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30/09/2022

Cette fiche renseigne sur l’anémie et ses diverses formes. Pour en savoir plus sur l’anémie ferriprive (par carence de fer) et l’anémie par carence en vitamine B12, consulter nos fiches sur le sujet.

L'anémie est un problème de santé relativement fréquent qui se caractérise par un manque de globules rouges. Les globules rouges sont des cellules que l’on retrouve dans le sang. Ils servent entre autres à apporter de l’oxygène aux tissus et aux organes.

Les personnes atteintes d’anémie peuvent se sentir fatiguées et s’essouffler plus facilement qu’à l’habitude, car leur coeur doit travailler plus fort pour approvisionner leur corps en oxygène.

Selon l’Organisation mondiale de la Santé, 25 % de la population mondiale souffre d’anémie. La moitié de ces cas serait attribuable à une carence nutritionnelle en fer. Les femmes qui ont des menstruations abondantes, les enfants d’âge préscolaire et les femmes enceintes sont les plus à risque d’anémie.

La vie d’un globule rouge
Les reins sécrètent une hormone, l'érythropoïétine, qui commande à la moelle osseuse la fabrication de nouveaux globules rouges. Ces globules circulent dans le sang durant 120 jours. Puis, ils sont détruits dans la rate. Chaque jour, environ 1 % des globules rouges sont renouvelés.

Causes
Plusieurs situations peuvent donner lieu à une anémie.

Une carence en fer.
Une carence en vitamines.
Une maladie chronique ou une maladie de la moelle osseuse.
Une maladie génétique, qui entraîne par exemple une destruction trop rapide des globules rouges.
Une hémorragie, c’est-à-dire un écoulement de sang à l’extérieur des vaisseaux sanguins.
Globules rouges, fer et hémoglobine

Les globules rouges sont des cellules sanguines essentiellement constituées d’hémoglobine. L’hémoglobine est composée d’une protéine (la globine) et d’un pigment (l’hème). C’est ce dernier qui donne la couleur rouge au sang. Il fixe le fer qui transporte l’oxygène des poumons vers les cellules. L’oxygène est nécessaire à la production d’énergie dans les cellules et permet aux organes d’accomplir leurs fonctions. Le pigment lié à l’oxygène prend une teinte rouge vermeil et circule dans les artères. L’hémoglobine transporte aussi le dioxyde de carbone (rebut de la combustion de l’oxygène) des cellules vers les poumons. Elle devient alors rouge violacé et circule dans les veines.

Principaux types d'anémie
Anémie ferriprive. C'est la forme d’anémie la plus répandue. Les menstruations abondantes et une alimentation pauvre en fer en sont les causes les plus fréquentes. L’anémie ferriprive modifie la taille des globules rouges, qui deviennent plus petits que la normale (anémie microcytaire).
Anémie causée par une carence en vitamines. Ce type d’anémie produit des globules rouges déformés et très gros (anémie macrocytaire). Les plus courantes sont celles causées par une carence en vitamine B12 ou en vitamine B9 (acide folique). La première peut survenir en raison d’un apport alimentaire insuffisant en cette vitamine, de sa mauvaise absorption dans l’intestin ou d’une maladie appelée anémie pernicieuse.
Anémie causée par une maladie chronique. Plusieurs maladies chroniques (et parfois leurs traitements) peuvent réduire la quantité de globules rouges en circulation dans le sang. C’est le cas du cancer, de la maladie de Crohn et de maladies inflammatoires comme l’arthrite rhumatoïde. L’insuffisance rénale peut aussi provoquer l’anémie, car les reins sécrètent l’érythropoïétine, l’hormone qui stimule la production des globules rouges. Ceux-ci conservent toutefois leur taille et leur aspect normaux (anémie normocytaire).
Anémie hémorragique. Une perte de sang importante survenue après un grave accident, une intervention chirurgicale ou un accouchement, par exemple, peut rapidement causer une anémie. Certains problèmes gastro-intestinaux (un ulcère gastroduodénal, des polypes intestinaux ou un cancer colorectal) peuvent aussi y conduire, mais cette fois en entraînant une légère et constante perte de sang dans les selles (parfois invisible), sur une longue période.
Anémie hémolytique. Ce type d’anémie se caractérise par une destruction trop rapide des globules rouges. Elle peut être attribuable à une réaction du système immunitaire (auto-immune ou allergique), à la présence de toxines dans le sang, à des infections (par exemple, la malaria), ou encore être congénitale (anémie à hématies falciformes, thalassémie, etc.). La forme congénitale touche surtout les individus d’origine africaine.
Anémie sidéroblastique. Ce terme chapeaute un groupe d'anémies très rares dans lesquelles les globules rouges ne peuvent fixer le fer dans l’hémoglobine. Il s’agit d’un problème enzymatique d’origine héréditaire ou acquise. Les globules rouges sont alors de taille plus petite que la normale.
Anémie aplasique (ou aplastique). Cette maladie rare survient quand la moelle osseuse ne produit plus assez de cellules souches sanguines. Ainsi, il n’y a pas seulement un manque de globules rouges, mais aussi de globules blancs et de plaquettes sanguines. Dans 50 % des cas, l'anémie aplasique est causée par des agents toxiques, certains médicaments ou une exposition à des radiations. Elle peut aussi s'expliquer par de graves maladies, comme un cancer de la moelle osseuse (par exemple, une leucémie).
Diagnostic
Puisqu’on ne peut pas se baser uniquement sur les symptômes pour établir un diagnostic, il est nécessaire d’entreprendre un examen en laboratoire d’un échantillon de sang. Un hémogramme (formule sanguine complète) est normalement prescrit par le médecin.

