Dr Arman muanansuka officiel

Dr Arman muanansuka officiel Une page scientifique

02/04/2022

Prolapsus Utérin

Le prolapsus utérin est une descente de l'utérus vers la vulve, voire son extériorisation. Le prolapsus apical est une descente du vagin ou du dôme vaginal après une hystérectomie. Les symptômes sont une sensation de pesanteur pelvienne ou vaginale. Le diagnostic est clinique. Le traitement comprend, la pose d'un pessaire et la cure chirurgicale.

La gravité de ces troubles peut être évaluée par le système Baden-Walker qui est basé sur le niveau de protrusion:
Grade 0: pas de prolapsus
Grade 1: à mi-chemin de l'hymen
Grade 2: à l'hymen
Grade 3: à mi-chemin de l'hymen
Grade 4: maximum possible
Bien que le système de Baden-Walker soit parfois utilisé, il s'agit d'un système de classification plus ancien qui n'est pas reproductible; ainsi, les organisations professionnelles recommandent le système Pelvic Organ Prolapse-Quantification (POP-Q). Le système POP-Q est un système de classification plus fiable et reproductible basé sur des repères anatomiques prédéfinis:

Stade 0: pas de prolapsus

Stade I: la plupart des prolapsus distaux sont à plus d'1 cm au-dessus de l'hymen

Stade II: le prolapsus le plus distal se situe entre 1 cm au-dessus et 1 cm au-dessous de l'hymen

Stade III: le prolapsus le plus distal est à plus d'1 cm sous l'hymen mais 2 cm plus court que la longueur totale du vagin

Stade IV: éversion complète

Symptomatologie du prolapsus utérin et apical
Les symptômes sont généralement minimes avec un prolapsus utérin du 1er degré. Les prolapsus utérins de 2e ou de 3e degré sont souvent accompagnés d’une sensation de plénitude, de pesanteur et de chute d’organes et d’une dyspareunie; le symptôme le plus fréquent est un bombement vaginal. Une douleur lombaire peut se développer. Un vidage incomplet de la vessie et de la constipation sont possibles.

Le prolapsus utérin du 3e degré se présente comme une tuméfaction ou une protrusion du col ou du dôme vaginal, bien qu’une réduction spontanée puisse survenir avant la consultation. La muqueuse vaginale peut s'assécher, s'épaissir, s'associer à une inflammation chronique, secondairement s'infecter et s'ulcérer. L'ulcère peut être douloureux ou saigner et peut parfois se présenter cliniquement comme un cancer vaginal. La protrusion du col peut également entraîner une ulcération.

L'incontinence urinaire est fréquente. Les organes pelviens prolabés peuvent par intermittence gêner l'écoulement de l'urine, causer une rétention urinaire, une incontinence par regorgement et masquer une incontinence d'effort. Une pollakiurie et une incontinence par impériosité peuvent accompagner un prolapsus vaginal ou utérin.

Diagnostic du prolapsus utérin et apical

Examen pelvien
Le diagnostic du prolapsus vaginal ou utérin est confirmé par un examen au spéculum ou par un toucher pelvien bimanuel.

Rarement, les ulcères vaginaux nécessitent une biopsie pour exclure un cancer.

Une évaluation de l'incontinence urinaire associée est réalisée.



Traitement du prolapsus utérin et apical

Pour le prolapsus symptomatique léger, pessaires
Réparation chirurgicale des structures de soutien si nécessaire, habituellement elle s'accompagne d'une hystérectomie
Prolapsus utérin

Les prolapsus asymptomatique ne nécessitent pas de traitement, mais les patientes doivent être suivis cliniquement pour la progression.

Le prolapsus symptomatique peut être traité au moyen d'un pessaire si le périnée peut structurellement en accueillir un pessaire; la réparation chirurgicale est une option pour les femmes qui ne souhaitent pas utiliser un pessaire ou dont le périnée ne permet pas de porter un pessaire.

