30/09/2025
Parfois, nous nous confondons avec ce qui nous fait souffrir.
Nous pensons que nous sommes la maladie, que nous sommes la tristesse, la colère, la peur ou ce mauvais caractère qui s’échappe parfois de nous comme s’il avait sa propre vie.
Nous nous convainquons que tout cela nous définit, comme si nous étions un amas d’ombres installées pour toujours dans notre cœur.
Mais ce n’est pas ainsi.
Tu n’es pas ta maladie.
Tu n’es pas ta tristesse.
Tu n’es pas ta peur, ni ta colère.
Tu es bien plus que cela.
Ce que tu ressens, ce qui t’alourdit et ce qui te fait mal, ce sont des blessures qui n’ont pas encore guéri.
Des cicatrices ouvertes qui crient parce qu’elles ont besoin d’être entendues, comprises et, surtout, embrassées.
Non pas avec rejet, non pas avec honte, mais avec amour.
Pense un instant : que se passerait-il si, au lieu de te juger pour tes ombres, tu les regardais comme des signaux de quelque chose de plus profond ?
La colère n’est rien d’autre qu’un cri de ton intérieur réclamant la paix.
La tristesse est un fleuve qui te rappelle qu’il y a encore quelque chose à lâcher.
La peur n’est qu’un gardien qui t’avertit que tu es sur le point de franchir une étape importante.
Et ce mauvais caractère, si souvent condamné, peut être l’expression désespérée d’un cœur qui demande de l’attention et de la tendresse.
Ne te punis pas de ressentir.
Tu n’es pas faible parce que tu pleures, ni mauvais parce que tu te mets en colère, ni insuffisant parce que tu traverses des jours sombres.
Tout être humain porte des douleurs qui ne sont pas toujours visibles, des blessures invisibles qui nous font réagir d’une manière que nous ne comprenons pas toujours.
Mais souviens-toi : ce que tu ressens ne te définit pas, ce qui te guérit, oui.
En toi existe une force immense, un centre de lumière qui ne s’éteint pas, même lorsque tu crois vivre dans la pénombre.
Cette essence est ta véritable identité.