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Les allergies saisonnièresComment les prévenir et comment soulager les symptômes ?L’ortie piquante est généralement conn...
03/16/2024

Les allergies saisonnières
Comment les prévenir et comment soulager les symptômes ?

L’ortie piquante est généralement connue comme une plante du système circulatoire dépurative du sang. C’est une plante médicinale phénoménale très très nutritive qui va reminéraliser l’organisme et qui est, en effet, très efficace pour nourrir et purifier le sang ainsi que pour nettoyer les reins. Mais sous ses airs de mauvaise herbe bien ordinaire, elle cache également un grand pouvoir anti-allergique tant préventif que curatif. Prise trois mois avant l’apparition des premiers symptômes, elle évite la reproduction des mastocytes (cellules impliquées dans la réaction allergique) ce qui va, par conséquent, réduire la réponse immunitaire. En cas de crise, on peut utiliser la plante en teinture mère : une pipette (30 ml) aux 15 minutes et après 3-4 prises, les symptômes sont allégés de façon significative.

Le reishi est un champignon médicinal dont les propriétés sont immuno-modulatrices c’est-à-dire qu’il n’empêchera pas la réaction comme un antihistaminique mais il va la tempérer pour qu’elle ne soit pas exacerbée. Il diminue la production et la libération d’histamine. Il peut très bien se combiner avec la prise de l’ortie piquante. Bien entendu, en cas d’allergie avérée aux champignons, il sera déconseillé. Il va travailler sur le terrain. Il ne faut pas s’attendre à un effet immédiat. Par contre, il va agir en profondeur et de saison en saison, l’amélioration se fera sentir. C’est un produit relativement cher car sa préparation, pour qu’il puisse être correctement assimilable par l’organisme, demande de longues étapes de décoction, de réduction en poudre, etc…. Il faut donc être bien conscient que choisir ce type de produit est un engagement sur du long terme (environ 3 mois) pour que l’effet soit satisfaisant.

La quercétine fait partie des bioflavonoïdes, des pigments végétaux naturels que l’on retrouve dans bon nombre de fruits, légumes et plantes. Les études menées à son sujet ont non seulement prouvé sa capacité à limiter la sécrétion d’histamine par l’organisme, mais également son grand pouvoir anti-inflammatoire.

Conseils nutritionnels durant les crises :
- Mangez coloré ! Consommez plein de fruits et de légumes frais de manière à maintenir un apport constant en vitamine C tout au long de la journée, ce qui va permettre de renforcer les muqueuses nasales et réduire la quantité d’histamine dans le sang. Privilégiez des aliments naturellement anti-inflammatoires comme les bleuets, le raisin noir, les avocats, les carottes, les patates douces, etc… plusieurs de ces aliments contiennent du bêta-carotène, excellent pour les voies respiratoires.
- Rajoutez du gingembre à votre alimentation ou prenez-le en infusion. Le gingembre est un décongestionnant naturel qui agit en atténuant l’inflammation.
- Le sucre raffiné est à proscrire. Il provoque d’importantes fluctuations (à la hausse et à la baisse) de la glycémie, donnant lieu à une poussée d’adrénaline qui active la libération d’histamine.
- Évitez les aliments qui favorisent la production de mucus : réduisez le gluten et le lactose principalement.

Pour soulager la rhinite, la toux et les yeux rouges et larmoyants :
- La teinture d’euphraise va apaiser les yeux qui brûlent et les nez qui coulent
- La teinture de molène va adoucir les toux d’irritation
- Le sureau noir est reconnu pour soulager autant les affections respiratoires que cutanées. Il va réduire la congestion du nez, des sinus et des poumons. Il va calmer l’inflammation et les gonflements. Il peut se consommer en sirop, en infusion, en teinture ou en extrait. Le sirop est très agréable au goût, facile à donner aux enfants. Attention malgré tout en cas de maladie cardiovasculaire, d’hyper-tension, de traitement par chimiothérapie ou de diabète. Il est toujours préférable de consulter votre médecin.
Toutes ces plantes peuvent très bien se combiner avec l’ortie et/ou le reishi.

