
08/25/2025
Avant de lire la réflexion d’aujourd’hui, je te propose de faire une petite liste de deux ou trois personnes que tu as l’habitude de critiquer. Écris leurs noms sur un papier et, à côté de chacun, note quelque chose que tu admires chez elles malgré tout.
C’est fait ?
Maintenant, réfléchis : nous critiquons souvent les personnes qui sont les plus proches de réaliser —ou qui ont déjà réalisé— ce que nous désirons tant atteindre. Tu critiques quelqu’un que tu trouves généreux parce que tu ne sais pas vraiment comment l’être ; un autre qui te semble rempli de sagesse ; le magnanime, le patient, l’ouvert… Celui qui reflète ton manque.
Tu ressens le besoin de le salir pour que ta propre carence ne paraisse pas si évidente, pour que ton sentiment d’infériorité ne soit pas trop exposé. Et tu attaques là où ça fait mal. Où ça lui fait mal à lui ? Non : là où toi tu as mal.
C’est intéressant : observer qui tu critiques et pourquoi t’approche de ton désir profond. Si tu ne savais pas exactement où tu te situes, cet exercice t’y aidera. Tu es souvent au même niveau que ceux que tu critiques. Ceux qui sont « en dessous », dans des ligues mineures, tu ne les critiques jamais… ça ne vaut pas la peine. Et ces « monstres », ces génies au-delà du bien et du mal ? Tu ne les critiques pas non plus.
Before you read today’s reflection, I invite you to make a quick list of two or three people you often criticize. Write their names down on a piece of paper, and next to each one, note something you admire about them despite everything.
Done?
Now think about this: we often criticize the people who are closest to achieving —or have already achieved— what we most desire for ourselves. You criticize someone you see as generous because you don’t quite know how to be that way; another who seems full of wisdom; the magnanimous one, the patient one, the open one… the person who mirrors what you lack.
You feel the need to tarnish them so your own shortcomings don’t stand out so much, so your sense of inadequacy doesn’t feel so exposed. And you strike right where it hurts. Does it hurt them? No — it hurts you.
Here’s the thing: noticing whom you criticize and why will bring you closer to your true aspirations. If you weren’t sure what your own “measure” was, this exercise will help you see it. You’re often on the same level as those you criticize. The ones “beneath” you, in minor leagues, you never criticize — it’s not worth it. And those “giants,” those geniuses beyond good and evil? You don’t criticize them either.
Te propongo que antes de leer todo el comentario de hoy, hagas una lista con dos o tres personas a las que solés criticar. Escribí esos nombres en un papel y, al lado de cada uno, anotá algo que, a pesar de todo, admirás en ellas.
¿Ya está?
Ahora pensá: muchas veces dedicamos más críticas a las personas que están cerca de lograr —o que ya lograron— eso que tanto deseamos alcanzar. Criticás a quien considerás generoso porque vos no sabés bien cómo serlo; a otro que ves lleno de sabiduría; al magnánimo, al paciente, al desprendido, al abierto… Aquel que refleja tu falta.
Sentís la necesidad de mancharlo para que no quede tan expuesta tu propia carencia, tu sensación de inferioridad. Y lo atacás justo ahí, donde duele. ¿Donde le duele a él? No: donde te duele a vos.
Está bueno detenerse a ver a quién y por qué criticás: eso te acerca a tu anhelo. Si no sabías bien cuál era tu medida, este ejercicio te ayuda a verla. Porque casi siempre medís parecido a aquel a quien criticás. A los que están “más abajo”, en ligas menores, nunca los criticás… no da. Y a esos “monstruos” que están más allá del bien y del mal, los grandes genios, tampoco.