La chirurgie du prolapsus utérovaginal peut être effectuée par le vagin ou par une incision dans l'abdomen en utilisant diverses techniques. Les facteurs déterminant le choix des techniques comprennent l'expérience du chirurgien et les souhaits du patient. Les techniques peuvent comprendre l'une ou plusieurs des suivantes:

Hystérectomie
Réparation chirurgicale des structures de soutien pelviennes (colporrhaphie)
Suspension de la partie supérieure du vagin (suture de la partie supérieure du vagin à une structure stable à proximité)
Colpocléisis (fermeture du vagin après l'ablation de l'utérus ou avec l'utérus en place [procédure de Le Fort])
En général, la chirurgie par voie vaginale entraîne moins de morbidité et un temps de récupération plus rapide que la chirurgie abdominale. Quelle que soit la voie chirurgicale, les symptômes récidivent souvent, en particulier le long de la paroi vaginale antérieure.

La chirurgie est reportée jusqu'à ce que tous les ulcères soient guéris.

Prolapsus vaginal

Le prolapsus vaginal est traité de la même façon qu'un prolapsus utérin.

Le vagin peut être fermé (colpocléisie) si les femmes ne sont pas de bonnes candidates à la chirurgie prolongée (p. ex., si elles ont des comorbidités graves). Les avantages de la fermeture vaginale comprennent une courte durée de la chirurgie, avec un faible risque de morbidité péri-opératoire, et un très faible risque de récidive du prolapsus. Cependant, après une fermeture vaginale, les femmes ne peuvent plus avoir de rapports sexuels.

L'incontinence urinaire nécessite un traitement simultané.

Points clés

Les organes pelviens prolabés peuvent par intermittence gêner l'écoulement de l'urine, causer une rétention urinaire, une incontinence par regorgement et masquer une incontinence d'effort.
Le prolapsus utérin du 3e degré (col hors de la vulve) peut se réduire spontanément avant que la patiente consulte.
Confirmer le diagnostic par l'examen.
Traiter les femmes qui ont un prolapsus si elles ont des symptômes gênants.
Traiter par un pessaire la femme symptomatique si le périnée peut soutenir un pessaire.
Traiter chirurgicalement si les femmes préfèrent la chirurgie au pessaire ou si le périnée ne peut supporter un pessaire.

Savez-vous de Dr.Auguste

01/04/2022

Ovulation date : comment calculer son ovulation ?

Pour connaître votre période d'ovulation, autrement dit la période la plus fertile de votre cycle menstruel (qui démarre au premier jour des règles et se termine au premier jour des règles suivantes) il vous faut déduire 14 jours depuis la fin de votre cycle. Soit 14 jours avant les prochaines règles. Cette période, dite « de fertilité », dure, en moyenne, 5 jours par mois.

Le point sur l'ovulation

Pour rappel, le cycle féminin est rythmé par trois phases majeures : la phase folliculaire, la phase d'ovulation et la phase lutéale. Des phases dont les durées peuvent, chez certaines femmes, être plus ou moins régulières, rendant ainsi le calcul de la période d'ovulation plus ou moins fastidieux.

On appelle période d'ovulation chez la femme, le moment où l'ovaire expulse un ovule au cours du cycle menstruel. Ce dernier est ensuite happé par une des deux trompes de Fallope, et – si rapport sexuel il y a – peut alors fusionner avec un spermatozoïde. L'œuf ainsi formé deviendra, quelques jours plus t**d, un embryon.

Chaque mois, l'utérus prépare donc un « nid » afin d'accueillir cet embryon, en fabriquant de la muqueuse utérine, appelée « endomètre ». Si la rencontre entre ovule et spermatozoïde n'a pas lieu, l'utérus élimine cet endomètre : ce sont les règles.

En général, l'ovulation a lieu 14 jours avant la fin du cycle menstruel. Soit 14 jours avant les règles. En général, oui, car ce décompte ne s'applique qu'aux femmes ayant un cycle régulier de 28 jours. Parmi les signes pouvant indiquer l'approche de la période d'ovulation, se trouvent : l'augmentation de la température corporelle, l'apparition de sécrétions vaginales plus abondantes (la « glaire cervicale »), une libido plus importante, ou encore, des douleurs dans le bas-ventre, plus ou moins fortes selon les femmes.