Voici les 3 principaux paramètres :

Taux d’hémoglobine : la concentration d’hémoglobine (le pigment respiratoire que renferment les globules rouges) dans le sang, exprimée en grammes d’hémoglobine par litre de sang (g/l) ou par 100 ml de sang (g/100 ml ou g/dl).
Taux d’hématocrite : le rapport, exprimé en pourcentage, du volume qu’occupent les globules rouges d’un échantillon de sang (passé à la centrifugeuse) par rapport au volume de sang total que contient cet échantillon.
Compte de globules rouges : le nombre de globules rouges contenus dans un volume de sang donné, normalement exprimé en millions de globules rouges par microlitre de sang (millions/µl).
Valeurs normales

Paramètres

Femme adulte

Homme adulte

Taux d'hémoglobine normal (en g/l)

138 ± 15

157 ± 17

Taux d’hématocrite normal (en %)

40,0 ± 4,0

46,0 ± 4,0

Compte de globules rouges (en millions/µl)

4,6 ± 0,5

5,2 ± 0,7

Remarque. Ces valeurs du taux d’hémoglobine et du taux d’hématocrite correspondent à la norme pour 95 % des gens. Cela signifie que 5 % des individus ont des valeurs hors normes tout en étant en bonne santé. Par ailleurs, il se peut que des résultats qui se situent aux limites inférieures de la normale traduisent un début d’anémie s’ils étaient habituellement plus élevés.

D’autres analyses sanguines peuvent être requises afin de préciser un diagnostic et de découvrir la cause de l’anémie. Selon le cas, on peut réaliser l’examen de la taille des globules rouges, le dosage du fer ou de différentes vitamines dans le sang, etc.

Les symptômes de l'anémie
La plupart des personnes ayant une anémie légère ne le remarquent pas. L’intensité des symptômes varie selon sa gravité, le type d’anémie et sa vitesse d’apparition. Lorsque l’anémie apparaît progressivement, les symptômes sont moins évidents. Voici les principaux symptômes.

De la fatigue
Le teint pâle
L’accélération du rythme cardiaque et un essoufflement plus prononcé à l’effort
Les mains et les pieds froids
Des maux de tête
Des étourdissements
Une plus grande vulnérabilité aux infections (en cas d’anémie aplasique, d’anémie à hématies falciformes ou d’anémie hémolytique)
D’autres symptômes peuvent apparaître dans certaines formes graves d’anémie, comme des douleurs dans les membres, l'abdomen, le dos ou la poitrine, des troubles visuels, une jaunisse et de l’enflure aux membres.
Note. L’anémie accroît le risque de décès des suites d’une maladie, d’une crise cardiaque ou d’un accident vasculaire cérébral chez les personnes âgées.

Les personnes et facteurs de risque de l'anémie
Personnes à risque
Les femmes ayant des règles abondantes.
Les femmes enceintes ou qui allaitent, car elles sont plus à risque de carences nutritionnelles.
Les personnes dont l’hérédité les prédispose à l’anémie.
Les personnes atteintes d’une maladie chronique, d’une maladie auto-immune ou d’un trouble gastro-intestinal (pouvant engendrer des hémorragies ou interférer avec l’absorption des nutriments).
Les personnes âgées, car l’absorption des vitamines peut être compromise.
Les personnes exposées à des radiations nucléaires ou qui ont reçu des traitements de radiothérapie contre le cancer.
Les personnes atteintes d’une infection virale grave, comme une hépatite ou le virus de l’immunodéficience humaine (VIH).
Facteurs de risque
Une alimentation carencée en fer, en vitamine B9 (acide folique) ou en vitamine B12. Les végétaliens sont plus à risque d’un manque de vitamine B12 et de fer, car ils ne consomment pas de protéines animales.
L’alcoolisme.
La consommation de certains médicaments. Par exemple, les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) et les anticoagulants peuvent causer des saignements internes.

