Michèle SOJIP - Parlons De Tout

Michèle SOJIP - Parlons De Tout Vivre normalement autrement

23/05/2025

La violence psychologique de ce moment, je ne l'avais pas mesurée avant de revoir ces images, encore et encore

Avant de me remémorer cette réticence à mieux positionner le bus, cet employé qui, les mains dans les poches, nous a balancé au visage l'air de rien qu'il n'y a pas d'escabeau pour nous “faciliter” l'accès au véhicule. Comme si nous faisions un caprice… 💔

Il y a quelques années Camille Owono m'a dit : “Michèle il serait plus évident pour toi d'avoir de l'impact si tu es populaire, si tu as une notoriété bien établie”

La quiétude de mon quotidien, j'y tiens cependant

Pourtant… 😟

Ce matin, en regardant cette vidéo, j'aurai aimé avoir, au delà de la popularité, une réelle capacité de mobilisation. Non pas pour appeler au boycott, des familles dépendent du fonctionnement de cette agence de voyage, mais pour faire un appel à l'amélioration des pratiques sur la prise en charge des passagers en situation de handicap en général et ceux à mobilité réduite en particulier. Parfois, il suffit simplement de se mettre à la place de l'autre, et de laisser son humanité s'exprimer (si tant est qu'on en a une…)

L'indifférence face à la spécificité des besoins des personnes en situation de handicap n'est pas un oubli, c'est un choix quotidien dont chacun porte la responsabilité.





Je vais bien ! Je vais bien !!!En tout cas suffisamment pour m'asseoir, me rendre sur le site Kwatta Spirit de mon petit...
05/05/2025

Je vais bien !
Je vais bien !!!

En tout cas suffisamment pour m'asseoir, me rendre sur le site Kwatta Spirit de mon petit frère, payer mon exemplaire de MMP à 1 000 Fcfa, et le télécharger sur mon ordinateur.

Je vais l’écouter en boucle aujourd'hui pour avoir la paix du cœur 🕊️, surtout le titre Ma Tête Chauffe 🤕😅 qui décrit bien ma situation actuelle. Je veux déjà rentrer à la maison 🤭

Je vous laisse les différents liens en commentaire

À nous revoir





J'ai longuement réfléchi avant de faire ce texte. Non pas par honte, car j'ai fait la paix avec l'étrangeté de ma normal...
25/04/2025

J'ai longuement réfléchi avant de faire ce texte. Non pas par honte, car j'ai fait la paix avec l'étrangeté de ma normalité ☺️, mais par crainte de heurter des sensibilités.

Je demanderai donc aux âmes sensibles de s'abstenir d'aller plus loin ☺️.

🗣️ Michèle, comment fais-tu quand tu dois passer une journée entière hors de chez toi ?

🗣️ Je porte des “protections”

Oui, je m'entends poser des drôles de questions parfois 😅

La première fois que j'en ai porté une, je ne m'imaginais pas qu'elles feraient désormais partie de mon quotidien… 🥴

12 ans plus t**d, si je peux m'en passer, à l'extérieur ça continue de rester compliqué, ceci malgré la préparation habituelle 😅.

Oui, je fais toujours des prévisions avant chaque sortie. Combien d'heures est-ce que je vais passer dehors ? Quelle quantité de liquide je peux me permettre ? À quelle heure je devrais arrêter de boire la veille ? Toute une gymnastique mentale qui débouche bien souvent sur cette conclusion : “SOJIP mets en une” 🙈

Le port de protection est une solution qui n'est pas seulement coûteuse (ça devrait d'ailleurs passer en produit de première nécessité pour certains Handi 😅), elle est également infantilisante. Heureusement qu'il en existe d'assez jolies, à la limite sexy et haut en couleur 😂 (oui, certaines marques pensent au-delà du confort, on ne sait jamais qui on peut croiser dans la rue 😂😂😂). Mais qu'on les aime ou pas, elles sont souvent nécessaires pour continuer d'avoir une vie sociale. C'est ça ou limiter drastiquement son hydratation, au risque de développer des infections urinaires chroniques. Et là je parle par expérience 😢

Alors bon gré mal gré, on en porte. Par précaution, mais aussi par absence d'alternative 😕.