Comment calculer le cycle menstruel ?
Pour connaître la longueur de son cycle menstruel, le calcul est on ne peut plus simple ! Celui-ci démarre le premier jour des règles et se termine la veille du premier jour des règles suivantes. Ainsi, si le premier jour des règles est daté au 1er jour du mois et que la veille du premier jour des prochaines règles est daté au 22ème jour du mois, alors le cycle menstruel est de 21 jours. En revanche, si le premier jour des règles est daté au 1er jour du mois et que la veille du premier jour des règles suivantes est daté au 29ème jour du mois, le cycle menstruel est donc de 28 jours.

Quid du cycle menstruel grossesse ?
Pendant la grossesse, le cycle menstruel s'interrompt, puisque les règles disparaissent. C'est pourquoi un ret**d de règles – du moins pour un cycle menstruel bien réglé – est généralement le signe qu'une grossesse a commencé.

Et pour calculer la date de fin de grossesse en fonction des dernières règles, il suffit de compter 40 semaines à partir du premier jour des dernières règles.

Mon calendrier règles et ovulation

Pour vous faciliter la tâche dans le calcul de votre période de fertilité,On vous propose d'utiliser un outil aussi simple que pratique. Pour ce faire, il vous suffit de renseigner dans l'espace prévu à cet effet, la date de vos dernières règles et la durée moyenne de votre cycle. Vous découvrirez ainsi votre date d'ovulation, celle de la période la plus propice à la fécondation, mais également celle de la date de nidation et le moment où vous pourrez effectuer un test de grossesse par prise de sang.

Et si vous ne cherchez actuellement pas à avoir un bébé, votre calendrier règles et ovulation pourra tout simplement vous être utile pour calculer la date de vos ovulations, toujours en fonction de la date de vos dernières règles et de la durée moyenne de vos cycles menstruels. Vous souhaitez encore plus de précision pour savoir si vous êtes en période d'ovulation ? Le test d'ovulation possède une fiabilité d'environ 99% !

30/03/2022

Échographie transvaginale

L’échographie transvaginale, ou échographie vaginale, est un examen échographique du bas-ventre de la femme, lors duquel la sonde ultrasonique est introduite dans le vagin. Cela permet de visualiser particulièrement bien l’utérus, les trompes et les ovaires. L’échographie vaginale fournit des clichés plus détaillés que l’échographie normale par l’extérieur, car la sonde ultrasonique introduite dans le vagin est plus proche des organes examinés.

L’échographie transvaginale est un examen relevant de la gynécologie.

L’examen nécessite-t-il une préparation particulière?
Une échographie transvaginale peut être réalisée sans préparation particulière. La vessie doit au préalable être vidée.

Quels points sont à clarifier avant l’examen?
Aucun point particulier n’est à clarifier avant l’examen.

Comment une échographie transvaginale est-elle réalisée?
L’examen s’effectue sur le fauteuil d’examen gynécologique. La sonde ultrasonique fine en forme de tige est enduite de gel lubrifiant et introduite délicatement dans le vagin. En tournant et déplaçant la tête ultrasonique dans différentes directions, le médecin peut visualiser les différents organes et structures sur un moniteur et les mesurer avec précision.

Quand l’échographie transvaginale est-elle utilisée?
L’examen sert avant tout à détecter des affections des ovaires, des trompes et de l’utérus, ainsi qu’au dépistage du cancer. En outre, l’échographie vaginale est utilisée en début de grossesse dans le cadre des examens prénataux.

Motifs fréquents d’une échographie transvaginale:

Troubles menstruels, troubles du cycle menstruel
Kystes ovariens
Cancer de l’ovaire
Grossesse tubaire
Prolapsus utérin
Myome utérin
Polypes muqueux de l’utérus
Cancer de l’utérus

L’échographie transvaginale comporte-t-elle des risques ou effets indésirables?
Cet examen n’est associé à aucun risque particulier. Par ailleurs, étant donné que les images sont obtenues au moyen d’ondes acoustiques, il n’est pas associé à une exposition aux radiations.