D’autres médicaments peuvent interférer avec l’absorption ou le métabolisme de l’acide folique. À titre d’exemple, mentionnons le Dilantin®, un anticonvulsivant, et le méthotrexate, un immunosuppresseur. Ils peuvent engendrer une anémie par carence en acide folique lorsqu’ils sont pris à long terme. Le risque est accru chez les personnes dont les réserves en acide folique sont basses. Cette interaction étant bien connue, les personnes qui doivent prendre ce type de médicament reçoivent aussi une prescription de suppléments d’acide folique.
L’exposition à certains produits chimiques, notamment au plomb.
La prévention de l’anémie
Mesures préventives de base

La plupart des anémies liées à une carence alimentaire peuvent être prévenues par les mesures suivantes.

Avoir une alimentation qui contient suffisamment de fer, de vitamine B12 et d’acide folique. Les femmes enceintes ou qui allaitent, celles qui ont des menstruations abondantes et les personnes dont l’alimentation comporte un apport restreint ou nul en produits d’origine animale devraient y porter une attention particulière. Le corps peut faire des réserves d’acide folique durant 3 ou 4 mois, tandis que les réserves de vitamine B12 peuvent durer de 4 ans à 5 ans. Pour ce qui est du fer : un homme de 70 kg a des réserves pour environ 4 ans; et une femme de 55 kg, pour environ 6 mois.
- Principales sources naturelles de fer : viande rouge, volaille, poisson et palourdes.
- Principales sources naturelles de vitamine B12 : les produits d’origine animale et les poissons.
- Principales sources naturelles de folate (acide folique dans sa forme naturelle) : les abats, les légumes à feuilles vert foncé (épinards, asperges, etc.) et les légumineuses.
Pour les femmes qui prévoient une grossesse, afin de prévenir le spina bifida chez le foetus, il est recommandé d’amorcer la prise d’acide folique (400 µg d'acide folique par jour en mangeant) au moins 1 mois avant la conception et de poursuivre durant les premiers mois de la grossesse.
Par ailleurs, puisque la pilule contraceptive épuise l’acide folique, toute femme qui décide d'avoir un enfant devrait arrêter la contraception au moins 6 mois avant la conception pour que le foetus puisse bénéficier d’une quantité suffisante d’acide folique durant les premiers stades de son développement.
Autres mesures préventives

Si l’on souffre d'une maladie chronique susceptible de causer l'anémie, il est important d’avoir un suivi médical adéquat et de passer des tests sanguins à l’occasion. En discuter avec son médecin.
Prendre toutes les précautions nécessaires si l’on doit manipuler des produits toxiques.
Les traitements médicaux de l’anémie
Les traitements varient selon le type d’anémie. Les personnes à la santé fragile ou atteintes d’une autre maladie (cancer, maladie cardiaque, etc.) sont celles qui ressentent le plus les bienfaits des traitements.

Cesser la prise du médicament qui cause l’anémie ou l’exposition à un produit toxique.
Corriger une carence en fer (par voie orale), en vitamine B12 (par voie orale ou sous forme d’injections) ou en acide folique (par voie orale), s’il y a lieu.
Pour les femmes ayant des menstruations abondantes, un traitement hormonal peut aider (pilule contraceptive, stérilet avec progestatif, danazol, etc.).
Traiter de façon optimale la maladie chronique à l’origine de l’anémie. Souvent, un traitement adéquat de cette dernière suffit à faire disparaître l'anémie.
En cas d’anémie sidéroblastique, la prise de pyridoxine (vitamine B6) peut contribuer au traitement.
En cas d’anémie hémolytique acquise (non congénitale), des immunosuppresseurs et des corticostéroïdes sont prescrits.
En cas d’anémie à hématies falciformes, les crises douloureuses sont soulagées à l’aide d’analgésiques.
En cas d’anémie grave, des injections d'érythropoïétine synthétique, une transfusion sanguine ou une transplantation de moelle osseuse peuvent être envisagées, selon le cas.
Soins particuliers

Pour les gens atteints d'anémie aplasique, d’anémie hémolytique ou d’anémie à hématies falciformes, certaines précautions s'imposent.

