15/03/2025
Physiologie du système incrétine.
/GLP-1/DPP-4
https://whatsapp.com/channel/0029Vap6wBd5K3zRqn8ngw2E
Après l'ingestion d'un repas, lorsque la glycémie augmente, les cellules neuroendocrines intestinales sécrètent les hormones incrétines GLP-1 (glucagon-like peptide-1) et GIP(Glucose-dependent Insulinotropic Polypeptide).
Toutes deux stimulent la sécrétion d'insuline par les cellules bêta pancréatiques, de manière glucose-dépendante.
Le GLP-1 diminue également la sécrétion de glucagon par les cellules alpha pancréatiques, ralentit la vidange gastrique et augmente la satiété, permettant ainsi une réduction de l'apport alimentaire.
Physiologiquement, l'enzyme dipeptidyl peptidase (DPP)-4 dégrade rapidement le GLP-1 et le GIP en leurs métabolites inactifs. L'inhibition pharmacologique compétitive de la DPP-4 augmente la demi-vie et la biodisponibilité des hormones incrétines actives, renforçant ainsi leur effet physiologique.
NB:
Le GIP est libéré par les cellules K endocrines duodénales immédiatement après l'absorption de graisse ou de glucose ( Falkoet al., 1975). On l'appelle encore peptide insulinotrope dépendant du glucose (en anglais, gastric inhibitory polypeptide ou GIP).
Le glucagon-like peptide-1 (GLP-1) est une incrétine, c'est-à-dire une hormone intestinale, sécrétée par les cellules entéro-endocrines situées principalement dans l'iléon et le côlon, mais aussi dans le jéjunum et le duodénum1, en réponse à un repas2. Le GLP-1 fait partie des hormones de satiété. Il a été découvert dans les années 1980 par Svetlana Mojsov.
_Doubles agonistes des récepteurs GIP(Glucose-dependent Insulinotropic Polypeptide)/GLP-1(Glucagon-like peptide-1) : nouvelles avancées dans le traitement du diabète de type 2_
Les agonistes des récepteurs du peptide-1 apparenté au glucagon (GLP-1) occupent actuellement une place privilégiée dans la prise en charge du diabète de type 2 (DT2). Des polypeptides insulino... 👆voir le lien👆...