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Hyperinsulinisme Néonatal L’hyperinsulinisme néonatal (HI) est la cause la plus fréquente d’hypoglycémie persistante che...
13/03/2025

Hyperinsulinisme Néonatal

L’hyperinsulinisme néonatal (HI) est la cause la plus fréquente d’hypoglycémie persistante chez le nouveau-né. Il résulte d’une sécrétion inappropriée d’insuline par les cellules β du pancréas, entraînant une hypoglycémie sévère, potentiellement neurotoxique.

🔬 Étiologies et Formes

✅ Forme transitoire : souvent due à un stress périnatal (souffrance fœtale, prématurité, diabète maternel).
✅ Forme persistante : généralement d’origine génétique (mutations des gènes ABCC8, KCNJ11, etc.).

⚠️ Signes Cliniques

Hypotonie, léthargie, convulsions

Difficultés alimentaires

Hypoglycémie persistante (< 2,2 mmol/L) avec insulinémie inadaptée

📊 Diagnostic

Glycémie < 3 mmol/L avec insulinémie inappropriée

Absence de production de corps cétoniques

Réponse positive au glucagon en cas d’hypoglycémie

Tests génétiques si suspicion d’une forme persistante

🩺 Prise en charge

✔ Nutrition précoce (perfusion de glucose ± alimentation orale fréquente)
✔ Traitement médical : Diazoxide (1ère intention), Octréotide en cas d’échec
✔ Chirurgie (pancréatectomie partielle/totale) pour les formes focales ou sévères

🔍 Bon à savoir

Un dépistage et un traitement précoces sont cruciaux pour éviter les séquelles neurologiques à long terme !

APPENDICITE AIGUË, QUOI DE NEUF ?🎯 1. Traitement Chirurgical vs Antibiothérapie Chirurgie en première intention : L’appe...
16/02/2025

APPENDICITE AIGUË, QUOI DE NEUF ?

🎯 1. Traitement Chirurgical vs Antibiothérapie

Chirurgie en première intention :
L’appendicectomie (cœlioscopique ou laparotomie) reste le traitement de référence pour les appendicites non compliquées et compliquées, avec un taux de succès immédiat supérieur à 90 % .
Antibiothérapie comme alternative :
- Enfants/Adolescents : Une étude internationale (2025) montre que 34 % des patients traités par antibiotiques nécessitent une appendicectomie dans l’année, contre 7 % d’échecs chirurgicaux .
- Adultes : L’antibiothérapie (ex. ertapénem IV + lévofloxacine/métronidazole) peut être proposée pour les formes non compliquées sans stercolithe, avec un taux de récidive de 39 % à 5 ans .
- Critères : Absence de signes de complication à l’imagerie (scanner/échographie) et accord du patient/famille .

🎯 2. Diagnostic et Imagerie

Examens prioritaires :
- Échographie abdominale : Première intention, surtout chez la femme enceinte ou les jeunes patients .
- Scanner avec injection : Recommandé en cas d’obésité, de doute diagnostique, ou après échographie non concluante .
- IRM : Alternative pour les femmes enceintes ou en cas de contre-indication au scanner .
Scores clinico-biologiques :
Le score d’Alvarado ou les combinaisons cliniques (douleur migrante + hyperleucocytose + CRP élevée) orientent, mais ne remplacent pas l’imagerie .

🎯3. Prise en Charge des Populations Spécifiques

Femmes enceintes :
Échographie ou IRM en première intention ; chirurgie cœlioscopique possible si nécessaire .
Patients âgés (>75 ans) :
Symptômes souvent atypiques ; privilégier le scanner pour éviter les diagnostics différentiels erronés .
Patients obèses :
Le scanner est plus fiable que l’échographie pour visualiser l’appendice .

4.🎯 Complications et Suivi 🔺

Risques du traitement médical :
Perforation dans 45,7 % des échecs précoces (vs 37,5 % à l’admission) .
Surveillance hospitalière obligatoire pendant 24-48 heures pour détecter une aggravation .
Post-chirurgie :
- Antibiothérapie postopératoire limitée à 3 jours pour les formes compliquées (C3G + imidazolé) .
- Aucun antibiotique nécessaire pour les cas non compliqués .

