09/05/2025
𝙑𝙤𝙞𝙡𝙖̀ 𝙘𝙚 𝙦𝙪'𝙞𝙡𝙨 𝙢𝙚 𝙙𝙞𝙨𝙚𝙣𝙩 𝙘𝙝𝙖𝙦𝙪𝙚 𝙟𝙤𝙪𝙧!
"Lorsque je dis à mon entourage que le massage thérapeutique n'est pas qu'un simple massage, voici ce qu'ils me répondent…"
"Encore avec tes massages là ? Ça sert à quoi ? Tu ne peux pas faire quelque chose de plus sérieux ?"
"Massage thérapeutique ? C’est pas un autre nom pour… tu sais… ce genre de massages ?"
"Toi vraiment, tu aimes les trucs de riches hein !"
"Les Africains n’ont pas besoin de ça. On a déjà nos plantes, nos bains de feuilles, c’est suffisant."
"Un homme qui se fait masser, c’est bizarre non ?"
"Tu veux soigner les gens en les touchant ? Ça, c’est pas de la médecine !"
Voilà ce que j’entends souvent.
Et pourtant…
Le massage thérapeutique, ce n’est ni un luxe, ni un caprice, ni un plaisir sexuel déguisé.
C’est une science du toucher, une pratique ancienne qui existe aussi dans nos traditions, mais que nous avons oubliée ou mal interprétée.
Dans mon parcours, j’ai vu des personnes souffrir de douleurs chroniques, de stress, d’insomnie, de troubles musculaires… et retrouver un soulagement réel, sans médicaments, simplement grâce à une pratique encadrée, professionnelle, respectueuse.
Mais le plus difficile dans ce métier en Afrique, ce ne sont pas les techniques à apprendre. Ce sont les regards qu’il faut changer.
On pense encore que le massage, c’est pour les touristes blancs ou les films douteux.
On oublie qu’avant l’hôpital, avant la pharmacie, nos ancêtres soignaient avec les mains, les plantes, et l’intention.
Alors non, je ne fais pas "juste du massage".
Je redonne au corps africain l’attention, le respect et la santé qu’il mérite.
Je soigne, j’écoute, je restaure. Et je me bats, chaque jour, pour que notre société comprenne que le bien-être est aussi un droit, pas une honte.
Vous pouvez demander au grand 9 Samuel Eto'o les bienfaits de cette pratique sur les joueurs avant ou après un match. C'est miraculeux!
Si toi aussi tu as déjà jugé sans comprendre, je t’invite : viens tester. Viens ressentir. Viens guérir.
Et surtout, aide-moi à déconstruire ces préjugés, pour qu’en Afrique, le toucher ne soit plus tabou, mais thérapeutique.
𝙅𝙚 𝙨𝙪𝙞𝙨 𝘾𝙡𝙚́𝙢𝙚𝙣𝙘𝙚 𝘼𝙣𝙖𝙣𝙜𝙖.