29/12/2024
«Rien n'est permanent, sauf la Loi qui stipule que rien n'est permanent» nous a dit le bouddha Shakyamuni.
En ce siècle des vitesses, ou tout autour de nous a l'air important, on veut obtenir des choses pour soi car ça va vite au point où l'homme lui même n'est plus important du tout. Les modes viennent et s'en vont: «il faut s'arrimer, «il faut suivre le mouvement sinon», «on sera en retard», le changement est rapide alors: «il ne faut rien louper sinon on ne vaut rien!!», «il me faut à tout prix les images canal +, sans cela je ne suis rien!», «mes enfants doivent à tout prix aller à l'école», «je dois me faire coiffer» «sans nourriture je ne suis rien», «sur YouTube je suis la star, sans mon iphone 15 pro max ma vie n'aurait pas de sens»
J'aimerais te transporter dans un monde où la paix et la sécurité sont rompues: coups de feu par ci, famine extrême par là, cris de misère à gauche, grincements de dents à droite, terrorisme, meurtres, attentats, agressions, violence à outrance massacre à tous les coins du pays!!! Des gens sont décapités, des femmes sont violées, enceintes elles ne peuvent pas se rendre dans les hôpitaux pour les soins, les boutiques et les écoles sont fermées car même les boutiquiers et les instituteurs sont en fuite, pas d'hôpitaux, le médecins ''se cherche '', malheur à toi qui attend ta dialyse du rein, pas de vêtements, pas de dentifrice, tu t'es réfugié dans une forêt, où ayant perdu le goût des racines de manioc, tu les déterre désormais pour en faire ton repas ainsi que celui de ta nombreuse famille, pas de connexion internet, les gestionnaires de ton fournisseur de réseau sont à l'abri, pas de gendarmes à interpeller, eux mêmes sont définitivement en guerre, la paix est rompue, tu fuis et cours de toutes tes forces pour te protéger, mais ni en Israël, ni à Johannesburg, encore moins à Tombouctou ou à Saint-Tropez pour ne pas dire Paris ou Londres même pas New-dehli, nulle part tu ne trouves de paix, car c'est les chaos où que tu ailles!!!
Et la où tu creusais tes racines de tubercules, les assaillants arrivent là et en veulent à ta vie, car eux aussi sont affamés, tu n'as plus aucun autre moyen que de fuir, fuir vers un endroit plus ''tranquille'' mais désert. Ta nombreuse famille et toi, ainsi que d'autres familles n'avez pas mangé depuis 3 semaines, vous étiez tellement du système d'industrialisation... les vêtements déchirés, à moitié habillés vous êtes, vous ne pensez plus aux bains shampouineux que vous aviez dans les baignades de vos piscines, dans votre palace au bord de la mer désormais devenue sûrement un chant de ruine; de l'eau! Si seulement vous pouviez en avoir au bon milieu de ce vaste désert que vous ne pouvez pas nommer, loin de vos terres natales, des gens ont recommencé à agoniser près de vous après avoir perdu eux-mêmes leurs proches morts de faim, de soif, de maladies, pas de médicaments pour se soigner(en tout cas pas ceux de la médécine moderne), et là te vient une pensée: celle où tu refusais de recevoir celui qui quémandait l'aumône devant chez toi, tu lui as désormais emprunté ces haillons que dans tes souvenirs il porte, balafré qu'il était, tu as suivi sa mode, «les choses qui arrivent aux autres commencent déjà à m'arriver, je suis devenu eux », «Pourquoi dois-je endurer cette souffrance? on dirait que je rêve !?...»
Non! Tu ne rêves pas, c'est bien réel. Mais...
Ce dont il faut prendre conscience que le Bouddha nous a enseigné est que: La souffrance existe, elle a une cause, l'éradication de la cause éteint la souffrance, il y a un moyen de mettre fin à la cause qui créé la souffrance... Nous nous passerons ici du moyen mais allons globaliser en disant que la plus grande cause de toutes les souffrances dans l'existence humaine est l'ignorance fondamentale, c'est l'obscurité inhérente à la vie.
Elle consiste à ignorer que nous sommes liés aux autres par une relation d'interdépendance elle même conséquence de la Grande Loi de cause à effet.
Ce que je fais a un impact immédiat sur moi sur l'autre sur l'environnement sur l'Univers
_*«Rien n'est permanent»*_ stipule de méditer sans arrêt sur la relation conditionnée des phénomènes, et comprendre que les trois poisons qui mènent à un cycle souffrance sans fin sont: _*L'avidité, la colère, et l'ignorance*_
_*«Ce que nous pensons nous le devenons, ce que nous imaginons, nous le créons, ce que nous ressentons, nous l'attirons»*_ bouddha shakyamuni
Puisque nous interdépendants, donc interconnectés, comment pensons-nous? À quoi pensons-nous ? Qu'imaginons-nous? Que ressentons-nous?
Nichiren Daishonin a dit: _*«Si vous vous préoccupez, si peu que ce soit, de votre sécurité personnelle, ne devriez-vous pas tout d'abord prier pour l'ordre et la paix aux quatre coins du pays»*_(écrits 07)
_*«La paix se trouve à l'intérieur, ne le cherchez jamais à l'extérieur (de vous-même) »*_ bouddha shakyamuni
Nous aurons l'occasion de revenir sur beaucoup de concepts difficiles mais qui valent la peine.
En attendant prenons soins de nos pensées, avec nos pensées nous créons le monde. Quel monde veux-tu créer❓
Sauvons le monde, et puis c'est tout.
Abonnez-vous à notre page whatsapp PHILA pour plus de contenus
https://whatsapp.com/channel/0029VaxYnAuDDmFQWiUJNa2X
peace and life
