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Être le mouton noir : une force pour faire avancer le mondeDans une société où la conformité règne en maître, être le mo...
10/24/2024

Être le mouton noir : une force pour faire avancer le monde

Dans une société où la conformité règne en maître, être le mouton noir est souvent perçu comme un fardeau. Celui qui ne suit pas les règles tacites, qui pense différemment et l’exprime haut et fort, est souvent celui qui dérange. Mais, si on prend du recul, n’est-ce pas justement grâce à ces moutons noirs que l’humanité a progressé ?

L’histoire est remplie de figures marquantes qui, à leur époque, ont été mal comprises, critiquées, rejetées. Socrate, brûlé par les autorités de son temps pour avoir osé questionner la pensée dominante. Galileo Galilei, condamné pour avoir affirmé que la Terre tournait autour du soleil. Et que dire de Rosa Parks, dont le simple geste de refuser de se conformer a allumé l’une des étincelles les plus puissantes de la lutte pour les droits civiques. Ces personnalités ont été vues comme des fauteurs de trouble, des rebelles à écarter. Pourtant, ce sont précisément leurs idées anticonformistes qui ont bouleversé et transformé le monde.

Être un mouton noir, c’est accepter d’être celui qui, par sa différence, remet en question ce qui semble établi. Ce n’est pas seulement une question de rébellion pour le plaisir de déplaire. C’est une forme de courage. Le courage de s’affirmer contre la marée des idées préconçues, le courage d’assumer une vision différente et de la partager avec le monde, malgré le rejet et la critique.

Le mouton noir fait face à l’incompréhension, aux jugements parfois brutaux de ceux qui préfèrent la stabilité du consensus à la turbulence du changement. Mais c’est précisément cette différence qui fait avancer les choses. Les grands mouvements de progrès, les révolutions scientifiques, sociales, et culturelles sont souvent le fruit d’esprits qui ont osé braver les normes de leur temps.

Et ce n’est pas un hasard si ce sont les anticonformistes qui, bien souvent, laissent une empreinte durable. La conformité ne remet rien en question. Elle maintient, protège l’ordre établi. Mais elle ne fait pas bouger les lignes. Les changements, les innovations, les transformations sociales sont le fruit de ceux qui sortent des sentiers battus. Ce sont ceux sur qui on a craché, ceux qu’on a critiqués et moqués, qui ont le plus contribué à l’avancement de l’humanité.

Il faut aussi souligner que, souvent, le mouton noir n’agit pas par simple désir de s’opposer. Il voit ce que d’autres ne veulent pas voir. Il remet en cause ce que beaucoup tiennent pour acquis, car il a l’intuition, voire la conviction, qu’un autre chemin est possible, qu’une autre réalité peut être créée. Cet état d’esprit est précieux, car c’est en questionnant ce qui est qu’on peut créer ce qui pourrait être.

Dans un monde qui valorise l’uniformité, il peut être tentant d’éteindre cette différence pour éviter les conflits ou les regards désapprobateurs. Pourtant, c’est en restant fidèle à soi-même, même lorsque cela dérange, que l’on peut véritablement contribuer à quelque chose de plus grand.

Alors, oui, être un mouton noir est parfois difficile. Mais c’est aussi une position de force. Une force qui ouvre la voie à des idées nouvelles, à des révolutions silencieuses, et à des changements fondamentaux. Ce sont ceux qui dérangent qui ont, en fin de compte, le pouvoir de faire bouger les lignes de l’histoire.

Si vous vous reconnaissez dans ce rôle de mouton noir, sachez que vous portez en vous la capacité de transformer le monde à votre manière. Vous n’êtes pas là pour plaire à tout le monde, mais pour bousculer, questionner, et, peut-être, inspirer.

C’est dans la différence, pas dans la conformité, que se trouve le vrai potentiel d’innovation et de progrès. Soyez fier de ce rôle, et continuez d’avancer, car c’est en dérangeant que l’on peut, un jour, créer quelque chose de profondément significatif.

Imparfaitement vôtre
Steve

Quand Aimer n'est pas synomyme de Conte de Fées.... La philophobie, ou la peur d’aimer et d’être aimé, est une peur prof...
10/18/2024

Quand Aimer n'est pas synomyme de Conte de Fées....