En aromathérapie :
- L’huile essentielle HE* de Katafray (cedrelopsis grevei) a des vertus anti-histaminiques, anti-inflammatoires et antalgiques. On l’utilise diluée dans une huile vierge de jojoba par exemple en massage à l’intérieur des poignets
- L’HE* d’estragon (artemisia dracunculus) ou de basilic tropical (ocimum basilicum) va calmer la toux spasmodique
- L’HE* de sapin baumier (abies balsamea) a des effets adoucissants mucolytiques et expectorants

*Attention avec les huiles essentielles, des contre-indications peuvent s’appliquer chez les femmes enceintes ou allaitantes, les enfants, les personnes asthmatiques ou épileptiques. Il est toujours préférable de s’adresser à un pharmacien ou à un professionnel qualifié. Pas d’auto-médication !

- Pour finir, l’hydrolat de (fleur de) bleuet apaise et rafraîchit les paupières, réduisant les sensations d'inconfort et l’enflure. Il peut être utilisé sans restriction, y compris chez l’enfant.

Cuisson à basse température pour un meilleur apport nutritionnelLa cuisson à l’étouffée se fait dans une casserole, une ...
03/11/2024

Cuisson à basse température pour un meilleur apport nutritionnel

La cuisson à l’étouffée se fait dans une casserole, une marmite ou un faitout à fond épais muni d’un couvercle à la bonne taille de façon à ce que la vapeur s’échappe le moins possible. Les aliments (légumes, poissons ou viandes) cuisent alors dans leur eau. Ils sont portés, en début de cuisson, à une température relativement élevée puis par la suite, on baisse l’intensité pour la maintenir idéalement entre 80 et 90 °C. Le couvercle reste en place jusqu’à la fin de la cuisson ainsi, la circulation de la vapeur à l’intérieur du contenant assurera une cuisson respectueuse des aliments, des nutriments (vitamines et minéraux) et des enzymes (permettant une meilleure digestion) qu’ils contiennent tout en mélangeant bien les saveurs.

La cuisson à la vapeur se rapproche de la cuisson à l’étouffée. Elle se fait traditionnellement en «étagé» le récipient du dessous contient une bonne quantité d’eau, il est surmonté d’un panier de cuisson généralement en inox ou en pyrex dont le fond va laisser passer la vapeur puis d’un couvercle à la bonne taille. Lorsque la vapeur monte dans le panier du dessus contenant les aliments, ceux-ci vont cuire à moins de 100°C en conservant tous leurs nutriments.

Le multicuiseur de type Instant Pot : C’est un cuiseur électrique très abordable qui permet de cuire toutes sortes d’aliments à haute pression très rapidement, les légumineuses, le riz et autres sortes de grains, de mijoter à basse température, de cuire à la vapeur (y compris des aliments congelés) et il peut même servir à faire des yahourts maison (même avec du lait végétal en cas d’intolérance au lactose) et tout ceci, sans surveillance ! ce qui permet de gagner beaucoup de temps en cuisine. Le couvercle de l’autocuiseur se verrouille en toute sécurité et l’évent de la vapeur de l’appareil empêche la fameuse volatilité associée aux autocuiseurs traditionnels. Toutes les saveurs se concentrent donc à l’intérieur avec un minimum de liquide. Il a également l’avantage de posséder une cuve de cuisson en inox. Les aliments sont cuits à la perfection, sans surprise, à température contrôlée et l’appareil est très simple d’utilisation. Pour débuter, si vous n’êtes pas familier, des livres de recettes ou divers blogs pourront aider (même Ricardo a une section spécialement dédiée) mais l’autonomie vient assez vite. Surveillez les ventes promotionnelles, elles ont lieu plusieurs fois par an !