25/03/2022

Les hormones de Grossesse et leurs effets

Pendant la grossesse a lieu un chamboulement hormonal dans le corps de la future maman. Vous avez dû remarquer qu’il n’est pas sans conséquence ! Savez-vous à quoi servent exactement les hormones de grossesse ?

En fait ce sont des messagers, leur rôle est toujours le même : transmettre des ordres depuis leur lieu de production jusqu’à leur cible (un organe du corps). Une fois libérées dans le sang, les hormones se mettent à la recherche de l’organe en question, puis une fois trouvé, elles s’y fixent et transmettent l’ordre qu’elles ont reçu.

La fécondation : première rencontre avec les hormones de grossesse
Suite au largage de l’ovule, le follicule devient un corps jaune. S’il y a un rapport sexuel, l’ovule va rencontrer un spermatozoïde et un embryon sera créé. L’embryon peut alors s’ancrer dans la paroi utérine. C’est le déclenchement d’un grand bouleversement hormonal, la première rencontre avec les hormones de grossesse ! Pendant neuf mois, des hormones sont produites en très grandes quantités afin de permettre le développement et la nutrition du fœtus.

Que le bouleversement hormonal commence !
Dès les premiers jours qui suivent la fécondation, la gonadotrophine chorionique humaine (HCG) est sécrétée en grande quantité. Elle va permettre de maintenir le corps jaune. Ce dernier va ainsi pouvoir continuer de produire des œstrogènes et de la progestérone qui vont permettre le maintien de l’embryon et l’arrêt des règles pour les 9 prochains mois. L’HCG est bien connue car c’est l’hormone de la grossesse qui va être dosée lors du test de grossesse s’il est positif. C’est la grande quantité de HCG qui en général va entraîner les nausées… Heureusement, dès le troisième mois le taux d’HCG diminue avec les nausées (ouf…) !

La progestérone
La progestérone est produite en grande quantité tout au long de la grossesse. Elle va permettre l’implantation de l’embryon et l’épaississement de la paroi utérine. Avec l’œstrogène, elles vont favoriser le développement des seins et la préparation à la lactation. La progestérone entraîne également le relâchement des muscles lisses. L’intestin et le cœur deviennent paresseux, ce qui peut entraîner constipation et évanouissement. Mais rassurez-vous, il n’y a pas que des inconvénient ! C’est grâce à la progestérone que vous viennent ces sentiments de plénitude et d’épanouissement.

L’œstrogène
L’oestrogène voit son taux exploser lors de la grossesse, il peut être multiplié par 1000 ! Cette hormone permet l’accroissement du volume sanguin nécessaire à l’alimentation de bébé en nutriments et oxygène. Le petit inconvénient est que l’œstrogène peut provoquer de la rétention d’eau. Au plus fort de sa sécrétion, aidé du soleil, il peut favoriser le fameux “masque de grossesse” et des boutons disgracieux… Heureusement, le pouvoir hydratant des œstrogènes donne dans la majorité des cas une peau d’ange et des cheveux volumineux et brillants (on en a parlé ici) et une ligne brune (ou blonde) sur le ventre !

Et pendant l’accouchement ?
Lors de l’accouchement, le taux de progestérone chute brusquement, de même que ses effets relaxants : les contractions peuvent commencer. D’autres hormones interviennent pour aider à la libération du nouveau-né : l’ocytocine entraîne les contractions ! L’endorphine maintien la douleur supportable et enfin, le pic d’adrénaline en phase finale permet la délivrance. Une fois l’accouchement terminé, les taux d’hormones vont progressivement revenir à la normale, à l’exception de la prolactine qui permet l’allaitement, dans le cas où maman allaite bébé.

Maintenant que vous connaissez la raison exacte de tous ces bouleversements, vous pourrez dire que c’est bien la faute aux hormones de grossesse !