La réalité est en effet simple : dans notre société moderne, l'accès aux toilettes reste un privilège. Les toilettes dites "accessibles" sont rares, il faut se rendre dans certains établissements hôteliers de haut standing pour en trouver 😕.

En parcourant les images des toilettes publiques récemment ouvertes dans la capitale politique (dans la paix 🕊️), au-delà de mon expérience personnelle, j'ai pensé aux toilettes dans les écoles, et à ces jeunes filles à mobilité réduite qui y sont scolarisées. Comment vivent-elles leurs menstruations quand les toilettes ont été conçues par des valides pour des valides ? Comment changent-elles leurs protections périodiques quand elles ne peuvent pas se transférer seules sur les toilettes ? Comment préservent-elles leur santé ?

Des solutions, il en existe certainement. Mais qui va soulever ces problématiques quand on ne nous donne pas véritablement accès aux espaces d'échanges et de prise de décisions 😪 ?

Ça peut paraître anodin, pourtant l'accessibilité des toilettes est une question de santé, d'égalité et de respect élémentaire de la dignité humaine.

Désormais quand vous entrerez dans des toilettes publiques, rappelez-vous que ce geste simple reste un luxe pour beaucoup d'entre nous. Et éventuellement, pensez-y au moment du vote 😉 (Dans la paix encore ohhhh 🕊️)

P.S : Je le sais, je dose avec mon vêtement de chez Bogolanterie 😎. J'ai déjà épousé la culture malienne, il ne reste que le malien 😅





Depuis aussi loin que je m'en souvienne, j'ai toujours voulu être une épouse. Avancer dans la vie avec la présence rassu...
04/04/2025

Depuis aussi loin que je m'en souvienne, j'ai toujours voulu être une épouse. Avancer dans la vie avec la présence rassurante d'un homme à mes côtés 💖.

J'observais les femmes mariées avec un mélange d'envie et d'admiration, attendant impatiemment mon tour.

2013, je connais ce bonheur. Je suis enfin du "bon" côté du miroir. Michèle SOJIP, épouse X 🥰.

Puis vint le jour où, sans l'avoir vraiment choisi, j'ai basculé de l'autre côté, le "mauvais". Sans l'avoir vraiment vu venir, ou peut-être en l'ayant pressenti, mais sans vouloir l'admettre.

Du jour au lendemain, je portais deux étiquettes dont l'une me pesait comme un sac rempli de pierres.

Mon handicap, j'avais appris à le porter avec dignité. Le statut de "femme divorcée", lui par contre, m'écrasait. Dans notre culture africaine, le divorce n'est pas une simple rupture. C'est une marque au fer rouge, une cicatrice sociale 😥.

Divorcée...

Ce mot résonne comme la pire des sentences pour tant de femmes, qui consentent alors à supporter diverses formes de souffrances pour y échapper. Et pas uniquement celles qu'on imagine financièrement dépendantes, celles qui sont autonomes aussi. Si les revenus permettent de gérer les charges du quotidien, ils ne protègent ni de la peur, ni des jugements, ni de ce qualificatif qui résonne comme une honte, tant pour soi-même que pour la famille… ☹️

"Qui voudra encore d'elle ?"... Cette question cruelle n'avait pas besoin d'être posée pour que je l'entende. Elle résonnait dans chaque silence embarrassé, dans chaque regard détourné 💔.

On nous éduque à tenir bon. On nous apprend à ne pas être trop exigeante, à comprendre même l'incompréhensible. Être divorcée, ça fait tache ! Résultat ? D'innombrables femmes endurent l'inimaginable pour échapper au poids de cette étiquette. Je le sais, car j’ai été cette femme prête à quasiment tous les compromis pour ne pas être une "femme divorcée" 😔.

Aujourd'hui, confrontée à l'actualité, je me pose les questions de savoir quelle est, quelle devrait être la limite du supportable ? Pourquoi a-t-on fait du statut matrimonial une prison identitaire ? Je pense à Diane, battue à mort par son compagnon condamné à cinq ans de prison avec sursis, plus une amende. Une vie entière contre quelques années de liberté surveillée. Une vie entière estimée à 52 000 F CFA… 💔

Un coup de marteau qui n'a rien de drôle ou de dansant.