Se prémunir contre les infections. L’anémie aplasique, qui atteint aussi les globules blancs, accroît la vulnérabilité aux infections. Se laver souvent les mains avec un savon antiseptique, éviter les contacts avec des gens malades, dormir suffisamment, se faire vacciner et suivre une thérapie aux antibiotiques au besoin.
Bien s’hydrater. Une mauvaise hydratation augmente la viscosité du sang et peut provoquer des crises douloureuses ou engendrer des complications, surtout en cas d’anémie à hématies falciformes.
Éviter les exercices trop intensifs. D'une part, même des exercices légers peuvent causer de la fatigue chez une personne anémique. D'autre part, en cas d'anémie prolongée, il est important de ménager le coeur. Celui-ci doit travailler beaucoup plus en raison du transport déficient de l'oxygène lié à l'anémie.
Attention aux impacts, aux coupures et aux blessures. Chez les personnes qui ont un faible taux de plaquettes sanguines, le sang coagule moins bien et les pertes de sang sont à éviter le plus possible. Par exemple, se raser avec un rasoir électrique plutôt qu'avec une lame, préférer les brosses à dents à poils doux et s’abstenir de pratiquer des sports de contact.
Les approches complémentaires de l'anémie
Toucher thérapeutique. Un seul essai clinique aléatoire a été publié à ce sujet. Dans cet essai, portant sur 92 étudiants souffrant d'anémie, les sujets du groupe expérimental ont reçu 3 traitements de toucher thérapeutique durant 15 à 20 minutes, à 3 jours d’intervalle. Les sujets du groupe placebo ont reçu, à la même fréquence, des traitements simulant les mouvements du toucher thérapeutique et les sujets du groupe témoin n’ont reçu aucune intervention. Les résultats indiquent une hausse des taux d’hémoglobine et de l’hématocrite autant chez les sujets du groupe expérimental que chez ceux du groupe placebo contrairement au groupe témoin. Cependant, l’augmentation des taux d’hémoglobine a été plus importante dans le groupe de toucher thérapeutique que dans le groupe placebo.

Pharmacopée chinoise. Diverses décoctions qui servent à tonifier les Reins et à régénérer le Sang sont employées en Médecine traditionnelle chinoise pour traiter l’anémie. Traditionnellement, les médecins chinois emploient aussi le cordyceps et le bois de velours, une substance veloutée qui recouvre les panaches du cerf rouge et du wapiti.

16/07/2022

L'aménorrhée est l’absence de menstruations chez une femme en âge de procréer. Le mot aménorrhée provient du grec a pour privation, mên pour mois et rhein pour couler.

De 2 % à 5 % des femmes seraient touchées par l’aménorrhée. Il s’agit d’un symptôme dont il est important de connaître la cause. L’absence de règles est tout à fait naturelle lorsque, par exemple, la femme est enceinte, allaite ou approche de la ménopause. Mais en dehors de ces situations, elle peut être un signe révélateur d’un stress chronique ou encore d’un problème de santé comme l’anorexie ou d’un trouble de la glande thyroïde.

Types
Aménorrhée primaire : lorsqu’à l’âge de 16 ans, les règles n’ont pas encore été déclenchées. Les caractères sexuels secondaires (développement de la poitrine, de la pilosité au p***s et aux aisselles et répartition des tissus adipeux aux hanches, aux fesses et aux cuisses) peuvent néanmoins être présents.
Aménorrhée secondaire : lorsqu’une femme a déjà été menstruée et cesse de l’être pour une raison ou une autre, sur une période équivalant à au moins 3 intervalles de cycles menstruels antérieurs ou 6 mois sans menstruations.
Quand consulter?
Bien souvent, le fait de ne pas savoir pourquoi on souffre d’aménorrhée est préoccupant. Les personnes suivantes devraient consulter un médecin :
- les femmes ayant une aménorrhée primaire ou secondaire;
- en cas d’aménorrhée post-contraceptive, une évaluation médicale est nécessaire si l’aménorrhée persiste plus de 6 mois chez les femmes ayant été sous pilule contraceptive, ayant porté un stérilet hormonal Mirena®, ou plus de 12 mois après la dernière injection de Dépo-Provera®.

Important. Les femmes sexuellement actives qui ne prennent pas de contraceptif hormonal devraient passer un test de grossesse si leurs règles tardent depuis plus de 8 jours, même lorsqu’elles sont certaines de ne pas être enceintes. Notez que les saignements qui se produisent sous contraceptif hormonal (en particulier les fausses règles générées par la pilule anticonceptionnelle) ne sont pas une preuve d’absence de grossesse.

Diagnostic
Dans la plupart des cas, l'examen clinique, un test de grossesse et parfois une échographie des organes sexuels suffisent à orienter le diagnostic.

Une radiographie du poignet (pour évaluer le développement pubertaire), les dosages hormonaux ou la recherche du sexe chromosomique sont réalisés dans de rares cas d’aménorrhée primaire.