Auguste Marie Danielle

24/03/2022

Kyste Ovarien

Petite grosseur anormale au niveau d’un ovaire, le kyste ovarien concerne moins de 10% des femmes.
Si dans la plupart des cas les kystes ovariens sont bénins et ne donnent aucun signe, parfois il est nécessaire de les enlever car ils sont trop gros ou nombreux.
Mais l’apparition de douleurs, saignements anormaux ou troubles digestifs peuvent aussi alerter et donner lieu à des complications, nécessitant souvent une intervention chirurgicale.

Le kyste ovarien
5 à 7% des femmes ont au moins développé dans leur vie, un kyste ovarien. Mais les jeunes filles de 10 à 16 ans peuvent être aussi confrontés à ce genre d’anomalie de l’ovaire.

A savoir ! Une tuméfaction est une augmentation pathologique (anormale) du volume d’une partie d’un organe (tissu), ou d’un organe dans son ensemble.

Les différents types de kystes
Les kystes ovariens peuvent être fonctionnels (ou physiologiques) ou organiques, bénins ou malins.

Les kystes fonctionnels de l’ovaire
Les kystes de nature fonctionnelle sont les plus fréquents, avec une prévalence de 20% chez les femmes en période d’activité génitale et 5% après la ménopause. Secondaires à un dysfonctionnement de l’ovaire (hyperfonctionnement des hormones régulant l’ovaire), ce type de grosseur est susceptible de disparaître spontanément en seulement quelques cycles (régression observée dans 90% des cas).

Deux types de kystes fonctionnels sont représentés, parmi lesquels :
Le kyste folliculaire (lié à des fluctuations du cycle menstruel) : ce type de grosseur résulte du développement anormal d’un follicule (petite poche ovarienne renfermant du liquide, dans lequel se forme et se développe un ovule). Ainsi, comme le follicule est anormal, l’ovule ne peut pas être libéré dans les trompes utérines, empêchant ainsi l’ovulation de se produire.
Le kyste lutéal : résulte d’une augmentation du volume du corps jaune (glande sécrétant des hormones, qui se forme temporairement dans l’ovaire après chaque ovulation).
Dans les deux cas, ces kystes peuvent changer de volume, disparaissant avec les règles et réapparaissant au cycle suivant.

Les kystes fonctionnels surviennent essentiellement avant la ménopause et dans certains cas :Suite à un traitement stimulant l’ovulation, en cas de stérilité (assistance médicale à la procréation).
Dans les premiers mois après la pose d’un stérilet contenant du lévonorgestrel, produit contraceptif (chez 12 à 30% des femmes) ;
Après un traitement par tamoxifène (parfois prescrit après un cancer du sein).
Les kystes organiques de l’ovaire

Ces kystes sont de cause inconnue et demeurent permanents. Contrairement aux kystes fonctionnels, leur morphologie (volume) ne change pas quel que soit le moment du cycle menstruel.

Plusieurs types de kystes organiques ovariens sont représentés, parmi lesquels :

Les kystes séreux (les plus fréquents) ;
Les kystes mucoïdes ou mucineux ;
Les kystes dermoïdes ;
Les kystes endométriosiques, liés à une endométriose.
A savoir ! Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est un trouble hormonal touchant entre 6 et 10% des femmes. Il se caractérise par une augmentation anormale de la production d’androgènes (hormones mâles) dans les ovaires (pilosité excessive), perturbant ainsi la production d’ovules. Au lieu d’être libérés au moment de l’ovulation, les ovules se transforment en kystes, des petites poches remplies de liquide. Ces kystes s’accumulent dans les ovaires et augmentent parfois de volume (plus de 12 follicules de 2 à 9 mm de diamètre).

Symptômes et Diagnostic

Quels sont les symptômes ?
Dans 50% des cas, le kyste ovarien peut rester à l’état latent, sa présence étant décelée lors d’un examen clinique ou d’une échographie pour une autre raison.

