
16/07/2023
Le décalage.
Celui qui arrive sans avoir averti ou celui qui arrive alors qu’on s’était imaginé quelque chose de différent.
Ce sentiment d’être en décalage de sa vie. De ses amis. De sa famille. De son identité. De son propre quotidien et même de ses valeurs.
Celui qui donne l’impression de vivre en parallèle , d’être décalé de ses proches. Comme une perte de sens qui cogne à la porte et qui s’impose malgré notre refus.
Celui qui nous change.
Celui qui fait souffrir.
Celui qui nous donne le goût de crier.
Le décalage survient quand on vit un grand stress , une grande perte ou un changement drastique. Et il nous confronte à soi-même.
La parentalité (de la préconception au post-partum) peut engendrer ce sentiment.
Parfois, dans ce tourbillon d’intensité , de perte de contrôle et de grande détresse , il n’y a rien de plus à faire que de commencer à reconnaître la présence du Décalage.
Le Constater.
Constater à quel point c’est intense.
Constater à quel point c’est difficile.
Et tourner son regard vers soi.
Personne n’est mieux placé que vous pour reconnaître cette souffrance et à quel point ça vient vous chercher fort!
Offrez-vous , maintenant, ce regard de compassion.
Reconnaissez avec bienveillance cet inconfort.
Et offrez-vous l’amour dont vous avez besoin.
Puis recommencez autant de fois que nécessaire dans votre quotidien.
Le décalage est normal. Il est inconfortable.
Il peut aussi vous faire découvrir des ressources en vous dont vous ne soupçonniez même pas l’existence.
Et pour cela , il faut d’abord commencer par reconnaître les émotions qui se trouvent en vous pendant ce grand décalage. ✨