La philophobie, ou la peur d’aimer et d’être aimé, est une peur profonde, souvent enracinée dans des blessures émotionnelles non guéries, issues de l’enfance ou de relations d’attachement perturbées. Là où l’amour est perçu comme une source de bonheur et de plénitude par beaucoup, pour ceux qui souffrent de philophobie, il devient une zone de danger extrême. Ce qui devrait être une expérience exaltante et légère – le début d’une relation – se transforme en une plongée dans l’enfer, une lutte interne qui les consume de l’intérieur.

Derrière cette peur de l’amour se cache un sentiment d’insécurité intense, souvent né de traumatismes émotionnels passés. Les personnes philophobes, ayant vécu des attachements instables ou ayant été confrontées à des trahisons émotionnelles, ressentent une méfiance quasi instinctive envers les autres. Pour elles, aimer ou se laisser aimer expose à un risque insupportable : celui de souffrir à nouveau, de revivre les blessures du passé.

Alors que d’autres s’abandonnent aux joies de la romance naissante, flottant sur un petit nuage rose, la personne philophobe est constamment sur ses gardes, prête à fuir au moindre signe de vulnérabilité. Le bonheur potentiel d’une relation devient un fardeau, une source d’angoisse et de doute. Chaque geste d’affection est scruté, chaque mot est analysé, non pas pour y trouver de l’amour, mais pour détecter la trahison ou l’abandon qui semble inévitable. La peur prend toute la place.

Cette peur empêche de construire des ponts avec l’autre. Là où l’amour exige de la confiance, l’ouverture et une certaine forme de lâcher-prise, la philophobie érige des murs infranchissables. Ces personnes se trouvent souvent piégées dans une boucle destructrice : elles désirent l’amour, mais dès qu’elles s’en approchent, elles ressentent le besoin de s’en éloigner pour se protéger.

Mais tout n’est pas sans espoir. Même si cela semble une réalité excessivement difficile à surmonter, il est possible d’avancer. Les philophobes peuvent, avec du temps, du soutien, et souvent avec l’aide de la thérapie, commencer à déconstruire les mécanismes de défense qu’ils ont bâtis pour se protéger. L’exploration des blessures du passé, des peurs d’abandon ou de trahison, peut permettre de réapprendre à faire confiance, petit à petit.

Apprendre à aimer, pour quelqu’un qui a peur de l’amour, c’est réapprendre à aimer soi-même d’abord. C’est un travail de reconstruction intérieure, pour rétablir cette relation essentielle avec soi, avant de pouvoir l’étendre à l’autre. La clé réside dans l’acceptation que l’amour, malgré ses incertitudes, n’est pas toujours synonyme de danger. Il s’agit de redonner à l’autre la chance d’être une source de soutien, plutôt qu’une menace.

Pour ceux qui traversent cette réalité, il est essentiel de se rappeler qu’il n’y a pas de chemin unique vers l’amour et que chaque pas, aussi petit soit-il, est une victoire vers une plus grande ouverture. Le travail sur soi, la patience, et l’acceptation de sa propre vulnérabilité sont les premières étapes vers une vie amoureuse plus sereine, où le poids de la peur ne dicte plus chaque mouvement.

L’amour est un risque, mais un risque qui, une fois affronté, peut mener à une vie plus riche et plus pleine. C’est une lumière que l’on apprend à apprivoiser, même après des années d’obscurité.

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Steve

Reconstruire son puzzle intérieur : reprendre contact avec soi-mêmeÀ bien des égards, la vie ressemble à un puzzle. Nous...
10/18/2024

Reconstruire son puzzle intérieur : reprendre contact avec soi-même

À bien des égards, la vie ressemble à un puzzle. Nous avançons en tentant d’assembler les pièces, de créer une image cohérente de qui nous sommes. Pourtant, sans une vision claire de ce que cette image devrait être, il est facile de se tromper, de forcer les pièces là où elles ne devraient pas aller. Parfois, dans notre quête d’amour, d’acceptation ou simplement d’appartenance, nous modifions la forme de nos propres pièces, tentant de les faire entrer dans les espaces des autres. Nous devenons alors des versions floues de nous-mêmes, adaptant nos contours pour plaire, pour se fondre, pour être “juste assez” dans les yeux de ceux qui nous entourent.

Mais à quel prix ? Quand nous modifions nos pièces pour les faire correspondre aux attentes externes, nous perdons de vue la véritable image que nous sommes censés former. Nous devenons un puzzle incomplet, confus, avec des pièces qui ne reflètent plus la totalité de notre essence. Au lieu de construire notre image, nous construisons celle que les autres attendent, une image qui n’a parfois rien à voir avec qui nous sommes réellement.