La Rolls Royce des assistants culinaires, pour ceux qui sont moins limités en terme de budget, c’est évidemment le Thermomix. Très populaire depuis de nombreuses années en Europe, il commence tranquillement à se retrouver dans les cuisines nord-américaines. Il sait tout faire, presque aussi bien qu’un chef ! et la cuisson saine à température contrôlée en particulier. La nouvelle version est connectée, ce qui vous permet d’avoir accès à des milliers de recettes de partout dans le monde et de les suivre en mode pas à pas puisque tout s’affiche sur son écran aussi grand qu’une tablette numérique ! C’est tout un chapitre que je ne développerai pas ici mais contactez-moi en MP si vous désirez en savoir plus. Bon à savoir : des plans de financement en 12 à 24 fois sans frais peuvent être offerts selon la période de l’année.

La cuisson à la poêle ou au wok, si elle est rapide, sans surchauffe des corps gras, elle peut être également respectueuse des aliments à condition de les faire sauter sur une courte période sans trop les cuire (les légumes devraient rester relativement fermes).

La cuisson mijotée notamment pour les viandes permet de cuire les aliments sur une période prolongée mais à feu très doux. Elle permet donc d’attendrir les aliments tout en conservant leur apport. Les mijoteuses électriques peuvent très bien être programmée en toute sécurité durant la nuit ou la journée de travail. Si vous possédez un multicuiseur de type Instant Pot, généralement, il possède une option de mijotage. Inutile donc de s’équiper de deux appareils distincts.

La plancha, cette technique de cuisson originaire d’Espagne, est saine et légère car elle ne nécessite pas beaucoup de corps gras et ne met pas les aliments directement en contact avec la flamme, évitant ainsi les substances toxiques qui pourraient se former à la surface. Pour l’avoir testée, cette technique de cuisson décuple les saveurs et c’est un vrai bonheur l’été en terrasse (à bien noter pour ceux qui ne se résoudraient pas à laisser tomber le barbecue…) !

La cuisson au micro-ondes ne va pas altérer les aliments (hormis pour la vitamine C) car elle est faite sur une très courte période. Par contre, attention ! elle n’éliminera pas les bactéries. Pour ma part, je n’utilise le micro-ondes qu’en mode réchauffage. Bien noter qu’il est préférable d’éviter les récipients en plastiques dans les fours à micro-ondes pour éviter tout transfert de micro-particules aux aliments.

À retenir également, la cuisson en papillote que ce soit au micro-ondes ou au four traditionnel fonctionne de la même façon que la cuisson à l’étouffée. Attention cependant à ne pas utiliser de papier aluminium (métal lourd représentant un danger de neuro-toxicité) …. Il est préférable d’utiliser du papier cuisson que l’on peut tout simplement fixer avec des agrafes.

Préférez ces différents modes de cuisson à la cuisson à l’eau, à la friture, aux grillades au barbecue ou encore au rôtissage (à l’exception des viandes marinées) qui vont se faire à très haute température et donc dénaturer les aliments en éliminant sels minéraux, enzymes et vitamines et, potentiellement, entrainer des réactions chimiques non souhaitables.

Si une section un peu plus pratique avec des suggestions de recettes vous intéresse, n'hésitez pas à me contacter en MP, il me fera plaisir de vous la partager.

Le basilic sacré (Tulsi) – plante adapto… quoi ?Les plantes dites «adaptogènes» permettent à un individu d’augmenter sa ...
03/09/2024

Le basilic sacré (Tulsi) – plante adapto… quoi ?