En général, une chose que j'évite c'est de conseiller directement à une personne de mettre un terme à son mariage. Non pas que je sois une adepte du “Il faut supporter”, mais je sais jusqu'à quel point cette transition peut être profondément bouleversante. Il est crucial d'être accompagné et soutenu. J'ai eu cette chance !

En effet, que l'on soit celle qui prend l'initiative de partir ou celle à qui la rupture s'impose, la traversée du désert après un divorce est réelle !

Psychologiquement, c'est éprouvant, profondément éprouvant 😟
Ces moments de doute 😞
Ces larmes versées 😭
Les difficultés financières qui s'accumulent 😖
Ces regards accusateurs, ou pire, emplis de pitié 😶

Pourtant, au-delà de ce désert, il existe un jardin que l'on peut faire fleurir à nouveau, et voir mieux ✨☀️.

Avec le temps, j’ai appris qu'être divorcée n'est pas une tare.

J'ai appris que, même si être accompagné par une personne qui nous respecte et nous traite avec humanisme est un précieux cadeau, la valeur d'un être humain n'est pas dans son statut matrimonial.

Elle est dans cette force silencieuse qui nous fait affronter les doutes, les jugements, les critiques, les moqueries et autres, parce que nous avons compris que notre bonheur mérite qu'on se batte pour lui, parce que nous avons osé nous choisir…🌠

Toute vie, absolument toute vie, vaut la peine d'être vécue 🙏

Cessons de hiérarchiser la valeur des vies humaines selon qu'on respire dans un corps de femme ou d'homme, selon qu'on soit porteur d'un handicap ou non, selon qu'on soit nanti ou non, comme si certains cœurs battaient avec moins de légitimité que d'autres.






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Les chiffres racontent parfois des histoires qui réchauffent le cœur et bouleversent nos certitudes...Il y a quelques jo...
14/02/2025

Les chiffres racontent parfois des histoires qui réchauffent le cœur et bouleversent nos certitudes...

Il y a quelques jours, en parcourant la liste des signataires de notre pétition pour une meilleure participation des femmes en situation de handicap à la vie politique au , je suis passée par plusieurs sentiments difficilement descriptibles. Des centaines de signatures que je n'espérais pas, des centaines de personnes qui ont choisi de soutenir cette cause, des centaines de noms aux consonances de quasiment toutes les régions du Cameroun, si ce ne sont toutes les régions 🇨🇲.

Ce constat m'a fait réfléchir. On nous dit souvent que seul le football a le pouvoir de transcender nos différences. Ces signatures racontent pourtant une autre histoire : celles de personnes d'origines diverses en mesure de se mobiliser pour la justice sociale, l'équité, et les droits humains.

Je ne suis pas naïve, ou alors pas totalement 😄. Je sais que le tribalisme existe et que les discours de haine circulent, particulièrement sur les réseaux sociaux. Certains s'en amusent, d'autres s'en offusquent. Cette expérience m'a cependant appris quelque chose de précieux : lorsqu'une cause est juste, lorsqu'il s'agit de défendre l'égalité des chances/des droits et un traitement équitable, nos différences, notamment tribales, peuvent s'effacer.

Je ne pense pas qu'avant de signer cette pétition l'on se soit posé la question de savoir "D'où vient cette femme qui porte cette initiative ?". Ils ont vu au-delà, vous avez vu au-delà 🙏, comprenant que certains combats (et pas seulement celui de l'inclusion des personnes en situation de handicap 😉) nous concernent tous, indépendamment de nos origines et voir notre genre …

Alors... Peut-être que la politique obéit à des règles que je ne maîtrise pas. Peut-être que je ne vois que la face visible de l'iceberg. Peut-être qu'après tout je suis totalement naïve 😅. Toutefois, cette expérience a fait naître en moi un espoir que j'accueille à bras ouverts, comme on embrasse une nouvelle saison qu'on souhaite être meilleure 💫. Le vivre ensemble n'est pas une utopie, c'est une possibilité qui se construit, un acte à la fois, cet acte pouvant être une signature, un vote, une initiative personnelle, etc…😇

Cela dit, Bonne Saint Valentin ❤️ !!! Les bras ouverts là pouvaient également bien accueillir Mon Georgette, mais, mais, mais... 🥴





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Dites moi que je suis belle, je l'accepte et mon cœur bat plus fort 😂Dites moi que je suis une voix des sans voix, je re...
21/01/2025

Dites moi que je suis belle, je l'accepte et mon cœur bat plus fort 😂
Dites moi que je suis une voix des sans voix, je refuse 😅

Je ne suis pas une voix des sans voix comme on me le dit souvent. Nous sommes tou(te)s en mesure de nous exprimer, mais certain(e)s n'ont pas toujours l'opportunité de le faire.