Chaque pièce du puzzle de notre être a son importance. Nos qualités, nos défauts, nos forces et nos vulnérabilités, tout cela forme un tout. Rien ne devrait être mis de côté pour satisfaire une image extérieure. Se perdre dans l’adaptation constante aux autres, c’est s’éloigner de soi, au point de parfois oublier la forme originelle de ses propres pièces.

Alors, vient la question : pourquoi en sommes-nous arrivés là ? Pourquoi avons-nous ressenti le besoin de modifier notre puzzle intérieur pour être aimé ou accepté ? Peut-être que nous avons cru que notre véritable image ne suffisait pas. Que pour être aimé, il fallait être autre chose, quelqu’un d’autre. C’est une quête épuisante, où nous nous abandonnons peu à peu, perdant contact avec la personne que nous étions censés devenir.

Cette prise de conscience est essentielle. Revenir à soi, c’est accepter que certaines de nos pièces ne s’emboîteront jamais dans les puzzles des autres. C’est honorer chaque partie de notre être, même celles qui nous semblent imparfaites. C’est aussi comprendre que l’amour authentique ne demande pas de compromis sur notre identité. Il célèbre le puzzle tel qu’il est, avec toutes ses pièces à leur juste place.

Reprendre contact avec soi-même, c’est un processus. Il s’agit de défaire les assemblages forcés, de réexaminer les pièces, de leur redonner leur forme originelle et de les placer là où elles appartiennent vraiment. C’est un travail patient, parfois douloureux, mais absolument nécessaire pour se retrouver, pour être enfin complet.

En te reconnectant à toi, tu réalises que tu n’as pas besoin de changer pour être aimé. Que ta valeur ne réside pas dans la façon dont tu t’adaptes aux autres, mais dans l’authenticité de ton puzzle, dans l’image unique que tu crées, qui est toi et seulement toi.

Alors, prends le temps de remettre tes pièces à leur place. Cesse de forcer celles qui ne correspondent pas. Et retrouve la beauté de ton image, dans toute son intégrité.

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Steve

La folie de l’argent : une prison dorée?Nous vivons dans une époque où l’argent est au centre de nos préoccupations. Nou...
10/15/2024

La folie de l’argent : une prison dorée?

Nous vivons dans une époque où l’argent est au centre de nos préoccupations. Nous travaillons dur pour en gagner, en pensant que ce sera la clé de notre liberté, de nos rêves, et de notre bonheur. Pourtant, il y a un paradoxe : plus nous courons après l’argent, plus nous nous épuisons, et plus nous avons l’impression de ne jamais en avoir assez.

C’est un cycle sans fin. On rêve de vacances reposantes pour échapper à l’épuisement du quotidien. Mais pour nous offrir ces vacances, nous travaillons plus dur, allongeant nos journées, sacrifiant notre énergie. Arrive alors la logique récompense : un objet, une dépense impulsive pour compenser le stress accumulé, et voilà que notre besoin d’argent grandit encore, nous poussant à travailler encore plus. On se convainc que ce nouvel achat apportera du réconfort, qu’il justifiera les sacrifices faits. Mais souvent, ce n’est qu’une illusion temporaire.

Finalement, ce cycle nous conduit droit vers le point de rupture. Le corps lâche, l’esprit sature. Le vide intérieur est là, malgré les objets et possessions accumulés. Et c’est à ce moment que la prise de conscience peut survenir : ces choses qui nous entourent, ces “récompenses” que nous avons amassées, sont devenues nos geôlières. Nous sommes prisonniers de nos possessions, esclaves du besoin constant de “plus”.

Pourtant, une alternative existe. Et si, au lieu de courir après toujours plus d’argent et de choses, nous choisissions d’en faire moins, de simplifier notre existence ? Parfois, moins peut véritablement signifier plus. Moins de travail frénétique, moins d’accumulation matérielle, moins de distractions. Et en échange : plus de temps, plus de sérénité, plus de moments simples en nature, plus de qualité de vie. Ce n’est pas l’argent qui nous achètera le bonheur ou le temps perdu, mais bien la capacité à vivre avec ce que nous avons, à savourer les petits moments sans pression de courir après l’extraordinaire.