Dans les autres cas, plusieurs signes, souvent douloureux, peuvent se manifester tels que :

Des douleurs pelviennes (dans la partie inférieure du bassin) modérées, d’un seul côté du corps, donnant l’impression d’une pesanteur ;
Des métrorragies (saignement génital survenant en dehors des règles) ;
Une pollakiurie (envies fréquentes d’uriner avec émission de petites quantités d’urine) ;
Des troubles digestifs par compression.
Les divers diagnostics

Le diagnostic se décline en plusieurs étapes :
L’interrogatoire : le médecin traitant (ou gynécologue) interroge la patiente sur ses symptômes et sur ses éventuels traitements en cours. Il note aussi la date de ses dernières règles.
La palpation abdominale : dans la plupart des cas, aucune anomalie n’est décelée lors de ce type d’examen. Mais plus rarement, le kyste peut être détecté à travers la paroi abdominale.
L’examen gynécologique au spéculum : cet examen permet de vérifier l’état du col de l’utérus. Parfois, au cours de cet examen, le médecin peut décider de réaliser un frottis utérin (prélèvement de cellules sur le col de l’utérus) dans le cadre du dépistage du cancer du col de l’utérus.
Le toucher vaginal : cet examen permet de rechercher une éventuelle masse, qu’elle soit bénigne (kyste ovarien, fibrome) ou maligne (tumeur de l’ovaire).

Les examens complémentaires

Plusieurs examens complémentaires aident à confirmer le diagnostic tels que :

Une échographie couplée à un doppler : l’échographie va ainsi permettre de visualiser et de décrire le kyste (localisation, taille, contenu plus ou moins liquide, paroi fine ou épaisse, présence de cloisons internes, etc.) alors que le doppler va servir à analyser les vaisseaux sanguins et la circulation sanguine à l’intérieur du kyste.
Un bilan biologique sanguin : ce bilan va permettre de doser certains marqueurs tumoraux pour caractériser le kyste (bénin ou malin).
Un scanner et/ou un IRM : ces examens sont proposés uniquement dans des cas exceptionnels tels qu’une taille trop importante du kyste ou la suspicion d’une endométriose.
Traitement

La surveillance médicale

Lorsque la patiente présente un kyste fonctionnel ovarien sans complication grave, une simple surveillance médicale est mise en place. Il n’y a pas nécessité d’instaurer un traitement thérapeutique.

Cette surveillance médicale consiste à réaliser une échographie afin de vérifier que le kyste disparaît bien au bout des 3 cycles menstruels.

D’autres situations nécessitent également cette surveillance telles que :

Lors de la prise d’un mode de contraception (orale) qui n’a pas changé, pour s’assurer que le kyste disparaît ;
Suite à l’apparition d’un kyste survenant après la pose d’un stérilet au lévonorgestrel ;
En cas de traitement par tamoxifène (traitement anti-œstrogène éventuellement prescrit après un cancer du sein).
L’intervention chirurgicale

Lorsqu’il y a développement d’un kyste organique et que des complications surviennent, dans ce cas, une intervention chirurgicale (ponction ou ablation selon l’état de sévérité) est nécessaire.

Voici quelques exemples de complications demandant une intervention chirurgicale en urgence :

La torsion de l’ovaire : cette complication survient en cas kyste « lourd » et se manifeste par une importante douleur, accompagnée de nausées ou vomissements.
L’hémorragie intra-kystique : cette complication (saignement) se retrouve essentiellement dans les kystes dits fonctionnels.
La rupture du kyste de l’ovaire : elle fait suite à une torsion de l’ovaire ou une hémorragie intra-kystique.
L’abcès ovarien : cette complication peut intervenir suite à la pratique d’une ponction ovarienne.
La ponction du kyste ovarien

Cette intervention chirurgicale consiste à extraire le liquide (présent à l’intérieur de la poche, définissant le kyste) à l’aide d’une fine aiguille, effectuée par voie endovaginale (en passant à travers le vagin) et échoguidée (guidée par l’échographie).

La ponction est réalisable en cas de kyste contenant uniquement du liquide, ou bien chez les personnes pour lesquelles une opération comporte des risques.

