie. »

On vit dans une société de performance, et dès la petite enfance, on nous en demande beaucoup. Il faut de bonnes notes, faire des activités parascolaires, être impliqué, avoir des amis. Certains parents et enseignants ont des exigences énormes.

— Renée Ouimet

« Les adultes ont la maturité qui leur permet d’avoir un certain recul. C’est à eux de rassurer les jeunes et de leur apprendre à relativiser », renchérit la présidente de l’Ordre des psychologues du Québec, Christine Grou. Si son but n’est pas de mettre la faute sur les adultes, elle croit essentiel de les sensibiliser à la réalité des jeunes.

Et lorsque les problèmes dépassent leurs compétences, c’est aux experts de leur venir en aide. « Malheureusement, les professionnels dans les écoles sont en nombre insuffisant pour aider les jeunes », regrette-t-elle.

La faute aux réseaux sociaux?

Le pédopsychiatre Jean-François Bélair ne partage pas entièrement leur opinion. Il donne l’exemple d’un parent monoparental ou bien d’un couple au travail prenant. « Ces gens-là, j’en vois tous les jours, et ils n’ont juste pas la capacité d’avoir des heures flexibles, des heures disponibles pour passer plus de temps avec leurs enfants. Même s’ils le voulaient, ils ont une famille à nourrir. »

Il constate chez ses jeunes patients que les réseaux sociaux ont davantage d’impact sur leur santé mentale que les exigences de leurs parents. « Les réseaux sociaux créent une pression énorme de performance, car on veut être populaire. Mais à l’adolescence, notre identité — qui on veut être — est en pleine formation. Et l’avis constant des autres sur Internet amène une grande part d’insécurité. Ça rend nos jeunes vulnérables », s’inquiète-t-il.

Les troubles anxieux sont aussi plus répandus. En 2010–2011, ces problèmes touchaient 9 % des élèves du secondaire. Six ans plus t**d, ils étaient 17 %.

Environ 20 % des élèves du secondaire disent avoir reçu un diagnostic du médecin pour un trouble anxieux, une dépression et un trouble alimentaire.

Et selon les données, les filles sont beaucoup plus affectées que les garçons par ces trois troubles. Selon l’ISQ, 22,9 % des filles ont dit avoir reçu un diagnostic de trouble anxieux, contre 11,8 % des garçons.

Par ailleurs, la proportion d’adolescents atteints de troubles du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) a bondi de 13 à 23 pour cent. Cette fois-ci, ce sont les garçons qui sont plus affectés; 27,4 pour cent d’entre eux ont reçu un diagnostic du médecin, contre 18,4 pour cent des filles.

Les médicaments les plus répandus

Pour les problèmes de santé mentale en général, les élèves ont davantage recours aux médicaments pour se soigner, selon les données de l’ISQ.

« C’est très préoccupant, a indiqué Michaël Berthelot. Si les jeunes sont obligés de recourir davantage à des médicaments pour lutter contre leurs problèmes de santé mentale, c’est très préoccupant pour le réseau de la santé et en général, la santé des jeunes. »

En 2016–2017, presque 15 % des élèves prenaient des médicaments pour se concentrer ou se calmer, alors qu’ils étaient près de 8 % six ans plus tôt. Selon les plus récentes données les chiffres sont moins élevés pour la prise de médicaments visant à soigner l’anxiété et la dépression, mais on constate ici aussi une augmentation.

Si 2,6% des jeunes étaient médicamentés pour ces troubles il y a six ans, ils étaient 3,6 % en 2016–2017 — et pour les filles, ce chiffre grimpe à 4,2 %.tes données, chez les garçons, 19 % consommaient ce genre de médicaments.

De bonnes habitudes, et de moins bonnes

Pour les autres indicateurs analysés dans le cadre de cette étude, l’ISQ fait état d’une « baisse significative » de la consommation de drogue, d’alcool et de ci******es.

Les jeunes commencent à consommer de l’alcool plus t**d, et boivent moins souvent et en quantité plus faible. Ils consomment aussi moins de drogue, et de ci******es.

Cependant, leurs habitudes alimentaires semblent se dégrader. Les jeunes sont moins nombreux à consommer la quantité recommandée de fruits et de légumes ou de lait et substituts.

Le nombre d’élèves qui ne déjeunent pas avant d’aller à l’école a aussi augmenté depuis six ans.

Du côté de la santé physique, plusieurs indicateurs n’ont pas changé depuis six ans: environ trois jeunes sur quatre (72 %) se considèrent en excellente santé, et environ 21 % des élèves ont un surplus de poids.

Évolution des Problèmes de santé mentale chez les jeunes*

Troubles anxieux

Filles: 22,9% (11% avant)

Garçons: 11,8% ( 6,2% avant)

Dépression:

Filles: 7,7% ( 5,9% avant)

Garçons: 4,1% ( 3,9% avant)

Troubles alimentaires:

Filles: 3,4% ( 2,5% avant)

Garçons: 1% ( 1,1% avant)

Trouble du déficit d’attention ( avec ou sans hyperactivité):

Filles: 18,4% ( 9,3% avant)

Garçons: 27,4% ( 15,9% avant)

(Problèmes de santé mentale chez les jeunes confirmés par des médecins, selon le sexe. Comparaison entre 2016–2017 et 2010–2011.)
La Presse canadienne

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09/05/2022

Bonjour!
Je sais que cela fait longtemps que j'ai pas écrit des articles car j'ai décidé de penser un peu à moi et prendre soin de moi. Dans les prochains jours je reviendrai écrire des beaux articles que j'en suis sur que vous allez adorer.

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😀
Je vous souhaite la bienvenue sur cette nouvelle page que je viens de créer santé et bien-être.

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