En fin de compte, c’est en retrouvant le goût de la simplicité, de la vie proche de nos valeurs, que l’on peut briser ce cycle de l’épuisement et de l’argent. S’accorder du temps, ralentir, apprendre à apprécier ce que l’on possède déjà, et surtout, retrouver ce qui nous fait vibrer vraiment, en dehors des impératifs matériels. Peut-être que la clé n’est pas de vouloir plus, mais d’apprendre à être heureux avec moins.

Imparfaitement vôtre
Steve

Explorer notre ombre pour se reconstruire : de l’imperfection à la dignitéNous passons souvent notre vie à masquer, refo...
10/08/2024

Explorer notre ombre pour se reconstruire : de l’imperfection à la dignité

Nous passons souvent notre vie à masquer, refouler, ou simplement oublier des parts de nous-mêmes que nous ne jugeons pas dignes de voir la lumière. Ces parties de nous, que l’on peut qualifier d’ombre, sont les traits, les souvenirs ou les émotions que l’on a rejetés parce qu’ils étaient considérés comme faibles, inadaptés ou inacceptables. Pourtant, c’est dans l’exploration de ces parties oubliées que réside une opportunité puissante : celle de nous reconstruire de manière authentique, d’accepter notre pleine humanité, et de nous redonner la dignité que nous méritons.

Nous sommes tous des êtres imparfaits, faits de contradictions. Mais cette imperfection n’est pas une raison de honte. Elle est, au contraire, un témoignage de notre complexité, de notre capacité à ressentir, à expérimenter, et à évoluer. L’ombre ne doit pas être vue comme un ennemi à fuir, mais plutôt comme une partie de nous qui attend d’être réintégrée. Chaque émotion refoulée, chaque souvenir oublié, chaque faiblesse détestée a son rôle à jouer dans notre parcours de vie.

Reconnecter avec les fragments refoulés

Aller chercher ces parties de nous-mêmes que l’on a laissées dans l’ombre demande du courage. Cela peut signifier revisiter des blessures, réévaluer des choix de vie, ou affronter des vérités inconfortables. C’est un chemin parfois douloureux, mais il est nécessaire pour se reconstruire sur des bases solides.

Souvent, ce que nous percevons comme une faiblesse peut s’avérer être une force en sommeil. Par exemple, une hypersensibilité que l’on a longtemps tenté de cacher pourrait se transformer en une capacité à ressentir profondément, à comprendre les autres avec une empathie particulière. Ce qui semblait être une fragilité pourrait devenir une véritable puissance, pour peu que l’on apprenne à l’écouter et à lui donner un espace pour s’exprimer.

Reconnaître la force cachée dans l’imperfection

Il est facile de tomber dans le piège de l’autocritique, de se juger durement pour ce que l’on perçoit comme des défauts. Mais ce processus de jugement n’est souvent que le reflet de croyances extérieures, de conditionnements qui nous éloignent de notre essence. En nous réappropriant ces parties de nous-mêmes, en acceptant l’imperfection, nous nous offrons la chance de redonner un sens à ces fragments oubliés. Il s’agit de les transformer, non pas en essayant de les faire disparaître, mais en leur permettant de trouver leur vraie vocation.

Ce qui semblait être une faiblesse est peut-être une force qui n’a pas encore trouvé sa place. En apprenant à embrasser nos ombres, nous ouvrons la porte à une nouvelle forme de résilience, à une vision plus complète et nuancée de qui nous sommes. Nous nous redonnons ainsi la dignité d’être pleinement humains, imparfaits mais entiers.

Se reconstruire avec authenticité

Se rebâtir avec nos ombres, c’est accepter que notre parcours ne soit pas linéaire ni parfait. C’est reconnaître que la lumière ne peut exister sans l’obscurité, que nos échecs et nos faiblesses font partie intégrante de notre évolution. En nous réconciliant avec notre ombre, nous donnons naissance à une version de nous plus complète, plus équilibrée.

Ce chemin vers l’acceptation de soi est un acte profondément digne. C’est un engagement à cesser de se battre contre soi-même, à honorer chaque partie de notre être, même celles qui nous font peur ou que nous avons appris à détester.

Une dignité retrouvée

Il ne s’agit pas d’un exercice égoïste, mais bien d’un acte de guérison. En reconnaissant nos ombres, nous gagnons une force intérieure qui nous permet de mieux naviguer dans le monde, de mieux nous relier aux autres, et de trouver une paix plus profonde. Cette dignité retrouvée, cette acceptation de soi dans toute sa complexité, devient une source d’inspiration non seulement pour soi, mais aussi pour ceux qui nous entourent.