Après l’intervention, la substance ponctionnée est soumise à une analyse afin de savoir si des cellules cancéreuses sont présentes. Si c’est le cas, une intervention chirurgicale par cœlioscopie peut se révéler nécessaire.

L’ablation chirurgicale (ou kystectomie ovarienne)

Elle est indiquée :

En cas urgence, c’est-à-dire lorsque le kyste aboutit à des complications (hémorragie intra-kystique, torsion de l’ovaire, etc.) ;
En cas de kyste organique ;
Pour un kyste fonctionnel qui ne disparaît pas après trois cycles menstruels et qui présente des anomalies (changement de volume, aspect) ;
Après une ponction guidée ne réussissant pas à éradiquer complétement le kyste (récidive).
L’intervention chirurgicale se déroule par cœlioscopie. Toutefois, une laparotomie (ouverture plus importante de la paroi abdominale) peut être nécessaire si, pendant l’opération, le diagnostic de kyste malin est posé ou si des difficultés opératoires se présentent.

A savoir ! Chez la jeune femme, seul le kyste est retiré pour conserver la fertilité de la patiente. Chez la femme ménopausée, on enlève l’ovaire et la trompe de Fallope.

24/03/2022

Enceinte pour 2 Pères différents

La superfécondation est la fécondation de deux ovules ou plus par des spermatozoïdes issus de deux rapports sexuels distincts.Si les deux rapports sexuels fécondants ont eu lieu avec deux mâles distincts, on parle de superfécondation hétéro-parentale.

La durée de vie d'un spermatozoïde peut atteindre cinq jours. T.M a donc fécondé deux ovules avec deux spermes différents: «Si la mère a eu une relation sexuelle avec un premier homme et a ovulé, puis a eu une relation avec un autre homme, le tout en moins d'une semaine, le sperme du premier homme peut avoir fécondé un ovule tandis que celui du second homme a fécondé un autre ovule», explique le docteur Wu, qui travaille à l'hôpital Lenox Hill de New York.

La superfécondation est un phénomène rare qui touche une grossesse sur 13.000. Cependant, il devient de plus en plus en courant avec la généralisation de la procréation médicalement assistée. Parfois, les couples homosexuels contribuent tous les deux à la donation de sperme. «C'est pourquoi nous observons ce cas plus souvent qu'avant»,

Chez l'humain, la superfécondation concernerait une naissance de jumeaux dizygotes sur 12.La superfécondation hétéro-parentale concernerait une paire de jumeaux sur 400](seul ce dernier chiffre est avéré). La naissance d’une paire sur 13 000 est un nombre considéré de nos jours comme erroné puisque la fréquence semble avoir été sous-estimée par un facteur de 30. Dans les faits seuls dix-neuf cas ont été rapportés dans la littérature médicale, le phénomène nécessitant généralement un test de paternité pour être attesté,le premier cas documenté remonte à 1810 après qu'une femme a donné naissance à deux jumeaux l'un noir et l'autre blanc.

23/03/2022

Circulaire du cordon ombilical

Quand le cordon ombilical est enroulé autour du cou du bébé, on parle de circulaire du cordon ombilical. Cela inquiète beaucoup de parents, mais c’est en réalité un fait assez commun et souvent sans conséquence pour la santé du fœtus. Un enroulement du cordon survient en effet dans environ un quart des accouchements.

Comment le cordon ombilical s’enroule-t-il autour de Bébé ?
Dans le ventre de sa maman, il arrive que le bébé joue avec son cordon ombilical, et que celui-ci se retrouve enroulé autour d’un bras, d’une jambe, ou même du cou. Cela peut aussi se produire avec les mouvements du fœtus dans l’utérus. Quand il n’est pas serré, on parle alors de "circulaire lâche".

Circulaire du cordon ombilical : comment se passe l’accouchement ?
Le fait que le cordon ombilical soit entouré autour du cou de bébé ne signifie pas que la césarienne devient obligatoire. Au contraire, souvent la naissance peut se dérouler par voie basse, sans complication, car le gynécologue le déroulera dès que possible. Il peut arriver que le cordon se resserre autour de la gorge pendant l’accouchement et, en particulier durant le passage de la tête ou des épaules. Dans ce cas, la sage-femme ou l’obstétricien le coupera dès que la tête sera sortie.