Causes
Les causes d’aménorrhée sont nombreuses. Voici les plus fréquentes par ordre décroissant.

La grossesse. Cause la plus fréquente d'aménorrhée secondaire, elle doit être la première suspectée chez une femme sexuellement active. Étonnamment, il arrive souvent que cette cause soit écartée sans vérification préalable, ce qui n'est pas sans risque. Certains traitements indiqués pour traiter l'aménorrhée sont contre-indiqués en cas de grossesse. Et avec les tests accessibles dans le commerce, le diagnostic est simple.
Un re**rd de puberté sans gravité. C'est la cause la plus fréquente d'aménorrhée primaire. L’âge de la puberté se situe normalement entre 11 ans et 13 ans, mais peut varier beaucoup en fonction de l'origine ethnique, de la localisation géographique, de l'alimentation, et de l'état de santé.

Dans les pays développés, un re**rd de puberté est fréquent chez les jeunes femmes qui sont très minces ou athlétiques. Il semblerait que ces jeunes femmes n’aient pas suffisamment de masse adipeuse pour permettre la production des hormones oestrogènes. Les oestrogènes permettent l’épaississement de la paroi utérine, et ultérieurement les menstruations si l’ovule n’a pas été fécondé par un spermatozoïde. En quelque sorte, le corps de ces jeunes femmes se protège naturellement et signale que leur forme physique est inadéquate pour soutenir une grossesse.

Si leurs caractères sexuels secondaires sont présents (apparition des seins, pilosité pubienne et des aisselles), il n'y a pas d’inquiétude à avoir avant l'âge de 16 ou 17 ans. Si les signes de maturation sexuelle sont toujours absents à l'âge de 14 ans, il faut suspecter un problème chromosomique (un seul chromosome sexuel X au lieu de 2, une maladie que l’on nomme le syndrome de Turner), un problème de développement de l’appareil génital ou un problème hormonal.
L'allaitement. Souvent, les femmes qui allaitent n’ont pas de menstruations. Cependant, il faut noter qu’elles peuvent quand même avoir une ovulation durant cette période, et donc une nouvelle grossesse. L'allaitement suspend l'ovulation et protège contre une grossesse (à 99 %) seulement si :
- le bébé prend exclusivement le sein;
- le bébé a moins de 6 mois.
L’arrivée de la ménopause. La ménopause est l’arrêt naturel des cycles menstruels survenant chez les femmes âgées de 45 ans à 55 ans. La production d’oestrogènes diminue peu à peu, ce qui fait que les menstruations deviennent irrégulières, puis disparaissent complètement. Il peut se produire des ovulations de façon sporadique durant les 2 ans qui suivent l’arrêt des menstruations.
La prise d'une contraception hormonale. Les règles qui surviennent entre 2 plaquettes de pilules ne sont pas des règles liées à un cycle ovulatoire, mais des saignements de privation à l'arrêt des comprimés. Certaines de ces pilules diminuent les saignements qui, parfois, au bout de quelques mois ou quelques années de prise, peuvent ne plus se produire. Le dispositif intra-utérin (stérilet) hormonal Mirena®, le Dépo-Provera® injectable, la pilule contraceptive en continu, les implants Norplant et Implanon peuvent entraîner une aménorrhée. Elle n'a pas de gravité et témoigne de l'efficacité contraceptive : l'utilisatrice se trouve souvent en état hormonal de grossesse, et n'ovule pas. Elle n'a donc pas de cycle, ni de règles.
L’arrêt de la prise d’un moyen contraceptif (pilules anticonceptionnelles, Dépo-Provera®, stérilet hormonal Mirena®) au bout de plusieurs mois ou années d'utilisation. Il est possible qu’un délai de quelques mois soit nécessaire avant que le cycle normal d’ovulation et de menstruation se rétablisse. On l’appelle aménorrhée post-contraceptive. En effet, les méthodes de contraception hormonale reproduisent l'état hormonal de la grossesse, et peuvent donc suspendre les règles. Celles-ci peuvent donc mettre un certain temps à revenir après l'arrêt de la méthode, comme après une grossesse. C'est particulièrement le cas chez les femmes qui présentaient un cycle très long (plus de 35 jours) et imprévisible avant de prendre le moyen contraceptif. L'aménorrhée post-contraceptive n'est pas problématique et ne compromet pas la fécondité ultérieure. Les femmes qui découvrent qu’elles ont des problèmes de fécondité après contraception les avaient déjà auparavant, mais du fait de leur contraception, elles n'avaient pas testé leur fécondité.
La pratique d’une discipline ou d’un sport exigeant comme le marathon, le culturisme, la gymnastique ou le ballet professionnel. L’aménorrhée de la sportive serait attribuable à l’insuffisance de tissus gras ainsi qu’au stress auquel le corps est soumis. On observe un manque d’oestrogènes chez ces femmes. Il peut aussi s’agir pour le corps de ne pas gaspiller inutilement de l’énergie puisqu’il subit souvent une diète pauvre en calories. L’aménorrhée est de 4 à 20 fois plus fréquente parmi les athlètes que dans la population générale.
Un stress ou un choc psychologique. L'aménorrhée dite psychogène résulte d'un stress psychologique (décès dans la famille, divorce, perte d’emploi) ou de tout autre type de stress important (un voyage, des changements importants dans le mode de vie, etc.). Ces états peuvent nuire temporairement au fonctionnement de l’hypothalamus et provoquer un arrêt des menstruations aussi longtemps que la source de stress persiste.
Une perte de poids rapide ou un comportement alimentaire pathologique. Un poids corporel trop faible peut conduire à une baisse de la production d’oestrogènes et à un arrêt des menstruations. Chez la majorité des femmes qui souffrent d’anorexie ou de boulimie, les menstruations s’arrêtent.
Une sécrétion excessive de prolactine par l’hypophyse. La prolactine est une hormone qui favorise la croissance de la glande mammaire et la lactation. Un excès de sécrétion de prolactine par l’hypophyse peut être causé par une petite tumeur (qui est toujours bénigne) ou par certains médicaments (antidépresseurs, en particulier). Dans ce dernier cas, son traitement est simple : les règles réapparaissent quelques semaines après l'arrêt du médicament.
L’obésité ou le surplus de poids.
La prise de certains médicaments comme des corticoïdes oraux, des antidépresseurs, des antipsychotiques ou de la chimiothérapie. La toxicomanie peut aussi causer l’aménorrhée.
Les cicatrices utérines. À la suite d'une intervention pour traiter des fibromes utérins, d’une résection de l'endomètre ou parfois d'une césarienne, il peut y avoir une diminution importante des règles, voire une aménorrhée passagère ou durable.
Les causes suivantes sont beaucoup moins fréquentes.