Les plantes dites «adaptogènes» permettent à un individu d’augmenter sa résistance à toute source de stress aigu ou chronique, qu’il soit physique, biologique, émotionnel ou encore environnemental. Ces plantes vont soutenir l’énergie vitale, le chi en médecine traditionnelle chinoise ou Prana en médecine ayurvédique, contribuer à l’équilibre émotionnel tout en augmentant le bien-être général. Il existe une vingtaine de plantes, dont le basilic sacré, qui peuvent être catégorisées comme adaptogènes .
Une adaptogène doit être non toxique, sans effet secondaire et sans effet de dépendance, améliorer de manière générale et durable tous les symptômes reliés au stress sans épuiser l’énergie vitale de l’organisme (contrairement aux stimulants comme la caféine, le sucre, les boissons énergisantes, etc…) et doit pouvoir être prise sur le long terme. Elle doit aussi avoir une influence normalisante sur la physiologie de façon très large, rétablir ou maintenir un équilibre dans l’organisme. Lorsqu’il y a une faiblesse, elle stimule les fonctions, lorsqu’il y a un excès, elle calme les fonctions.
Quelques-unes d’entre elles sont en voie de disparition comme par exemple le ginseng asiatique ou encore la rhodiola. Mais ce n’est pas le cas du basilic sacré, aussi appelé Tulsi, qui peut être facilement cultivé y compris dans nos jardins !
Le basilic sacré est une plante phare de l’Ayurveda, la médecine traditionnelle indienne. C’est une plante adaptogène et antioxydante ! Je l’affectionne particulièrement car elle a une action à la fois marquée et à la fois douce et subtile.
Elle aide l’organisme à se débarrasser des déchets, des toxines (polluants industriels, métaux lourds…) et de l’accumulation de radicaux libres qui peuvent causer un vieillissement prématuré des cellules, favoriser l’apparition de maladies cardiovasculaires et de cancers. Sur le système digestif elle va prévenir et soulager les ulcères, aide à équilibrer le taux de cholestérol sanguin. Ses propriétés hypocholestérolémiantes et antioxydantes contribuent à réduire le risque de maladies cardiovasculaires et à favoriser la perte de poids. La plante aide à fluidifier le sang, ce qui favorise une meilleure circulation sanguine. De ce fait, le Tulsi peut aider à réduire une pression artérielle trop élevée. Il peut être bénéfique en cas de troubles métaboliques chroniques (résistance à l’insuline…), de diabète (effet hypoglycémiant) mais aussi d’affections de la neurocognition et de l’immunité. Le Tulsi joue un rôle immuno-modulateur et a des effets bénéfiques dans la lutte contre les allergies.
Le Tulsi est capable de contrer les effets du stress sur le corps (chimique, sonore, climatique) comme sur l’esprit (nervosité, anxiété, dépression) sans provoquer de somnolence. Cette plante adaptogène aide à améliorer l’humeur (tempérance émotionnelle), à prendre du recul. Je l’ai personnellement observée, couplée à la scutellaire (dont je parlerai dans un prochain post) : elle a eu un effet calmant quasi-immédiat sur un début de crise de panique et des pensées qui tournaient en boucle… Elle améliore la mémoire, la clarté d’esprit, les fonctions cognitives et le sommeil et permet de lutter contre l’épuisement.
Les extraits de feuilles de basilic sacré possèdent des vertus antibactériennes considérables. Elles augmentent aussi la vitesse de cicatrisation des plaies. De plus, cette plante est antivirale, antifongique, analgésique et anti-inflammatoire. La plante diminue le temps de guérison ainsi que la contraction de la blessure en améliorant la résistance à la rupture. Cette plante est donc préconisée contre les ulcères de la bouche, les cicatrices boursouflées ainsi que les chéloïdes mais aussi en cas d’acnée.
En outre, le Tulsi est également capable de soulager les douleurs articulaires et l’inflammation. Il est préconisé en cas d’arthrite et d’arthrose, mais aussi pour soulager les douleurs musculaires provoquées par un exercice physique intense.
La plante peut être consommée en infusion, le goût est assez doux, avec un arôme léger de réglisse, et n’a rien de commun avec le basilic utilisé en cuisine. Elle peut se trouver également en gélules ainsi qu’en teinture.
Elle existe également en huile essentielle (oscimum basilicum sanctum, oscimum tenuiflorum). Elle est réputée pour améliorer l’humeur, renforcer la clarté mentale et la mémoire, soulager les maux de tête et aider à faire face en cas de conflit ou de changement. Elle est très apaisante en diffusion. Ses propriétés : antalgique, antibactérienne et antivirale ainsi qu’anti-inflammatoire en font un bon outil, avec l’huile essentielle de lavande (voir post du 23-02-2024), pour soulager différentes blessures ou imperfections cutanées ainsi que les piqûres d’insectes, mais attention à la diluer dans une huile végétale de noyaux d’abricots ou de calendula par exemple. Elle est également utérotonique et permet de favoriser le travail durant l’accouchement mais elle est évidemment contre-indiquée durant la grossesse.

