11/30/2024
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Le livre "J'ai mal à mes ancêtres" explore:
la notion de transmission des traumatismes à travers les générations, un concept souvent appelé "mémoire transgénérationnelle".
L’auteur y explique comment les événements non résolus ou les traumatismes vécus par nos ancêtres peuvent se répercuter sur les descendants, influençant leurs comportements, leurs peurs et leurs émotions.
Le livre aborde plusieurs thèmes clés :
1. Transmission des traumatismes : Il décrit comment des événements douloureux comme les guerres, les migrations forcées, les violences familiales ou les secrets de famille peuvent marquer plusieurs générations.
2. Mécanismes de transmission : L'auteur explique comment ces traumatismes se transmettent à travers les comportements, les attitudes, et même potentiellement via des mécanismes biologiques comme l'épigénétique, qui modifie l'expression de certains gènes en réponse à des événements vécus.
3. Symptômes transgénérationnels : On peut reconnaître ces traumatismes par des schémas répétitifs dans les comportements familiaux, des phobies inexpliquées, des sentiments de mal-être ou de culpabilité, et des rêves ou cauchemars récurrents.
Transmission dans l'ADN et reconnaissance des traumatismes
Les traumatismes de nos ancêtres se répercutent sur nous à travers l'épigénétique. Ce champ de la biologie montre que nos gènes peuvent être activés ou désactivés en réponse à des facteurs environnementaux, y compris des stress psychologiques. Ainsi, même si le code génétique ne change pas, l'expression de certains gènes peut être altérée par les expériences de vie de nos ancêtres, affectant potentiellement notre propre réaction au stress ou à la peur.
Du transgénérationnel, nous recevons :
Des croyances limitantes et des loyautés familiales : Ces dernières peuvent nous pousser à répéter des schémas comportementaux pour rester fidèle à la famille.
Des peurs et angoisses inexplicables qui trouvent leur origine dans des événements passés que nous n’avons pas vécus personnellement.
Des non-dits et secrets familiaux qui pèsent inconsciemment sur les descendants.
S’identifier à l’arbre de nos ancêtres
Pour s'identifier à son arbre généalogique, il est utile de :
1. Explorer son histoire familiale en questionnant les membres de la famille, en consultant des archives, et en essayant de comprendre les événements marquants.
2. Analyser les schémas récurrents dans sa famille : Quelles sont les peurs communes, les drames récurrents, ou les rôles qui se répètent (comme celui de victime, de sauveur, etc.) ?
3. Reconnaître et accepter ces influences pour mieux comprendre ce qui nous habite.
Se détacher des schémas toxiques
Pour sortir des schémas toxiques, il faut :
1. Prendre conscience de ces schémas : Les identifier et comprendre leur origine.
2. Travailler sur soi : Avec des thérapies comme l'analyse transgénérationnelle, la psychogénéalogie, ou l'hypnose, on peut explorer ces héritages.
3. Se libérer des loyautés invisibles : Cela peut impliquer de symboliquement “rendre” aux ancêtres ce qui leur appartient, et de se permettre de vivre sa propre vie.
4. Créer une identité unique : Se détacher des attentes familiales pour se construire en tant qu'individu autonome, en adoptant de nouvelles croyances et en se donnant la permission de vivre différemment.
En résumé, le livre "J'ai mal à mes ancêtres" est une invitation à comprendre comment l’histoire de nos ancêtres nous façonne, à identifier les schémas hérités, et à s’en libérer pour mieux vivre notre propre vie.
DK K'IA