Une anomalie de développement des organes sexuels d'origine non génétique. Le syndrome d'insensibilité aux androgènes est la présence, chez un sujet XY (génétiquement masculin), d'organes sexuels d'aspect féminin par absence de sensibilité des cellules aux hormones masculines. Ces personnes intersexuées ayant un aspect féminin consultent à la puberté pour une aménorrhée primaire. L'examen clinique et échographique permet le diagnostic : elles n'ont pas d'utérus, et leurs glandes sexuelles (testicules) sont situées dans l'abdomen.
Des maladies chroniques ou endocriniennes. Une tumeur de l'ovaire, un syndrome des ovaires polykystiques, l’hyperthyroïdie, l'hypothyroïdie, etc. Les maladies chroniques qui s'accompagnent d'une perte de poids importante (tuberculose, cancer, polyarthrite rhumatoïde ou autre maladie inflammatoire systémique, etc.).
Des traitements médicaux. Par exemple, l'ablation chirurgicale de l'utérus ou des ovaires; la chimiothérapie et la radiothérapie des cancers.
Une anomalie anatomique des organes sexuels. Si l'hymen n’est pas perforé (imperforation), cela peut s'accompagner d'une aménorrhée douloureuse chez la jeune fille pubère : les premières règles restent emprisonnées dans la cavité vaginale.
Évolution et complications possibles
La durée de l’aménorrhéedépend de la cause sous-jacente. Dans la majorité des cas, l’aménorrhée est réversible et se soigne facilement (à l’exception, bien sûr, de l’aménorrhée liée à des anomalies génétiques, à des malformations non opérables, à la ménopause ou à l’ablation de l’utérus et des ovaires). Cependant, lorsqu'une aménorrhée de longue date n’est pas traitée, la cause peut finir par atteindre les mécanismes de la reproduction.

Par ailleurs, l’aménorrhée associée à un manque d’oestrogènes (l’aménorrhée causée par des sports exigeants ou un trouble de l’alimentation) rend plus à risque d'ostéoporose à long terme – donc de fractures, d’instabilité des vertèbres et de lordose - puisque les oestrogènes jouent un rôle essentiel pour préserver la structure osseuse. Il est maintenant bien connu que les femmes athlètes qui souffrent d’aménorrhée ont une densité osseuse plus faible que la normale, ce qui explique qu’elles soient plus sujettes aux fractures. Si la pratique modérée d’exercice aide à prévenir l’ostéoporose, l’excès d’exercice, quant à lui, a plutôt l’effet inverse s’il n’est pas équilibré par un apport calorique supérieur.