Me contacter en MP pour savoir si la plante pourrait être adaptée dans votre situation et à quel dosage.

Le thé vert au delà de la détoxLe thé vert est bien connu en Asie pour ses multiples bienfaits sur la santé. C’est le th...
03/07/2024

Le thé vert au delà de la détox

Le thé vert est bien connu en Asie pour ses multiples bienfaits sur la santé. C’est le thé le plus consommé en Chine, en Corée et au Japon où il est principalement reconnu pour protéger contre le cancer en raison de sa grande teneur en antioxydants.
La médecine traditionnelle chinoise lui attribue des propriétés rafraichissantes, une action sur l’augmentation des fluides corporels, l’amélioration des fonctions digestives et d’élimination, la diminution de la somnolence durant la journée, la stimulation de la concentration ainsi que l’amélioration de l’acuité mentale et la diminution des maux de tête.
Grâce à sa richesse en antioxydants, le thé vert possède des propriétés contre le vieillissement cellulaire ainsi que des propriétés anti-cancer dans la mesure où il permet de lutter contre l’approvisionnement des éventuelles tumeurs en oxygène. Mais bien au-delà, le thé vert est également anti-inflammatoire, cardio-protecteur, anti-diabète, aide à la perte de poids puisqu’il stimule le métabolisme, augmente la dégradation de certains gras et aide à éliminer les déchets, hépato-protecteur, neuro-protecteur, réduit l’hypertension, renforce le système immunitaire…
Il est, de plus, riche en L-Théanine, un acide aminé rare dans l’alimentation et qui a des effets hautement relaxants, bénéfiques sur le stress physique et la surcharge mentale, la régulation de l’humeur et la diminution de l’anxiété.
En consommer deux tasses par jour suffit à profiter de ses remarquables bienfaits. Une tasse de thé vert (250 ml) contient environ 30 mg de caféine, 2 fois moins que le thé noir et le café filtre mais il est néanmoins préférable d’en boire en début de journée, pas plus t**d que 15h, car il pourrait empêcher de dormir.
L’idéal est de consommer du thé vert biologique en feuilles, non parfumé, le plus naturel possible, comme le Sencha originaire du Japon. Celui-ci peut être également bu froid durant l’été. Voir ce lien (Camelia Sinensis): Sencha Nagashima biologique | Camellia Sinensis (camellia-sinensis.com), ou encore celui-ci (Tealyra) : Green tea Canada - Loose leaf Green tea - Organic Green tea - Buy Green tea online (tealyra.ca).
Le thé vert en poudre, appelé Matcha, se prépare d’une façon bien particulière. Mélangé à de l’eau chaude ou froide à l’aide d’un fouet traditionnel en bambou, il n’est pas infusé. Sa saveur est unique, végétale, avec une note sucrée et puissante à la fois. Au japon, on qualifie cette saveur d’«umami» et elle est intéressante également en cuisine et en pâtisserie. C’est un thé reminéralisant, qui contient entre-autres de la chlorophylle, des vitamines A, B1, B2, B3 et C, des acides aminés essentiels. Considéré comme un super-aliment, il est tout indiqué pour prendre soin de notre microbiote intestinal, le ré-équilibrer s’il est en dysbiose, améliorer la qualité de notre sang en lui apportant davantage d’oxygène, favoriser la réparation et la cicatrisation de nos tissus…

Important à noter :
La tisane d’hibiscus aura les mêmes propriétés que le thé vert mais sans caféine ni théine. On peut donc en boire sans restriction tout au long de la journée.