Alors, quelles sont ces parties de toi que tu as oubliées, refoulées ou détestées ? Que se passerait-il si tu leur offrais aujourd’hui une place dans ta vie ? Peut-être y découvriras-tu une force que tu n’avais jamais soupçonnée. Peut-être que dans cette exploration de l’ombre, tu te redécouvriras digne, complet, et plus fort que jamais.

Imparfaitement vôtre
Steve

L’exercice des dix fèvesEn regardant la série *Astrid et Raphaëlle*, une scène m’a profondément marqué. Astrid, une jeun...
09/16/2024

L’exercice des dix fèves

En regardant la série *Astrid et Raphaëlle*, une scène m’a profondément marqué. Astrid, une jeune femme autiste, reçoit un exercice pour gérer ses crises panique. On lui remet 10 fèves, dont elle devra en retirer une, chaque fois qu’elle ressent une forme de stress ou de pression. Ce geste, apparemment simple, m’a touché au point que j’ai décidé de l’essayer dans ma propre vie. Mais ce n’était pas juste un simple retrait d’une fève à chaque crise : le but de cet exercice était bien plus profond.

L’idée derrière cet exercice était de permettre à Astrid de mesurer son seuil d’anxiété, de visualiser combien d’énergie psychique il lui restait avant de craquer. En fait, chaque fois qu’elle vivait un stress, c’était comme si cet inconfort s’empilait dans son esprit, sans jamais disparaître complètement. Contrairement à l'idée que le stress s'évacue seul, Astrid accumulait cette tension jusqu’à ce qu’elle atteigne un point de rupture. L’exercice des fèves servait donc de jauge. Quand elle retirait toutes les fèves, c’était un signal clair qu’elle approchait d’un état critique et qu’il était impératif pour elle de se retirer, de se mettre en pause pour recharger ses batteries avant d'atteindre une crise plus profonde.

En appliquant cet exercice à ma propre vie, j’ai réalisé à quel point cela pouvait m’aider à mieux évaluer mon niveau de stress au fil de la journée. Parfois, je suis tellement pris dans mes activités, mes émotions, que je ne remarque même pas que je m’approche du point de rupture. Le fait de retirer un petit objet de ma poche chaque fois que je sens une montée de tension m’a permis de prendre conscience de cette accumulation d’anxiété. Et plus encore, cela m’a donné un indicateur précieux de quand je devais absolument me retirer, me mettre au repos pour ne pas aller trop loin.

Je n’aurais jamais pensé qu’un téléroman pourrait m’offrir un outil aussi efficace pour gérer mon anxiété. Mais l’inspiration peut venir d’endroits inattendus. Ce qui a commencé comme un simple geste d’observation dans une série est devenu un vrai mécanisme de gestion pour moi. Il ne s’agit pas simplement de retirer une fève, mais de mesurer la quantité d’énergie restante avant que tout ne bascule. Cela m’a permis de mieux connaître mes limites et d'agir avant qu'il ne soit trop t**d.

Si, comme moi, vous vivez avec un niveau d’anxiété qui peut parfois monter sans crier gare, je vous encourage à essayer cet exercice. C’est une méthode simple, mais incroyablement puissante pour prévenir des moments où l’on pourrait craquer. Nous ne réalisons pas toujours que chaque petite agression s’accumule, et qu’à force de tout retenir, on finit par saturer. Cet exercice m’a appris à écouter ces signaux, à prendre du recul et à recharger mes batteries avant qu’il ne soit trop t**d.

Imparfaitement vôtre
Steve

Écrire ✍️: Une fenêtre sur mon intérieur.L’écriture a toujours été un moyen puissant de structurer mes pensées, mais pen...
09/14/2024

Écrire ✍️: Une fenêtre sur mon intérieur.

L’écriture a toujours été un moyen puissant de structurer mes pensées, mais pendant longtemps, j’ai négligé cet outil. Ce n’était pas parce que je pensais que l’écriture n’était pas utile ou bénéfique pour moi – je savais très bien à quel point cela pouvait m’aider. Mais derrière cette réticence se cachait une peur profonde, ancrée dans une expérience de mon adolescence qui m’avait marqué. À cette époque, on est tombé sur mon journal intime. On l’a lu, et les conséquences ont été graves. J’avais confié à ces pages mes pensées les plus personnelles, mes émotions les plus vulnérables, et voir cette intimité exposée a été un choc, une trahison. Cela m’a traumatisé, et pendant des années, cette expérience a laissé une empreinte indélébile sur ma relation avec l’écriture.