Symptômes de l’aménorrhée, personnes et facteurs de risque
Symptômes
Chez une femme n’ayant jamais été menstruée

Aucune menstruation à l’âge de 14 ans et absence de développement des caractères sexuels secondaires.
Aucune menstruation à l’âge de 16 ans malgré la présence de développement des caractères sexuels secondaires.
Chez une femme ayant déjà été menstruée

Absence de menstruations sur une période équivalant à au moins 3 intervalles de cycles menstruels antérieurs ou 6 mois sans menstruations.
Personnes à risque
Toutes les femmes sont susceptibles d’être en aménorrhée à un moment de leur vie. Voir la liste des causes ci-dessus.

Facteurs de risque
Voici les plus fréquents.

Une perte de poids importante.
Un stress prolongé.
La pratique intensive d’une activité sportive.
Une alimentation déficiente.
La prévention de l’aménorrhée
Mesures préventives de base

Avoir une alimentation équilibrée et un poids santé. Il faut s'assurer que l’alimentation apporte suffisamment de calories pour maintenir un poids santé – mais pas trop, puisque l'obésité contribue aussi à l'aménorrhée. L’objectif est de maintenir un pourcentage de graisses corporelles suffisant. Un minimum de graisses corporelles est en effet nécessaire pour stocker les oestrogènes.

Apprendre à gérer le stress. Les contraintes, les tensions émotives, le désir de réussite demandent une grande capacité d’adaptation. Ils constituent des stress fréquents pour plusieurs femmes, que ce soit dans les sphères de vie privée, professionnelle ou sportive. Si ce stress se prolonge, le corps ne peut récupérer et cela peut conduire à un dérèglement physiologique, notamment hormonal. Ainsi, le stress prolongé peut entraîner de l’aménorrhée et un arrêt des ovulations
Consulter notre dossier Le stress et l’anxiété pour connaître différents moyens de mieux résister au stress.

Pour les athlètes : s’entourer d’une équipe pluridisciplinaire. L’intensité des efforts doit être adaptée à l’athlète, selon son âge et ses capacités physiques. De plus, l’apport nutritionnel doit être optimal. D’après l’auteur d’une étude, les 3 problèmes de santé les plus fréquents chez les femmes athlètes - soit l’ostéoporose, l’aménorrhée et les troubles de l’alimentation - seraient tout à fait évitables si les femmes étaient suivies par une équipe pluridisciplinaire de thérapeutes (entraîneur, nutritionniste, psychologue sportif, etc.), surtout lorsqu’elles sont en période de croissance.

Traitements médicaux de l’aménorrhée
Dans la majorité des cas, aucun traitement médical n'est nécessaire. Avant de prescrire un traitement, il est impératif de trouver la cause de l’aménorrhée, de traiter la maladie sous-jacente s’il y a lieu et d’obtenir un soutien psychologique en cas de besoin. Le dosage des hormones sexuelles est parfois suggéré si le médecin soupçonne une maladie endocrinienne.

L’application des mesures préventives mentionnées précédemment permet le retour des menstruations chez plusieurs femmes :

- alimentation saine;
- maintien du poids santé;
- gestion du stress;
- modération dans la pratique d’exercices physiques.

Bon à savoir
Très souvent, les causes d'aménorrhée sont sans gravité et guérissables. Il est tout de même important de les diagnostiquer au plus tôt, afin d'éviter d’éventuelles conséquences sur la fécondité et la santé des os.

Aucun traitement ne fait revenir les règles à lui tout seul. Pour faire cesser une aménorrhée, il faut d'abord en découvrir la cause, puis traiter celle-ci.

Médication
Traitements hormonaux
Dans le cas d’un dysfonctionnement des ovaires chez une jeune femme, un traitement hormonal sera suggéré afin que survienne le développement des caractères sexuels et la fertilité, et pour prévenir l’ostéoporose à long terme.

Pour les femmes qui ont subi très tôt (avant l'âge présumé de leur ménopause) une ablation chirurgicale de l’utérus et des ovaires, une hormonothérapie de substitution comprenant oestrogènes ET progestatifs peut être proposée afin de prévenir l’ostéoporose et d’autres conséquences attribuables à l’abaissement des taux d'hormones circulantes. Ce traitement peut être interrompu autour de 55 ans.
Attention : ce traitement ne peut pas être prescrit à des femmes ayant subi une ablation de l'utérus ou des ovaires pour cancer hormonodépendant. Il ne peut pas être prescrit non plus aux femmes ayant subi une castration ovarienne par radiothérapie ou chimiothérapie pour cancer du sein.

En dehors de ces situations, aucun traitement hormonal n’est efficace pour provoquer le retour des règles.