5. 🎯Évolutions et Débats ,🔺

Tendances récentes :
- Augmentation des traitements conservateurs aux États-Unis (32,9 % en 2020 chez les enfants), malgré un taux d’échec de 23,3 % à 5 ans .
- Débat sur l’utilisation d’antibiotiques moins larges pour limiter la résistance bactérienne .

🔺Recommandations futures :
- Nécessité de protocoles de suivi post-antibiothérapie (examens d’imagerie réguliers) .
- Études en cours pour évaluer l’efficacité d’un deuxième cycle d’antibiotiques en cas de récidive .

CONCLUSION ✨✨

Les nouvelles recommandations (2021-2025) confirment la chirurgie comme gold standard, mais intègrent l’antibiothérapie comme option valide pour des cas sélectionnés (formes non compliquées, contre-indications opératoires). L’imagerie joue un rôle central pour guider le choix thérapeutique, et les décisions doivent être individualisées, impliquant une discussion médecin-patient éclairée .

DESHYDRATATION CHEZ L'ENFANT 1. Diagnostic de la déshydratation La déshydratation résulte d’un déséquilibre entre les pe...
15/02/2025

DESHYDRATATION CHEZ L'ENFANT

1. Diagnostic de la déshydratation

La déshydratation résulte d’un déséquilibre entre les pertes liquidiennes (digestives, rénales, cutanées) et les apports. Le diagnostic repose sur l’examen clinique :
- Signes précoces : sécheresse des muqueuses, pli cutané persistant, absence de larmes, yeux cernés, irritabilité .
- Signes de gravité : tachycardie, hypotension, allongement du temps de recoloration capillaire (>2 secondes), oligurie, fontanelle antérieure déprimée (chez le nourrisson) .
- Estimation de la perte de poids :
- Légère (10 %) .

2. Gravité de la déshydratation

- Déshydratation légère : Muqueuses sèches, soif, absence de troubles hémodynamiques.
- Déshydratation modérée : Altération de l’état général, tachycardie, oligurie.
- Déshydratation sévère : Choc hypovolémique (pâleur, hypotonie, hypotension), coma, ou signes neurologiques (convulsions en cas de déséquilibre sodique sévère) .

3. Étiologies

Les causes principales incluent :
- Pertes digestives : Diarrhée aiguë (virale dans 80 % des cas), vomissements .
- Pertes rénales : Diabète insipide, tubulopathies, diurétiques .
- Pertes cutanées : Brûlures étendues, hyperthermie .
- Troisième secteur : Occlusion intestinale, pancréatite .
- Causes métaboliques : Acidocétose diabétique, insuffisance surrénale .

4. Traitement : Principes et solutés

A. Réhydratation orale

Première intention pour les déshydratations légères à modérées : Soluté de Réhydratation Orale (SRO) à osmolarité réduite (≤245 mOsm/L), administré par petites doses fréquentes (5-10 mL/kg toutes les 15 min) .

B. Réhydratation intraveineuse

- Indications : Échec de la voie orale, choc hypovolémique, troubles de la conscience, ou hypernatrémie sévère .
- Solutés recommandés :
Isotoniques : NaCl 0,9 % ± glucose (2,5-5 %) pour prévenir l’hyponatrémie (recommandations récentes) .
Ringer Lactate-Glucose 5 % (RL-G5%) en alternative, surtout en contexte chirurgical .

C. Débits et volumes

- Bolus initial : 20 mL/kg de NaCl 0,9 % ou Ringer Lactate en 15-30 min en cas de choc .
- Besoins de maintenance : Calculés via la formule de Holliday-Segar :
- 0-10 kg : 100 mL/kg/jour.
- 11-20 kg : 1000 mL + 50 mL/kg par kg >10 kg.
- >20 kg : 1500 mL + 20-25 mL/kg par kg >20 kg .
- Débit de perfusion : Adapté au poids (ex. : 15 gouttes/min pour 3-4 kg = 15 mL/h) .

- NaCl :
- Hyponatrémie (150 mmol/L) : Réhydratation lente (48-72 h) avec solutés hypotoniques (ex. : G5 % + NaCl 0,2 %) .
- KCl : Ajouté à 20-40 mmol/L après restauration de la diurèse (jamais en bolus) .

5. Place des antidiarrhéiques

Les antidiarrhéiques (ex. : lopéramide) ne sont pas recommandés chez l’enfant en raison du risque d’effets secondaires (iléus, somnolence) et de l’absence de bénéfice prouvé. La prise en charge repose sur la réhydratation et le traitement étiologique .