Ce n’était plus une question de ne pas vouloir écrire, c’était une question de peur : la peur que quelqu’un puisse, à nouveau, lire mes pensées. J’ai porté ce fardeau pendant longtemps, incapable de me permettre de coucher mes réflexions sur le papier par crainte d’être encore une fois vulnérable.

Il a fallu du temps pour que je fasse la paix avec cette crainte, pour que je puisse réintégrer l’écriture dans ma vie sans cette sensation de danger imminent. Et le jour où j’ai réussi à dépasser cette peur, ça a été une révélation. C’était comme ouvrir une nouvelle porte, une nouvelle voie vers moi-même. L’écriture, qui m’avait été arrachée de manière si brutale, redevenait un espace de liberté, un endroit où je pouvais enfin exprimer tout ce chaos intérieur et lui donner un sens.

Ce retour à l’écriture a été un véritable soulagement. C’était comme si je retrouvais un vieil ami, un confident à qui je pouvais tout dire, sans jugement, sans peur. Aujourd’hui, l’écriture n’est plus seulement une façon d’organiser mes pensées, elle est aussi un acte de réconciliation avec moi-même, un moyen de transformer une vieille blessure en une nouvelle force.

Pour ceux qui ont connu des expériences similaires, je dirais que l’écriture reste un refuge. Même si la peur peut nous éloigner de cette pratique, il est possible de retrouver cet espace, de se réapproprier cet outil. Pour moi, cela a été une libération extraordinaire, une manière de me redécouvrir et de me réconcilier avec mon propre monde intérieur.

L’écriture est une forme de libération, un moyen d’amener de la structure dans un univers intérieur souvent chaotique. Quand on laisse les pensées vagabonder librement, elles ont tendance à se dissiper dans toutes les directions, comme un feu d’artifice mental qui finit par nous submerger. Les idées, les souvenirs, les projections s’enchevêtrent et créent un bruit mental qui étouffe. Dans ce tumulte, il est difficile de trouver un fil conducteur, de saisir ce qui est vraiment important. Mais l’écriture offre un point d’ancrage.

Lorsque je prends un stylo ou que je commence à taper sur un clavier, il se passe quelque chose de puissant : un tri commence à s’opérer. Ce qui, dans mon esprit, ressemblait à une multitude de pièces de puzzle éparpillées, commence à s’assembler. Chaque mot, chaque phrase, contribue à dessiner les contours d’une pensée plus claire, à donner du sens à ce qui, jusque-là, semblait insaisissable.

L’écriture, en ce sens, est une forme de cartographie intérieure. C’est comme dessiner un cadre autour de mes pensées, un cadre dans lequel elles peuvent exister, être délimitées, comprises. Et ce cadre, une fois posé, me permet de voir émerger ce qui est réellement important pour moi en ce moment, ce à quoi je dois prêter attention. Là où mes pensées étaient éparses, l’écriture leur donne une direction, une cohérence, et me permet d’obtenir des réponses qui, autrement, se perdraient dans le bruit de mes pensées.

C’est pourquoi l’écriture n’est pas simplement une manière de m’exprimer, c’est aussi une méthode de réflexion, un outil pour naviguer à travers la complexité de mon propre esprit. En écrivant, je m’oblige à ralentir, à poser un regard plus attentif sur mes pensées, à organiser le chaos pour en tirer une clarté nouvelle.

L’écriture devient alors plus qu’une simple mise en mots de mes idées : elle est un dialogue avec moi-même, une manière de me comprendre. Elle m’invite à sortir de la confusion pour entrer dans un espace où je peux vraiment entendre ce que je ressens, ce que je pense, et pourquoi cela compte.

Si vous vous sentez parfois emporté par vos propres pensées, essayez d’écrire. Peut-être découvrirez-vous que les réponses que vous cherchiez étaient toujours là, cachées dans l’encre sur la page, prêtes à être révélées une fois que vous aurez trouvé les bons mots pour les faire exister.