Pendant l’accouchement, le fœtus et la maman sont placés sous monitoring. Cela permet de surveiller leur rythme cardiaque respectif, et de détecter les problèmes (comme la souffrance fœtale). Si cela se produit quand il y a une circulaire du cordon ombilical et le travail n’est pas assez avancé, une césarienne pourra être envisagée.

Quels risques quand le cordon ombilical est enroulé autour du cou du bébé ?
La circulaire du cordon ombilical se produit dans beaucoup de naissances, bien plus qu’on ne pourrait le penser. Parfois, les parents l’apprennent même juste au moment de l’accouchement ! Quand le cordon se resserre, le bébé peut venir au monde avec le visage bleuté ou foncé, mais il n’aura pas de séquelles dans la plupart des cas, si le cœur a bien réagi.

De la même façon, le fœtus peut continuer à respirer sans problème dans le ventre de sa maman quand il y a une circulaire. En effet, même s’il y a une pression sur sa gorge, il ne respire pas encore par le nez ou pour la bouche, et est alimenté en oxygène par le cordon, le risque de complications est donc faible, sauf si le nœud est très serré et qu'il vient entraver la circulation sanguine. Si vous notez moins de 10 mouvements par jour dans votre ventre, il faut appeler immédiatement votre médecin et vous rendre aux urgences.

Savez-vous de Dr.Auguste

15/03/2022

Inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC) dans le traitement de l’HTA

Les IEC sont particulièrement indiqués chez les patients hypertendus qui souffrent d’insuffisance cardiaque, de diabète ou d’insuffisance rénale. Ils sont formellement contre-indiqués chez la femme enceinte à partir du 4e mois de la grossesse car ils peuvent entraîner des effets indésirables graves chez l’enfant à naître.

Mécanisme d'action : Ils bloquent la production de l'angiotensine II, une hormone produite par le rein à partir d'une protéine présente dans le sang. L’angiotensine II a un rôle important dans la régulation de la pression artérielle ; elle l'augmente et fatigue le cœur.

Effets indésirables:
- Toux sèche,
- Flush, angio oedème, éruptions cutanées,
- Élévation de la créatininémie, hyperkaliémie, altération de la fonction rénale ou hépatique, motivant l’arrêt du traitement
- Céphalées , asthénie, nausées, diarrhées et crampes
-Neutropénie, agranulocytose, thrombopénie

Quelques molécules d'intérêt :
- Captopril
- Enalapril
- Perindopril
- Ramipril

15/03/2022

LES CLASSES THÉRAPEUTIQUES DES ANTIDIABÉTIQUES

1- Diabète de Type 2 (antidiabetiques oraux)

- biguanides (metformine) est un médicament insulinosensibilisateur qui aide l'insuline à agir au niveau des cellules et diminue la fabrication de sucre par le foie envoie ;

-Les sulfamides hypoglycémiants (glimepiride ; glipizide ; glibenclamide)

-les glinides (repaglinide)

- les gliptines / inhibiteurs de la dipeptidyl-peptinase 4 (sitagliptine)

- les analogues du GLP 1 (injectables)

Il s'agit de l'exception aux antidiabetiques oraux

Ces 4 classes augmentent la sécrétion d’insuline par le pancréas ;

- Les inhibiteurs des alpha-glucosidases intestinales (Acarbose ; Miglitol)

ralentissent l’absorption intestinale des glucides alimentaires

2- Diabète de type 1

Principalement ici on a des insulines

- Insuline Action Rapide
Delai d'action : 30min
Durée : 6h

-Insuline Action Intermédiaire
Delai d'action : 1-2H
Durée : 12-16H

-Insuline Action Lente
Delai d'action : 4H
Durée : 24-36H

La différence faite est niveau du délai d'action et de la demie vie (durée d'action)

Adresse

Arman Muanansuka@gmail. Com
Kasa-Vubu

Téléphone

+243896289700

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