C'est le cas par exemple de Sergine et Arnaud, un jeune couple de déficients visuels auquel la vie ne fait pas de cadeau, si ce n'est celui de leur amour et de leur bébé ❤️

“[...] Les enfants de ma nourrice m'ont fait comprendre que ce n'était pas ma maison. Je suis allée dans la rue”... 💔 peut-on entendre Arnaud dire dans ce documentaire.

“On me dit que je suis une malédiction parce que je suis aveugle. Avant je dormais dans une chambre avec ma petite sœur, à un moment on m'a dit de dormir dans la cuisine, jusqu'à présent” 💔, raconte Sergine.

Kevine Laure Ketchantcha - 1ère Dauphine Miss Handi Cameroun 2020 pour sa part partage avec nous son expérience du parcours de maternité en tant que femme déficiente auditive. J'ai été particulièrement touchée par ces propos : “À l'hôpital, on refuse souvent que les gens entrent dans la salle d'accouchement. Le docteur a le cache nez, ce qui fait que quand il parle je n'entends rien du tout car je ne peux pas lire sur ses lèvres. Je ne sais pas comment ça se passe, comment je vais accoucher. Vu que c'était la première fois, je ne savais pas comment faire [...]”... 🥺

La sensibilisation passe aussi par là, ce type de reportage sur Priorité Santé - RFI auquel nous avons pu contribuer 🙏.

Cliquez sur le lien https://rfi.my/BJzv, écoutez, et SVP partagez 🙏.

Aux professionnels de déjà sur le terrain ou qui le seront demain, si l’on n’a pas jugé utile d'intégrer dans votre formation la spécificité des besoins des femmes et filles en situation de , de vous même prenez l'initiative d'être humains, simplement humains, comme on l'a été avec Kevine ❤️🙏😇

Toute vie vaut la peine d'être vécue 🙏







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“Michèle parviendras-tu à remplir les sièges de cette salle de l’Institut français du Cameroun de Douala ?” 😢Je l'avoue,...
29/11/2024

“Michèle parviendras-tu à remplir les sièges de cette salle de l’Institut français du Cameroun de Douala ?” 😢

Je l'avoue, plus les jours passaient et plus grandissait la crainte de me retrouver dans une salle vide, reflet de notre exclusion et du peu d'intérêt que suscitent les sujets relatifs au handicap et aux droits des femmes et filles en situation de handicap 😕.

Nous ne semblons pas exister, invisibles aux yeux d'une part conséquente de la société, des décideurs, des organisations/personnes qui défendent les droits humains, et parfois même de nos propres familles 💔.

Grande fut donc ma surprise et ma joie de voir la salle se remplir doucement, mais sûrement. Croyez-le ou non, j'en ai pleuré ! J'ai été touché par la présence de personnes qui, sans être concernées directement ou indirectement par le ont pris du temps pour se joindre à nous 🙏. J'ai été touché par la présence de ces visages dont certains m'étaient inconnus ❤️. Ce n'était pas simplement une projection, c'était un moment d'échanges, de solidarité, d'humanisme !

La magie de cette soirée, je la porterai à jamais en moi. Quand la violence de la vague du handicap tentera de m'emporter, je me souviendrai de chacun d'entre vous. Ceux qui étaient présents, ceux dont les interventions ont enrichi ce moment, ceux dont les partages/retweet ont contribué à remplir la salle, ceux qui étaient physiquement absents mais présents par la force de leur soutien 💝.

Merci pour cette conviction que vous avez fait naître en moi : nous n'avons pas perdu notre humanité collective ❤️. Le changement est possible !