Les sept piliers de la santé naturelleIl est bien évident qu’en situation d’urgence, en cas de blessure grave, d’infecti...
03/01/2024

Les sept piliers de la santé naturelle

Il est bien évident qu’en situation d’urgence, en cas de blessure grave, d’infection que le système immunitaire peine à combattre, d’accident cardiaque, de maladie incurable ou dégénérative… on va avoir recours aux services hospitaliers et médicaux. Mais en dehors de ce cadre-là, tout être humain, même s’il connaît des épisodes de maladie ou de mal-être, devrait être en mesure de pouvoir revenir à un état d’équilibre sain tant dans son corps que dans son esprit. J’aime beaucoup ce que nous disent le pharmacien et spécialiste en santé naturelle Jean-Yves Dionne : « La santé n’est pas une carence en médicaments !» ainsi que la Docteure en nutrition Julie Goulet : «Personne ne devrait se retrouver brisé au point de ne plus pouvoir se réparer. La santé, ça se prend en main !»
En partant, chacun a en lui tous les moyens d’aller bien/mieux à condition de respecter (et de transmettre !) de bonnes habitudes de vie. Nous avons parfois besoin d’aide, ponctuellement, mais voici deux bases très importantes à poser selon moi :
o Un bon thérapeute devrait redonner à chaque client son pouvoir d’auto-guérison plutôt que de lui prescrire simplement toute une liste de pilules...
o Il en va de la responsabilité de chacun de faire également sa part, au quotidien, afin de toujours tendre vers une meilleure santé globale, entretenir ce qui fonctionne bien et prévenir la maladie.
Détaillons maintenant l’ensemble des bonnes habitudes de vie que nous devrions tous observer :
1- Consommer en abondance de l’eau pure ou filtrée par osmose (voir post du 13 février 2024 sur la qualité de l’eau)

2- Prendre la lumière naturelle. Au besoin, au plein cœur de l’hiver sous un climat nordique ou pour ceux qui travaillent à l’intérieur ou encore qui ont des horaires atypiques, utiliser une lampe de luminothérapie, complémenter en vitamine D.
La lumière du soleil est essentielle car elle tonifie le système nerveux, agit favorablement sur l’humeur, permet de diminuer la dépression, favorise un meilleur sommeil, convertit le bon cholestérol en vitamine D, permet de fixer le calcium, active le système immunitaire, active la croissance et la régénération de la peau, etc…

3- Prendre de l’air frais – favoriser une respiration profonde et abdominale plutôt que thoracique (surtout chez des individus anxieux sujets à des crises aigues, cela va favoriser un retour au calme).
Une bonne oxygénation de nos cellules est essentielle à de bons échanges, à une bonne reconstitution du corps, à un bon degré d’énergie, à une meilleure posture, à la clarté mentale, à une meilleure concentration, à une meilleure gestion du stress et des émotions, à une bonne assimilation des aliments, à un meilleur fonctionnement du système immunitaire… L’oxygène est une nourriture indispensable aux muscles, aux nerfs, au sang, au cerveau, à la peau et à tous nos organes.