Par ailleurs, les traitements de régularisation du cycle (par exemple, la prise d’un progestatif de synthèse en deuxième partie de cycle pour les femmes ayant des règles irrégulières qui souhaiteraient un cycle régulier pour concevoir) ne reposent sur aucune base scientifique. Ils peuvent même contribuer à accentuer les troubles du cycle menstruel en compromettant la survenue spontanée des ovulations. Ce n’est pas la régularité du cycle qui compte, mais le respect du cycle tel qu’il est chez une femme donnée.

Traitement non hormonal

Quand l'aménorrhée est due à une sécrétion de prolactine élevée liée à une tumeur bénigne de l'hypophyse, la bromocriptine (Parlodel®) est un médicament très efficace qui diminue les taux de prolactine et permet le retour des règles. C'est ce même traitement que l'on donne, juste après leur accouchement, aux femmes qui ne désirent pas allaiter.

Psychothérapie
Si l'aménorrhée est accompagnée d'un trouble psychologique, il est possible que le médecin propose une psychothérapie. L'usage parallèle des traitements hormonaux peut être discuté, en fonction de l'âge de la femme, de la durée de l'aménorrhée et des effets indésirables de la carence hormonale (si elle existe). Toutefois, les psychotropes doivent être évités, car ils peuvent entraîner une aménorrhée.

Une aménorrhée associée à une anorexie nécessite impérativement un suivi par une équipe pluridisciplinaire incluant nutritionniste, psychothérapeute, psychiatre, etc. L’anorexie touche souvent des adolescentes ou de jeunes femmes.

En cas de traumatisme psychologique important (viol, perte d'un être cher, accident, etc.) ou de conflits personnels (divorce, difficultés financières, etc.), une aménorrhée de plusieurs mois, voire plusieurs années, peut s'installer, en particulier chez une femme dont l'équilibre psychique était déjà fragile. Le meilleur traitement consiste alors à consulter un psychothérapeute.

Traitement chirurgical
Si l'aménorrhée est causée par une malformation de l’appareil reproducteur, une chirurgie peut parfois être entreprise (en cas d’imperforation de l'hymen par exemple). Mais si la malformation est trop importante (syndrome de Turner ou insensibilité aux androgènes), la chirurgie aura seulement une fonction cosmétique et de confort en modifiant l'aspect et la fonctionnalité des organes sexuels non développés, mais ne fera pas revenir les règles.

Les approches complémentaires de l'aménorrhée
Mise en garde. Il est important d’écarter la possibilité qu’il y ait une grossesse. En l’absence de grossesse, il faut consulter un médecin afin de trouver la cause de l’aménorrhée. Plusieurs interventions visant à provoquer le retour des règles sont déconseillées en cas de grossesse. L’autotraitement est déconseillé.

Les plantes traditionnellement utilisées par les femmes sont reconnues pour avoir un effet régulateur sur le cycle menstruel, après plusieurs semaines de traitement. Cependant, très peu d’études cliniques ont évalué leur efficacité.

Gattilier (Vitex agnus castus). La Commission E reconnaît l'usage du fruit du gattilier pour traiter les irrégularités du cycle menstruel. D’après la Commission E, des études in vitro et sur des animaux indiquent que les composés du gattilier réduisent la production de prolactine par l’hypophyse. Or, un excès de prolactine peut conduire à l’aménorrhée. Un seul essai clinique préliminaire a été rapporté. Lors de cet essai d'une durée de 6 mois, des chercheurs ont donné 40 gouttes d'extrait de gattilier par jour à 20 femmes souffrant d'aménorrhée. À la fin de l'étude, 10 des 15 femmes ayant poursuivi le traitement jusqu'au bout étaient de nouveau menstruées.
Dosage
Consulter la fiche Gattilier.
Contre-indications
- Ne pas utiliser durant la grossesse.
- Ne pas utiliser en même temps qu’une contraception orale.

Angélique chinoise (Angelica sp). En Asie, l’angélique chinoise (Angelica sinensis) est considérée comme le remède clé permettant d’assurer le bon fonctionnement de l'appareil reproducteur féminin. Elle est utilisée tant pour soigner la dysménorrhée, l’aménorrhée et la ménorragie que les symptômes de la ménopause.
Dosage
Consulter notre fiche Angélique chinoise.
Contre-indications
- L'angélique chinoise est déconseillée aux femmes enceintes durant le 1er trimestre et à celles qui allaitent.

Grande camomille (Tanacetum parthenium). Les feuilles de la grande camomille ont été utilisées traditionnellement pour traiter l’aménorrhée. Cet usage n’a pas été validé par des études cliniques.
Dosage
Consulter la fiche Grande camomille.
Contre-indication
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