Certes, le chemin vers l'inclusion sera long et semé d'embûches, mais à présent je sais que sur la route, nous aurons des alliés disposés à nous tenir la main, nous pousser, éclairer le chemin, amplifier nos voix. Merci d'être de ceux-là 💞. Merci d'avoir nourri la flamme de l'espérance 🔥 qui, je dois le dire, vacillait en moi 🙈

que nous sommes cesseront de l'être.

Toute vie vaut la peine d'être vécue 🙏





Quand je pense à mon passé je me dis : “Purée Sojip tu étais ce qu'on appelle une gentille épouse hein !“ 😅Était-ce l'am...
25/11/2024

Quand je pense à mon passé je me dis : “Purée Sojip tu étais ce qu'on appelle une gentille épouse hein !“ 😅

Était-ce l'amour ? 💝
La peur d'être seule ? 😕
Le désespoir ? 😢
Le sentiment, comme on me l'avait souvent dit, d'occuper une place qui n'aurait pas dû être mienne du fait de mon ? 💔

Si vous avez un peu de votre précieux temps à m'accorder, je vous invite à venir m'écouter demain 26 Novembre 2024 à 19h00 précises à l' Institut français du Cameroun de Douala

Grosse tête Num 5 : Michèle SOJIP, la grande sœur de SOJIP, la future SG de l'association des frères et sœurs qui ont les frères qui sont forts (Dénomination inspirée de Kamga Kotopi Mignon 😅).

cesseront de l'être 🙏
Toute vie vaut la peine d'être vécue 💝







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Dans la vie il y a deux catégories de personnes.La première, celle à laquelle appartient Dr Claudel Noubissie, réunit de...
20/11/2024

Dans la vie il y a deux catégories de personnes.

La première, celle à laquelle appartient Dr Claudel Noubissie, réunit des personnes qui peuvent développer jusqu'à 800 idées dans leur cerveau !!!

La seconde, à laquelle j'appartiens 😅, regroupe des individus qui possèdent quelques idées, et auxquels la vie ou la providence offre la possibilité de les concrétiser grâce à des êtres exceptionnels, qui cachent leurs ailes d'ange sous leur manteau de générosité et de dévouement, contribuant ainsi à bâtir un monde où personne n'est laissé de côté.

Est-ce que Ulrich Takam et Richard B. Onanena sont déjà venus à ton bureau et dans ta chambre avec les équipes de Bimoulèè pour mettre en boîte quelques scènes de ton quotidien ?

cesseront de l'être 🙏
Toute vie vaut la peine d'être vécue 💝

RV à l'IFC de Douala le Mardi 26 Novembre 2024 à 19h00 TRÈS TRÈS PRÉCISES !!!






Un voyage de résilience et d'espoir… 💗Il y a quelque temps, je devais me rendre au Togo pour la projection d'un film doc...
01/11/2024

Un voyage de résilience et d'espoir… 💗

Il y a quelque temps, je devais me rendre au Togo pour la projection d'un film documentaire, Les Oubliées… (On y reviendra 😊)

Par chance ou par volonté divine, la période de mon voyage coïncidait avec celle des congés de mon petit frère. Je l'ai donc désigné comme aidant.

Exactement 8 jours avant le départ, il se rend à un événement, s'enjaille tellement sur un titre de Angelot Elong qu'il se fait mal à la cheville 💔

À mon réveil, je le vois entrer dans ma chambre, boitillant et la cheville enflée 🥺.
“Je vais annuler le voyage”, lui dis-je
“Non, on va gérer. Nous avons quelques jours devant nous. Ça va aller”, me dit-il…
Une semaine plus t**d, nous avons fait le déplacement ✈️.

Pendant plusieurs jours il m'a donnée mon bain, habillée, portée, parfois nourri sans émettre une seule plainte ou laisser transparaître quoique ce soit. Le séjour s'est déroulé sans encombre. Nous avons fait le TAF et nous sommes rentrés. Le lendemain de notre arrivée il est allé à l'hôpital, il en est ressorti avec un plâtre qu'il a porté 45 jours… 💔

Très souvent on me pose cette question : “Michèle comment tu fais ?”. Honnêtement, je ne sais pas 😅. La seule chose dont je suis certaine c'est que, évoluant dans cet environnement où l'exclusion est la règle, je parviens à accomplir deux trois choses parce que mes frères consentent depuis 11 ans à être mes pieds, mes mains, et parfois mon cerveau quand je suis emplie de doute et de peur.