4- Consommer une nourriture entière, si possible locale et non transformée, diminuer les glucides (particulièrement le sucre et les céréales raffinés), prendre des protéines de bonne qualité et ajouter des fibres à chaque repas, choisir de bons gras et des grains entiers. Pour les personnes ayant quelques problématiques chroniques ou des allergies, diminuer les produits à base de lait de vache et tous les aliments qui pourraient créer de l’inflammation. En aucun cas diminuer les portions et se priver dans le seul but de perdre du poids. Ça ne peut fonctionner que si le cœur et le corps fonctionnent ensemble ! Il faut parfois ré-apprendre nos bases mais dans tous les cas, le repas doit rester un plaisir et non un stresseur de plus sur l’organisme !
La composition de l’assiette doit respecter :
 ½ de fruits et légumes (toujours davantage de légumes que de fruits) et le plus colorés possible
 ¼ de protéines (pensez aux légumineuses !)
 ¼ de glucides
Le premier repas de la journée devrait être riche en protéines, en fibres, en bons gras et faible en glucides. Ceci va permettre de bien démarrer la journée, sans baisse d’énergie ni rage de sucre dans la matinée. La durée des périodes de jeûne entre les repas doit être suffisante, minimum 3 heures entre le déjeuner et le repas de la mi-journée, minimum 4-5 heures entre le repas de la mi-journée et celui du soir puis, idéalement, 12 heures jusqu’au lendemain. Éviter le grignotage entre les repas. Ici, la consommation de protéines, de bons gras et de fibres ainsi que la diminution des glucides va aider. Boire seulement de l’eau, surtout pas de boissons sucrées (ni même des jus de fruits !). Ré-apprendre à écouter son signal de satiété. Pour cela, il est important de manger dans le calme, en conscience, en évitant les écrans et de prendre le temps de bien mastiquer. Voir également les avantages du jeûne intermittent pour ceux à qui cela peut convenir.
Le régime alimentaire doit être adapté à chacun, il faut savoir écouter son corps et retirer, si cela est nécessaire, les aliments qu’on digère moins bien ou qui créent de l’inconfort.

5- Pratiquer régulièrement l’exercice physique – Intégrer l’importance de bouger son corps
Le mouvement crée l’énergie tandis que l’inactivité tue l’énergie ! Parfois il faut beaucoup se motiver pour aller bouger, mais il est bien important de se souvenir que même si on manque d’énergie avant une séance d’exercice, le fait de bouger son corps va redonner de l’énergie et de la bonne humeur ! Une activité physique régulière apporte de nombreux bienfaits notamment sur la gestion du stress, sur la qualité du sommeil, sur l’amélioration de l’humeur, sur la diminution de l’anxiété et de la dépression, sur la capacité respiratoire qui va croitre et donc amener une meilleure oxygénation, un meilleur métabolisme, une meilleure circulation du sang et de la lymphe, une meilleure capacité à éliminer les déchets, une musculature plus tonique et une meilleure posture, un ralentissement du vieillissement, une meilleure pression artérielle, de meilleures performances cognitives (mémoire, concentration, résolution de problèmes), etc…

6- Aménager des temps de repos – favoriser le sommeil quotidiennement
Durant le sommeil, le corps aussi bien que l’esprit « récupèrent », refont leur énergie et leur endurance et c’est au quotidien que nous en avons besoin. Il est faux de penser qu’une grasse matinée hebdomadaire va permettre de récupérer toutes les heures perdues. Le sommeil ne se capitalise pas !… Un sommeil de bonne qualité permet la réorganisation et la consolidation des informations absorbées et mises en mémoire durant la journée, le ré-équilibrage des émotions, l’élimination des toxines, l’assimilation des nutriments, la reconstitution des cellules, la croissance chez les enfants, le renforcement immunitaire, le relâchement et la régénération des muscles. En position couchée, le cœur se repose, le corps peut drainer son acidité. Une bonne nuit de sommeil permet de se guérir, de se réparer !
Fait important également : en période de stress, on brûle 7 fois plus de minéraux que ce que l’on absorbe ! Une fatigue constante, une lassitude et des sautes d’humeur doivent nous alarmer sur la nécessité de privilégier des temps de repos et de ressourcement.