6. Recommandations

- Préférence pour les solutés isotoniques (NaCl 0,9 %) en perfusion pour réduire le risque d’hyponatrémie iatrogène, même en l’absence de troubles électrolytiques initiaux .
- Surveillance obligatoire : Natrémie, glycémie, et kaliémie si perfusion dépasse 24 h .
- Éviter les solutés hypotoniques (ex. : G5 % + NaCl 0,18 %) en raison d’un risque accru d’hyponatrémie .
Mon parcours en médecine 2025

C : Circulation (État hémodynamique) Objectif : Contrôler les hémorragies et restaurer la perfusion tissulaire.  Évaluat...
14/02/2025

C : Circulation (État hémodynamique)
Objectif : Contrôler les hémorragies et restaurer la perfusion tissulaire.
Évaluation :
Signes de choc :
- Hémorragique : Pression artérielle systolique (PAS) < 90 mmHg, tachycardie (> 120/min), temps de recoloration capillaire > 2 sec.
- Autres causes : Choc neurogène (bradycardie, hypotension), choc obstructif (tamponnade).
- Hémorragies externes : Recherche active (cuir chevelu, abdomen, membres).
Actions prioritaires :
Contrôle des saignements :
- Compression manuelle, garrot tourniquet pour les membres.
- Pelvic binder en cas de fracture du bassin instable.
Remplissage vasculaire :
- Cristalloïdes (Ringer lactate) en bolus de 500 mL.
- Transfusion : Ratio 1:1:1 (CGR/plasma/plaquettes) en cas d’hémorragie massive (protocole *Damage Control Resuscitation*).
Monitorage :
- Pression artérielle invasive, lactate (> 4 mmol/L = mauvaise perfusion).
Outils complémentaires :
- Échographie FAST : Recherche d’épanchement péricardique, pleural ou abdominal.
- Hémoglobine capillaire (Hb < 7 g/dL = transfusion urgente).

D : Disability (État neurologique)
Objectif : Évaluer la fonction cérébrale et détecter les lésions neurologiques.
Évaluation :
- Score de Glasgow (GCS) :
GCS ≤ 8 : Intubation obligatoire.
- Pupilles :
Anisocorie, réactivité à la lumière (signe d’engagement cérébral).
- Glycémie capillaire : Hypoglycémie (< 0.6 g/L) peut mimer un traumatisme crânien.
Pathologies urgentes :
- Traumatisme crânien sévère :
- Mesures neuroprotectrices :
Éviter l’hypotension (PAM ≥ 80 mmHg).
Élévation de la tête à 30°, maintien de la normothermie.
- Lésion médullaire :
Recherche de déficit sensitivomoteur (paraparésie, tétraparésie).
Interventions :
- Scanner cérébral en urgence si GCS < 15 ou signes focaux.
- Anticonvulsivants en cas de crise (ex : lorazépam IV).
E : Exposure/Environment (Exposition/Environnement)
Objectif : Examiner l’ensemble du corps et prévenir l’hypothermie.
....

L'évaluation ABCDE13 février 2025 by DocteurA : Airway (Voies aériennes) Objectif : Assurer la perméabilité des voies aé...
14/02/2025

L'évaluation ABCDE
13 février 2025 by Docteur
A : Airway (Voies aériennes)
Objectif : Assurer la perméabilité des voies aériennes et protéger la colonne cervicale.
Évaluation :
- Signes d’obstruction : Stridor, cyanose, sueurs, agitation, sédation (Glasgow < 8).
- Risque d’inhalation : Vomissements, sang dans la bouche, traumatisme facial.
- Protection cervicale : Immobilisation systématique (collier cervical) si suspicion de traumatisme du rachis (choc violent, chute, mécanisme à haute énergie).
Actions prioritaires :
- Manœuvres simples :
Désencombrement buccal (aspiration).
- Manoeuvre de Jaw-thrust (sans extension du cou) si obstruction.
- Intubation en séquence rapide :
Indications : Glasgow < 8, détresse respiratoire, brûlures des voies aériennes.
Attention : Éviter l’hyperextension du cou en cas de traumatisme cervical.
Critères de réussite : Ventilation audible, mouvements thoraciques symétriques, SpO₂ ≥ 92%.
B : Breathing (Respiration)
Objectif : Évaluer et optimiser l’oxygénation et la ventilation.
Évaluation :
Signes cliniques :
- Détresse respiratoire : Tirage, cyanose, fréquence respiratoire > 30/min ou < 10/min.
- Symétrie thoracique : Paradoxal mouvement (vol thoracique), emphysème sous-cutané.
Outils :
- Oxymétrie pulsée (SpO₂) : Objectif ≥ 92%.
- Gaz du sang artériel : PaO₂ < 60 mmHg ou PaCO₂ > 50 mmHg = signe d’alerte.
Pathologies urgentes :
1. Pneumothorax compressif :
Signes : Hypotension, turgescence jugulaire, déviation trachéale.
Action : Ponction/drainage thoracique immédiat (2e espace intercostal).
2. Hémothorax massif : Matité à la percussion, hypoventilation.
3. Contusion pulmonaire : Hypoxie réfractaire, crépitants à l’auscultation.
- Oxygène à haut débit (15 L/min via masque non-rebreather).
- Ventilation mécanique si échec de l’oxygénation (paramètres protecteurs : volume courant 6-8 mL/kg).