Mon cas n'est certes pas unique, mais j'ai cette chance que beaucoup n'ont pas. On reproche à la société de nous exclure, mais bien souvent l'exclusion commence là où on est censé se sentir aimée, soutenue, libre, protégée. Bien souvent, c'est sous les toits des maisons que les personnes en situation de handicap en général et les jeunes filles en particulier subissent toute sorte de traitement écœurant, privation d'aliment, violence financière, propos dégradants, viol, et j'en passe.

Le pire c'est que parfois, elles ne réalisent pas l’anormalité et l'horreur de ce qu'elles vivent. Plus grave encore, la plupart des campagnes de lutte contre les violences faites aux femmes font fi de ces voix silencieuses, de ces visages invisibles. Merci à Viviane Tathi et Minou Chrys-tayl qui ne nous oublient pas ❤️.

La campagne mondiale des 16 jours d'activisme arrive… Aidez moi à transmettre ce message aux activistes et féministes qui luttent spécifiquement contre toutes les formes de violence faites aux femmes : Du 25 Novembre au 10 Décembre, pensez à nous 💖

P.S : Nous sommes le 1er Novembre, tout à l'heure 💃






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Sortir du doute, de la peur, de la colère, de la lassitude, de la pénibilité … Mercredi j'étais mal en point, vraiment m...
18/10/2024

Sortir du doute, de la peur, de la colère, de la lassitude, de la pénibilité …

Mercredi j'étais mal en point, vraiment mal en point. Entre douleurs, contraintes de la dépendance et la fatigue d'une nuit de spasmes et de fourmillements incessants, je me sentais comme enchaînée et jetée dans cette vague parfois violente du handicap.

Assise, je regardais fixement le plafond en me demandant si depuis 11 ans je ne suis pas dans le faux.

Ai-je raison de me battre autant ? D'avoir des rêves ?
Suis-je en train de me mentir quant à mes possibilités ?
Est-ce que mon handicap m'empêche de voir les limites de mes capacités ?

L'espérance certe donne la force d'avancer et de croiser sur son chemin des opportunités qui ne seraient jamais venues à nous, mais elle laisse également la porte ouverte à des désillusions qu'on ne connaîtrait pas si on ne rêvait pas …

J'étais ainsi perdue dans mes réflexions lorsque j'ai reçu l'appel de mon SDH, Monsieur 3 B 😅.

Pendant de longues minutes nous avons discuté du boulot, échangeant appel après appel. Au fil des conversations je sentais les chaînes de mes limitations se desserrer, le poids de la dépendance s'alléger. Mon cerveau, ce dernier petit bastion de liberté s'éloignait de la tristesse et de l'inquiétude, stimulé par la présence à l'autre bout du fil d'une personne exceptionnellement talentueuse.

Mercredi, comme un baume pour mon âme (pas le Baume François hein ! 😉), le travail m'a rappelée que malgré tous les défis et obstacles auxquels je fais face au quotidien, j'étais capable de penser, de créer, et même d'avoir une certaine liberté.

Plus qu'un droit, plus qu'un indispensable pour subvenir à ses besoins, un emploi peut être une clé utile pour parfois sortir de cette cage du handicap dont les barreaux sont renforcés par l'exclusion, la marginalisation, les stéréotypes, l'oubli…

Si en tant qu'employeur vous avez entre les mains le CV d'une personne en situation de handicap dont les formations/compétences/expériences correspondent à vos exigences, même si la discrimination à l'embauche peut être tentante au vu du silence complice de ceux qui ont le pouvoir de changer les choses 🤐, osez.

Osez faire partie de ceux qui rendent accessible ce formidable antidote contre la désespérance qu'est le travail 💖. Et si dans cette démarche vous avez besoin de conseils pour les aménagements à réaliser selon la nature du handicap, l’association Handicapés et Fiers (Bon… surtout Ninelle Pascy ❤️) est disposée à vous les fournir sans contrepartie financière. On a tous un rôle à jouer dans la construction de ce monde meilleur pour tous auquel on aspire 😇.

Toute vie vaut la peine d'être vécue 🙏






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