12/20/2025
Et si on essayait enfin de faire le premier pas pour briser le silence 🙏
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⚫️✨️✨️✨️ La BLESSURE du SILENCE ✨️✨️✨️⚫️
(“J’ai appris à me taire… et maintenant mon corps fait des communiqués de presse”)
La blessure du silence, c’est quand tu as grandi (ou vécu longtemps) dans un environnement où exprimer ce que tu ressentais n’était pas franchement rentable.
Pas forcément interdit.
Juste… inutile.
Ou risqué.
Ou fatigant pour les autres.
Alors tu as fait ce que font les êtres humains intelligents :
👉 tu t’es adapté·e.
Tu as appris une stratégie de survie très efficace : te taire, encaisser, gérer tout seul comme un adulte miniature.
> “J’apprends à mettre des mots là où j’avais appris à me taire.”
(avant que mon estomac ne parle à ma place)
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🔷️ Comment cette blessure se construit
(ce n’est pas parce que tu étais “trop sensible”)
Elle apparaît souvent quand, enfant ou ado, tu as évolué dans un environnement où :
🪫 Les adultes étaient émotionnellement en mode économie d’énergie
Fatigués. Stressés. Absents.
Pas méchants. Juste… débranchés émotionnellement.
Résultat :
Tes émotions n’étaient pas accueillies.
Pas rejetées violemment.
Juste… pas reçues.
🚪 Les phrases qui ferment la porte (mais doucement)
Des classiques du répertoire :
“Arrête de pleurer.”
“C’est rien.”
“Tu exagères.”
“Sois fort(e).”
“On n’a pas le temps.”
“Ça sert à quoi d’en parler ?”
Rien de dramatique en apparence.
Mais répété… ça laisse des traces.
⚡ Quand parler crée un malaise
Parler =
conflit, cris, tension
moquerie (“t’es trop sensible”)
minimisation (“franchement, c’est pas grave”)
culpabilisation (“avec tout ce que je fais pour toi…”)
ou le grand classique : le froid émotionnel.
L’enfant comprend une règle très simple :
> “Si je parle de ce que je ressens, je perds quelque chose.”
(amour, paix, sécurité, attention… ou juste l’ambiance)
👉 Conclusion logique : je me tais.
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🔷️ À quoi ça ressemble à l’âge adulte
(non, tu n’es pas muet — tu es sélectif)
La blessure du silence ne te transforme pas en statue.
Tu peux parler de tout : météo, travail, films, autres gens…
👉 Sauf de toi.
Signes fréquents
Dire “ça va” avec un talent d’acteur oscarisable
Minimiser : “t’inquiète”, “c’est rien”, “je gère”
Passer en mode cerveau rationnel : analyser au lieu de ressentir
Te taire sur le moment… puis craquer plus t**d, seul·e, à 23h
Ne jamais demander d’aide (parce que “ça va aller”)
Répondre “oui” à “ça va ?” avant même d’avoir compris la question
Avoir peur d’être un poids, trop intense, trop tout
Et pendant ce temps-là…
👉 ton corps parle à ta place
fatigue, gorge serrée, boule au ventre, tensions, insomnies.
Phrase intérieure typique
> “Je vais gérer. Je ne vais pas en faire un truc.”
Ton émotion, elle, fait :
> “Ah ok. Bah moi si.”
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🔷️ Le noyau de la blessure
(les croyances invisibles qui bossent en coulisses)
Au fond, il y a souvent ces idées :
“Mes émotions dérangent.”
“Ce que je ressens n’a pas tant d’importance.”
“Si je parle, je vais fo**re le bazar.”
“Je dois être fort(e), autonome, discret·ète.”
Et parfois aussi :
“Personne ne saura comprendre.”
“Je ne sais même pas comment le dire.”
Normal :
👉 personne ne t’a jamais appris.
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🔷️ Ce que ça coûte (en douce)
Sans t’en rendre compte, ça peut créer :
une solitude même entouré·e
des relations où tu es “cool”, “facile”, “toujours ok”… mais pas vraiment toi
de la colère rentrée (version explosion ou glaçon)
une difficulté à poser des limites
une confusion émotionnelle (“je sens un truc… mais quoi ?”)
un corps qui compense parce que la bouche ne le fait pas
Quand la parole est bloquée,
👉 l’émotion trouve une autre sortie.
(Souvent moins pratique.)
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🔷️ Les profils typiques
(choisis ton personnage)
💪 Le/la Fort·e
Tu gères tout.
Tu aides tout le monde.
Mais toi ? Silence radio.
🕊️ Le/la Gentil·le
Tu évites les conflits.
Tu prends sur toi.
Tu te tais pour préserver la paix (même intérieurement explosée).
🧠 L’intello émotionnel
Tu comprends tout.
Tu analyses parfaitement.
Mais dire “j’ai mal” ?
404 – mots introuvables.
👻 Le Fantôme
Quand ça touche trop fort :
tu t’effaces, tu t’isoles, tu disparais.
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🔷️ Comment ça guérit (sans discours TED)
Le but n’est pas de tout déballer d’un coup.
Le but, c’est d’apprendre à nommer.
>Étape 1 : vocabulaire basique
Pas besoin de poésie cosmique :
“Je suis triste.”
“Je suis tendu(e).”
“Je me sens seul(e).”
“Je suis inquiet(ète).”
“Je suis frustré(e).”
“Je suis touché(e).”
Même maladroit, c’est énorme.
>Étape 2 : phrases courtes et imparfaites
“Je ne sais pas comment le dire, mais ça me remue.”
“J’ai besoin d’être rassuré(e).”
“Là, j’ai un peu mal.”
“J’ai envie de me fermer… mais j’essaie.”
>Étape 3 : espace safe
Journal (2 minutes suffisent)
messages écrits
une personne de confiance
ou un pro (oui, c’est autorisé)
>Étape 4 : accepter que parler, ça s’apprend
Tu n’es pas nul·le.
👉 Tu débutes.
Comme quelqu’un qui monte sur un vélo sans roulettes pour la première fois.
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🔷️ Lecture spirituelle (sans paillettes inutiles)
Énergétiquement, la blessure du silence touche souvent :
chakra gorge : expression, vérité personnelle
cœur : peur d’être vulnérable
plexus : peur de déranger, d’être jugé·e
Chaque fois que tu parles vrai, même un peu, ton système entend :
> “Je suis en sécurité pour exister.”
Et ça…
👉 c’est une vraie guérison.
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🔷️ Le mantra (version qui agit vraiment)
> “J’apprends à mettre des mots là où j’avais appris à me taire.”
Traduction :
je ne m’abandonne plus dans le silence
je m’autorise à être humain
je transforme le non-dit en vérité douce
je récupère ma place
sans crier
sans me justifier
Juste… en étant là.
Le Renard Chic
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