Suites.....

29/05/2024

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ENCEPHALOPATHIE.DEFINITIONL'encéphalopathie est un terme général désignant une altération globale de la fonction cérébra...
23/05/2024

ENCEPHALOPATHIE.

DEFINITION

L'encéphalopathie est un terme général désignant une altération globale de la fonction cérébrale due à diverses causes comme des infections, des troubles métaboliques, des toxines, des traumatismes, ou des maladies neurodégénératives. Elle se manifeste par une variété de symptômes neurologiques et cognitifs.

SIGNES D'APPELS

Les signes d'appel de l'encéphalopathie incluent :
- Confusion mentale ou désorientation
- Troubles de la mémoire
- Modifications de la personnalité ou du comportement
- Somnolence excessive ou léthargie
- Crises d'épilepsie
- Troubles moteurs (tremblements, ataxie)
- Difficulté à parler ou à comprendre

PHYSIOPATHOLOGIE

La physiopathologie de l'encéphalopathie dépend de la cause sous-jacente :
- Métabolique : Déséquilibres électrolytiques, hypoglycémie, hyperammoniémie
- Toxique : Accumulation de substances toxiques (alcool, drogues, métaux lourds)
- Hypoxique : Manque d'oxygène au cerveau dû à une insuffisance respiratoire ou cardiovasculaire
- Infectieuse: Invasions microbiennes du cerveau ou méninges (encéphalite, méningite)
- Traumatique: Lésions cérébrales après un traumatisme crânien
- Vasculaire : Accidents vasculaires cérébraux, thromboses

CLINIQUES

Les manifestations cliniques de l'encéphalopathie peuvent inclure :
- Troubles de la conscience (de la somnolence au coma)
- Hallucinations ou délires
- Altération de la cognition et de la mémoire
- Changements d'humeur et de comportement
- Signes neurologiques focaux (hémiparésie, troubles visuels)
- Myoclonies (secousses musculaires involontaires)

PARACLINIQUES

Les examens paracliniques aident à diagnostiquer et à déterminer la cause de l'encéphalopathie :
- Analyses de sang: Glycémie, électrolytes, fonction hépatique et rénale, marqueurs infectieux
- Imagerie cérébrale : IRM, scanner
- Électroencéphalogramme (EEG): Évaluation de l'activité électrique cérébrale
- Ponction lombaire: Analyse du liquide céphalo-rachidien en cas de suspicion d'infection ou d'inflammation

RETENTISSEMENT ORGANIQUES

L'encéphalopathie peut avoir des répercussions sur divers organes et systèmes :
- Système nerveux central: Risque de lésions cérébrales permanentes
- Système hépatique: En cas d'encéphalopathie hépatique, une insuffisance hépatique peut être présente
- Système rénal : Encéphalopathie urémique en cas d'insuffisance rénale
- Système cardiaque : Troubles du rythme cardiaque en cas de déséquilibres électrolytiques

PEC

La prise en charge de l'encéphalopathie repose sur :
- Identification et traitement de la cause sous-jacente : Infection, déséquilibre métabolique, toxine
- Support des fonctions vitales: Oxygénation, maintien de la pression artérielle, réhydratation
- Surveillance neurologique intensive
- Traitement des symptômes : Anticonvulsivants pour les crises, sédatifs en cas d'agitation sévère
- Environnement calme et sécurisé : Prévention des blessures