Quelques conseils pour se préparer à un bon sommeil :
o Manger tôt le soir pour que la digestion soit terminée avant le coucher, l’assimilation et l’élimination en sera optimisée
o Arrêter les écrans et la lumière bleue au moins une heure avant le coucher l’endormissement sera plus rapide et facile. Préférer un peu de lecture sur papier ou une séance de relaxation pour calmer le mental afin de mieux lâcher prise.
o Penser à bien prendre la lumière naturelle ou pratiquer la luminothérapie principalement le matin pour que le rythme éveil-sommeil soit bien établi. Penser à complémenter en vitamine D au besoin.
o Quand le stress est élevé, penser à complémenter en Magnésium. Une supplémentation en Magnésium va aider à mieux gérer le stress en journée et à avoir un sommeil plus récupérateur. Il peut être pris quotidiennement et à l’année longue au besoin.
o Éviter les excitants, principalement au-delà d’une certaine heure en journée pour que le corps ait le temps de les éliminer avant l’heure du coucher
o Votre chambre devrait être un endroit frais, bien aéré en début de journée, paisible et bien rangé. La température ne devrait pas excéder 19 ͦ C et les sources de lumière devraient être évitées durant la nuit.
o Se coucher tôt et se lever tôt permet de profiter au mieux des cycles naturels qui alternent sommeil léger, profond et paradoxal. Les cycles de sommeil profond les plus longs et les plus réparateurs sont généralement ceux du début de nuit.

7- Maintenir un état d’esprit positif - prendre soin de filtrer le discours intérieur qui tourne en boucle dans notre tête – Apprendre à mieux gérer nos émotions - Nourrir son esprit tout autant que son corps.

Voici un bon point de départ : « Je me choisis », je n’agis pas par conformisme ou parce que c’est ce qu’on attend de moi mais je reste fidèle à moi-même. J’exprime tous mes talents, je développe tout ce qui me fait vibrer et je me dirige vers ce qui me nourrit le plus intérieurement. Ceci demande de savoir revenir à soi, à ses plus grandes aspirations, avec honnêteté et sans faux-semblant. Ceci demande de s’écouter sincèrement et de se ré-aligner avec qui l’on est vraiment. Ceci demande de réviser ses priorités et parfois même, le cercle de ses connaissances (amis ?)…

Pour certains, c’est le cheminement de toute une vie et il n’y a pas de recette miracle qui puisse s’appliquer de façon universelle… Cependant nous-nous devons, au même titre que nous lavons notre corps chaque jour, d’appliquer des règles d’hygiène mentale. Un pas à la fois, dans chaque sphère de notre existence. Certaines habitudes sont bonnes à prendre, certains changements sont salutaires :
o améliorer notre lieu de vie : nettoyer, désencombrer, donner ce qui ne nous sert plus… c’est fou le bien que ça fait ! Choisir nos couleurs, un décor qui nous correspond et dans lequel on a plaisir à se retrouver
o fuir un milieu de travail où on ne se sent pas à notre place, une activité qui n’a aucun rapport avec nos valeurs profondes, qu’on se force à faire mais qui ne nous ressemble pas
o ne pas entretenir des relations qui ne nous apportent aucune satisfaction ou qui nous drainent de notre énergie, mieux vaut être momentanément seul que mal accompagné ou rester dans la dépendance… Qu’il s’agisse de relations familiales ou sociales, il est important encore ici de se choisir soi !
o retrouver le plaisir de rire et de jouer
o tenir un journal de gratitude et savoir reconnaître ce qui a bien été dans notre journée. Vous pouvez écrire une phrase ou deux quotidiennement avant de vous endormir cela suffira à conditionner votre cerveau à se tourner naturellement vers les choses positives.
o Nous sommes tous créateurs de ce qui se passe dans nos vies. S’habituer à ne pas ressasser les situations passées mais plutôt s’attacher à rêver tout éveillé de nos objectifs prochains et de la réalisation de nos désirs les plus profonds. Cela peut grandement aider à se détacher de nos émotions négatives! Cela peut également être l’objet d’une méditation qui va nous aider à retrouver plus rapidement un état de calme
o choisir de placer notre énergie sur ce qui en vaut vraiment la peine, ne pas alimenter les sentiments négatifs ou les sensations de manque, se concentrer sur ce que l’on veut plutôt que sur ce que l’on ne veut plus ou qu’on n’a pas encore
o trouver des moyens de décrocher et de s’apaiser en écoutant de la musique ou en pratiquant des activités créatives
o Reconnecter avec la nature pour se ressourcer: partir marcher en forêt ou prendre soin de notre jardin, nous occuper de nos plantes ou de nos animaux de compagnie...

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