Imparfaitement vôtre
Steve

L’art du laisser Être : Cultiver le lâcher-prise pour vivre pleinement le moment présent.Il y a des moments dans la vie ...
09/04/2024

L’art du laisser Être : Cultiver le lâcher-prise pour vivre pleinement le moment présent.

Il y a des moments dans la vie où, peu importe combien nous essayons, nous ne pouvons pas contrôler les événements qui se déroulent autour de nous. C'est dans ces instants que nous découvrons la force de ce que j'appelle le « Ouain P*s » ou le « Et Après ». C’est cette douce acceptation, ce relâchement intérieur qui permet de faire face aux imprévus de la vie avec sérénité, d'arrêter de s'angoisser pour un futur que nous ne pouvons pas entièrement maîtriser.

Pourquoi cultiver le lâcher-prise ?

Apprendre à lâcher-prise, c’est offrir à notre esprit une pause de l’anxiété constante qui nous habite. Souvent, nous sommes pris dans un cycle d’anticipation, de peur et de frustration, cherchant désespérément à contrôler tout ce qui pourrait arriver. En pratiquant le « Ouain P*s » ou le « Et Après », nous permettons à une nouvelle perspective de s'installer : celle de laisser la vie se dérouler comme elle doit se dérouler, tout en nous concentrant sur ce qui est ici et maintenant.

Le lâcher-prise ne signifie pas abandonner nos objectifs ou nos désirs. Cela signifie simplement cesser de lutter contre ce qui échappe à notre contrôle. Cela signifie reconnaître que parfois, les choses ne vont pas comme prévu, et c’est correct. C’est un acte de confiance, non seulement envers la vie, mais aussi envers soi-même, croyant que quoi qu’il arrive, nous trouverons la force de faire face.

Comment expérimenter ce lâcher-prise ?

1. Pratiquer la pleine conscience : La pleine conscience, ou l’art d’être présent dans l’instant, est un excellent outil pour apprendre à lâcher prise. Asseyez-vous calmement, fermez les yeux, et concentrez-vous sur votre respiration. Laissez vos pensées aller et venir sans jugement. Observez-les, sans tenter de les contrôler ou de les changer. Avec le temps, vous vous habituerez à cette pratique et découvrirez comment accueillir chaque instant tel qu'il est, avec ses hauts et ses bas.

2. Accepter l'incertitude : La vie est fondamentalement incertaine. Plutôt que de résister à cette réalité, apprenez à l'accepter. Demandez-vous : « Qu'est-ce que je crains vraiment ? » et voyez si cette peur est rationnelle ou simplement une projection de votre esprit. Accepter que certaines choses sont hors de notre contrôle est une des premières étapes pour expérimenter un vrai lâcher-prise.

3. Redéfinir votre relation avec le futur : Cessez de penser que vous devez tout prévoir ou anticiper. Ayez confiance que vous saurez quoi faire lorsque le moment viendra. Le futur n’a pas encore été écrit ; il se crée à chaque instant. Mettez votre énergie à créer un présent riche et épanouissant, et le futur s’écrira avec sagesse.

4. Cultiver la gratitude : Souvent, notre besoin de contrôle provient d'une peur de perdre ce que nous avons. Prenez le temps de reconnaître et d'apprécier ce qui est déjà présent dans votre vie. En étant reconnaissant pour le moment présent, vous vous libérez de l'angoisse du futur et vous développez une attitude de confiance et de paix.

5. Utiliser le « Ouain P*s » ou le « Et Après » dans votre quotidien : À chaque fois que vous sentez la tension monter, que vous vous surprenez à vouloir tout contrôler, utilisez le mantra « Ouain p*s » et/ou « Et après ? ». Que se passera-t-il vraiment si les choses ne vont pas comme prévu ? La vie continue. Vous continuez. Cette perspective vous ramènera au centre, vous permettant de relâcher et de respirer.

Grandir grâce au lâcher-prise

En cultivant le lâcher-prise, vous découvrez que l'instant présent est tout ce qui est véritablement à votre disposition. Chaque expérience, agréable ou non, devient une opportunité d’apprentissage et de croissance. Vous apprenez à ne plus résister à ce qui est, mais à l’accepter pleinement, à vous adapter, et à trouver la paix dans le flux constant de la vie.

