25/08/2025
𝐄𝐥𝐥𝐞 𝐬𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐮𝐦𝐞.
Elle se consume
la cavalière qui doute d’elle,
celle qui pense toujours qu’elle n’est pas prête,
celle qui se cache derrière ses peurs
comme derrière une armure trop lourde.
Elle se consume
celle qui regarde les autres briller
et détourne ses yeux de son propre éclat,
celle qui attend le moment parfait
sans jamais oser le présent.
Elle se consume
celle qui oublie de croire en ses mains,
celle qui ne voit pas que son cheval, lui,
pose déjà sa confiance dans son souffle,
dans sa présence,
dans son simple battement de cœur.
Elle se consume
celle qui retient ses rêves
dans des silences qui lui brûlent la gorge,
celle qui s’efface en voulant toujours trop bien faire,
celle qui cherche à plaire
plutôt qu’à être.
Mais elle se déploie,
celle qui ose un pas,
même fragile.
Celle qui tremble,
mais avance.
Elle se déploie
celle qui écoute son cheval
comme son meilleur allié,
celle qui ose croire que « peut-être »
signifie déjà « possible ».
Elle se déploie
celle qui se donne la permission
d’essayer,
d’apprendre,
d’être imparfaite et vraie.
Elle se déploie
celle qui choisit aujourd’hui
de ne plus survivre,
mais de vivre.
De respirer plus grand.
D’aimer plus fort.
De se croire capable.
Parce qu’elle l’est.
Parce qu’elle l’a toujours été.
Parce que son cheval le sait déjà.
- Jeanne Foy
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