11/01/2025
Demain on vote!
Nos villages et nos villes sont aux premières loges de la démocratie. Alors que les tempêtes climatiques, sociales et économiques se multiplient, nous avons besoin d’élus qui ont du cœur et de la rigueur, capables de bâtir la résilience de nos communautés. Et non pas les diviser.
Lors de notre assemblée citoyenne de lundi dernier, nous avons pu voir quelles personnes en candidature, comprennent et sont sincèrement sensibles aux enjeux de notre secteur. Nous avons eu la chance de ressentir qui est réellement à l’écoute. C’est important!
Pour alimenter la réflexion, si ça vous tente, voici un extrait de la chronique de Laure Waridel à ce sujet (JdeMtl):
"S’il existe un palier de gouvernement qui a une incidence directe sur nos vies, c’est bien le municipal. Paradoxalement, c’est là que les gens votent le moins.
En 2021, à peine 39% des électeurs du Québec se sont déplacés. Moins d’un sur deux!
Voter, c’est pourtant le premier geste à poser pour protéger la démocratie. Ne pas voter, c’est laisser les autres choisir pour nous.
Ce sont les élus municipaux qui décident si nos enfants auront un parc où jouer, des trottoirs et des pistes cyclables pour se déplacer, si nos rues seront sécuritaires, si nos forêts de proximité seront protégées, si l’eau restera saine.
Et tellement plus!
La démocratie, c’est d’abord dans nos villages et nos quartiers qu’elle se vit. C’est là qu’elle respire et qu’elle pousse pour nous protéger.
C’est aussi là qu’elle peut se faner si on n’en prend pas soin. Si on laisse le cynisme nous empoisonner et nous désabuser.
Vous voulez une ville où il fait mieux vivre? Allez voter ce dimanche 2 novembre (…)
Première ligne
Les années qui viennent ne seront pas faciles. Les tempêtes se multiplient et pas seulement à cause des extrêmes climatiques. Des crises sociales et économiques aussi. Sans compter que nos sociétés seront profondément transformées par l’intelligence artificielle.
Il faut donc créer des unités de résilience et de résistance pour répondre aux besoins du terrain, mais aussi pour se faire entendre à Québec et à Ottawa. Car les municipalités subissent directement les conséquences de leurs désengagements.
La plus visible est la crise du logement et de l’itinérance, qui est en grande partie attribuable aux politiques néolibérales des deux dernières décennies, tant au provincial qu’au fédéral. L’État s’est progressivement retiré du financement massif du logement non marchand et a abandonné des politiques de justice sociale.
Et c’est maintenant que les conséquences deviennent visibles dans toutes nos villes.
Résilience
Pour affronter les tempêtes, il faut augmenter notre résilience. Et là encore, c’est au municipal que beaucoup de décisions se prennent, ou pas, en travaillant avec les autres paliers de gouvernement.
Nos villes et nos villages doivent repenser la manière de bâtir, de loger, de verdir, d’entretenir et de réparer. Mais surtout trouver de nouveaux moyens de se relier pour mieux coopérer et mettre en œuvre les nombreuses solutions que nous connaissons.
Voter au municipal, c’est décider si l’on veut une ville qui subit ou une ville qui s’adapte, qui protège et qui soigne. C’est affirmer que la démocratie se vit, chaque jour, dans la rue où l’on marche, dans le parc où jouent nos enfants, dans les liens que l’on tisse entre voisins.
Dimanche, choisissons des élus qui ont du cœur et de la rigueur. Votons pour le monde que nous souhaitons pour nos enfants et tous ceux et celles qui suivront."