Le lâcher-prise est une pratique qui demande du temps, de la patience et de la persévérance. Mais une fois que vous commencez à l'intégrer dans votre quotidien, vous ressentez un sentiment de liberté et de légèreté. Vous réalisez que vous n'avez pas besoin de tout contrôler pour être heureux, que la vie peut être plus fluide, plus douce, et que vous pouvez grandir avec chaque expérience, chaque « Ouain P*s » et chaque « Et Après ».

Alors, essayez le « Ouain P*s » et le « Et Après » aujourd’hui. Relâchez, laissez aller et voyez la magie opérer. Vous découvrirez une nouvelle manière de vivre, une manière plus sereine, plus épanouissante, où chaque moment devient une chance d'être en paix avec soi-même et avec le monde qui nous entoure.

Imparfaitement vôtre
Steve

Vivre dans une Réalité biaisée: Quand Nos Croyances Nous Trompent!Il nous est tous arrivé de vivre un moment où, en un i...
09/04/2024

Vivre dans une Réalité biaisée: Quand Nos Croyances Nous Trompent!

Il nous est tous arrivé de vivre un moment où, en un instant, notre perception du monde bascule. Nous pensions connaître la réalité, savoir ce qui est vrai et ce qui ne l’est pas, mais soudainement, tout change. Ce moment de prise de conscience peut être déstabilisant, presque comme si le sol se dérobait sous nos pieds. Nous réalisons que nous étions dans une "réalité modifiée", une illusion créée par nos propres croyances, nos expériences passées, ou parfois simplement par notre imagination.

Mais comment se fait-il que nous puissions nous tromper à ce point sur ce que nous croyons être la vérité ?

Le Pouvoir de la Perception

Nos sens nous donnent l'impression d'une réalité solide, immuable. Cependant, notre cerveau interprète constamment ce qu'il perçoit, filtrant, ajustant, et parfois même déformant l'information en fonction de nos attentes, nos émotions, et nos expériences passées. Cette perception construite devient alors notre réalité. Nous voyons ce que nous croyons et non l'inverse.

Par exemple, lorsqu’on est convaincu qu’une personne nous veut du mal, chaque regard, chaque parole peut sembler suspect. C’est comme si nous portions des lunettes teintées d’une certaine couleur : tout ce que nous percevons est influencé par cette teinte. Nous vivons alors dans une "réalité modifiée", une version déformée de la réalité objective.

Le Choc de la Prise de Conscience

La prise de conscience survient souvent à un moment inattendu. Quelque chose — une nouvelle information, une expérience différente, ou simplement un moment de réflexion — nous pousse à regarder les choses sous un autre angle. C’est comme si le voile se levait, révélant ce que nous n’avions pas vu auparavant. C’est un moment de vérité, parfois douloureux, où nous réalisons que nous nous étions trompés, que nous vivions dans une illusion.

Ce moment peut être à la fois effrayant et libérateur. Effrayant, parce qu'il expose nos erreurs de jugement et met à mal notre sentiment de sécurité. Libérateur, parce qu’il nous ouvre à une nouvelle compréhension, nous permettant de voir le monde tel qu'il est réellement, au-delà de nos filtres et de nos croyances limitantes.

Sortir de Notre Réalité Modifiée

Comment faire pour éviter de rester coincé dans une réalité modifiée? La première étape est de reconnaître que nos perceptions sont souvent biaisées. S’entraîner à questionner nos croyances, à accepter que notre point de vue n’est qu’une version parmi tant d’autres, et à écouter les perspectives différentes peut nous aider à élargir notre vision.

Ensuite, il est essentiel de cultiver la curiosité et l’ouverture d'esprit. Au lieu de défendre nos certitudes à tout prix, pourquoi ne pas accueillir l'incertitude comme une opportunité d'apprendre? Les moments de prise de conscience, bien que parfois inconfortables, sont des portes vers une meilleure compréhension de nous-mêmes et du monde.

Conclusion

Chaque jour, nous naviguons entre des réalités multiples — ce que nous pensons, ce que nous voyons, ce que nous croyons. Mais lorsque nous nous heurtons à une réalité qui défie nos croyances, nous avons la chance de grandir, de remettre en question ce que nous pensions savoir, et de trouver une vérité plus profonde.

Alors, la prochaine fois que vous ressentez ce choc de la prise de conscience, rappelez-vous : c'est le signe que vous êtes en train de dépasser votre réalité modifiée pour voir les choses avec plus de clarté. Et n’est-ce pas là le début d’une nouvelle liberté?

Imparfaitement vôtre
Steve

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