
05/27/2025
Un père avait un fils impulsif.
Un garçon qui s’énervait vite, parlait sans réfléchir, et blessait souvent les autres avec ses mots.
Un jour, le père lui tendit un sac de clous et lui dit calmement :
« Chaque fois que tu te mets en colère et que tu fais du mal à quelqu’un, va planter un clou dans la vieille porte, derrière la maison. »
Le premier jour, le garçon planta quinze clous.
Puis les jours suivants, un peu moins.
Petit à petit, il apprit à se contrôler, à respirer avant de parler.
Et un jour arriva où il ne planta plus aucun clou.
Alors son père lui dit :
« Maintenant, pour chaque jour où tu gardes ton calme, enlève un clou. »
Le temps passa.
Et un jour, tout fier, le garçon revint : il avait retiré chaque clou.
La porte était à nouveau vide.
Le père l’emmena alors devant cette même porte et lui dit doucement :
« Tu as bien travaillé, mais regarde… tous ces trous dans le bois ? Ce sont les traces laissées par tes colères.
Tu peux retirer les clous, tu peux t’excuser… mais les marques restent. »
Les mots peuvent faire plus mal que les coups.
Ils laissent des cicatrices invisibles, mais profondes.
Alors avant de parler sous la colère… souviens-toi que certaines blessures ne guérissent jamais vraiment.