
08/21/2025
La vie est remplie de décisions à prendre et par extension, le quotidien est une suite de choix à faire. Si certaines sont plus importantes, si certains résultats ont plus d’impact que d’autres (on ne décide pas de déménager au même titre que l’on choisit son repas), il demeure néanmoins une constante négligée dans le processus décisionnel: la notion du deuil. Et notre relation émotionnel à celui-ci peut générer différentes façons de faire nos choix.
La notion de deuil est généralement liée à la perte d’un être cher, la fin d’une relation, la mort d’un animal qui fait partie de la famille. C’est un choc émotionnel fort qui déstabilise, paralyse et fait souffrir. C’est le grand deuil, celui qui est évident. À plus petite échelle, chacun de nos choix comporte son lot de petits deuils. Chaque décision implique de laisser aller quelque chose et même parfois plusieurs, dans chaque choix réside au final une notion de perte. Tout a un coût. Prendre des décisions implique de faire des petits deuils quotidiennement. Et c’est là que parfois, le doute devient si fort que l’hésitation prend toute la place et nous entraîne dans un état de stagnation. On parle souvent de prendre la bonne décision, faire le bon choix. Mais qu’en est-il des inhibiteurs à ces choix? Qu’est-ce qui fait que l’on ne se met pas en action? On peut certainement soupçonner la difficulté pour beaucoup d’entre nous de faire le deuil de certaines choses. On résiste pour toutes sortes de raisons, valables ou non.
Il devient donc important de reconnaître nos priorités et s’appliquer consciemment à aligner nos choix avec nos buts pour se permettre d’avancer sur les décisions qui ont un impact réel. Comprendre ce que l’on souhaite vraiment permet d’accepter ce qui est laissé de côté, la clarté dans l’action permet d’amoindrir les deuils et la résistance.