CONSEILS

Pour prévenir et gérer l'encéphalopathie :
- Suivre régulièrement les traitements pour les maladies chroniques (diabète, hypertension, insuffisance rénale ou hépatique)
- Éviter la consommation excessive d'alcool et de substances toxiques
- Surveiller et traiter rapidement toute infection
- Maintenir une alimentation équilibrée et une hydratation adéquate
- Consulter un professionnel de santé dès les premiers signes de confusion ou de troubles neurologiques

MON PARCOURS EN MEDECINE 2024 MAI

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16/05/2024

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12 MAI JOURNEE INTERNATIONALE DE L'INFIRMIEREÀ tous les infirmiers et infirmières, aujourd'hui nous célébrons votre dévo...
12/05/2024

12 MAI JOURNEE INTERNATIONALE DE L'INFIRMIERE

À tous les infirmiers et infirmières, aujourd'hui nous célébrons votre dévouement, votre compassion et votre expertise. Votre travail incroyable sauve des vies, apporte du réconfort et fait une différence immense dans le monde. Merci pour tout ce que vous faites, aujourd'hui et tous les jours. Joyeuse journée internationale des infirmiers.

MON PARCOURS EN MEDECINE/MAI 2024

1. DEFINITIONS: Le trouble obsessionnel compulsif (TOC) est un trouble mental caractérisé par des pensées obsessionnelle...
05/05/2024

1. DEFINITIONS: Le trouble obsessionnel compulsif (TOC) est un trouble mental caractérisé par des pensées obsessionnelles récurrentes et intrusives, ainsi que par des comportements compulsifs répétitifs et ritualisés effectués en réponse à ces obsessions.

Les obsessions sont des pensées, des images et des besoins urgents intrusifs, non désirés, qui provoquent habituellement une détresse ou une anxiété marquées.

Les compulsions sont des rituels excessifs, répétitifs que les sujets ressentent devoir faire pour réduire l'anxiété causée par leurs pensées obsessionnelles ou neutraliser leurs obsessions.

Les obsessions et/ou les compulsions doivent prendre beaucoup de temps (p. ex., > 1 heure/jour, souvent beaucoup plus) ou causer une détresse significative ou une altération du fonctionnement chez le patient.

2. PRESENTATION CLINIQUES: Les personnes atteintes de TOC peuvent ressentir une anxiété intense due à leurs obsessions, qui sont souvent irrationnelles. Les compulsions sont des comportements ou des rituels effectués pour soulager l'anxiété causée par les obsessions, mais ils n'apportent souvent qu'un soulagement temporaire.

3. TRAITEMENTS: Le traitement du TOC peut inclure la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) pour aider à modifier les pensées et les comportements, ainsi que des médicaments tels que les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) pour aider à réduire les symptômes. Une combinaison de TCC et de médicaments est souvent efficace.

De nombreux experts estiment qu'il est préférable de combiner l'exposition et la prévention des rituels avec un traitement médicamenteux, en particulier dans les cas graves.

Traiter en exposant progressivement les patients aux situations qui déclenchent les obsessions et les rituels anxiogènes tout en leur demandant de ne pas accomplir leurs rituels. L'ajout d'approches cognitives à la prévention de l'exposition et de la réponse peut être utile.

Envisager de combiner l'exposition et la prévention des rituels avec des médicaments (c'est-à-dire, un inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine ou de la clomipramine), en particulier dans les cas graves.

4. EVOLUTIONS : Le TOC peut varier en gravité et en durée. Certaines personnes peuvent avoir des symptômes légers qui ne nécessitent pas de traitement, tandis que d'autres peuvent avoir des symptômes graves qui affectent considérablement leur qualité de vie. Le TOC peut persister pendant des années, mais un traitement approprié peut aider à réduire les symptômes.

5. CONSEILS PRATIQUES : Pour gérer le TOC au quotidien, il est important de rechercher un soutien professionnel, de suivre le plan de traitement recommandé, de pratiquer des techniques de gestion du stress et de l'anxiété, et d'établir des routines régulières. Il est également utile d'éviter les déclencheurs potentiels des obsessions et de limiter les comportements compulsifs autant que possible.

Mon parcours en médecine/Psychiatrie/TOC.2024

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