07/12/2025
Il y a des moments dans la vie d’un peuple où le silence devient une lâcheté. Et il y a des moments où parler devient un devoir. Moi, je suis arrivé à ce stade. Je regarde ce qui se passe dans notre pays et je me dis : mince alors… jusqu’à quand allons-nous accepter que la haine devienne un métier à plein temps, que la diffamation devienne un sport national, que la jalousie devienne un programme politique déguisé ?
Ou je wanda même sur les hiboux là hein… Vous voulez tout : la présidence, le sénat, la FECAFOOT, les directions générales, les ministères, même les associations des quartiers. Rien ne vous échappe. Et pourtant, quand on vous demande le bilan, vous devenez muets comme poisson dans l’eau. Njitap est là depuis des années, seul candidat, personne ne lui demande son rapport moral. Mais c’est Samuel Eto'o que vous voyez depuis quatre ans, jour et nuit, comme si sa simple présence vous donne des insomnies. Mince alors… le pays vous appartient ou bien c’est un terrain de football privé ?
Vous êtes dans des groupes WhatsApp fermés, des réunions secrètes, des “briefings” bien organisés. Chaque jour, on vous donne les éléments de langage, les mots à répéter, les mensonges à publier. Et comme par magie, vous sortez tous les mêmes phrases, les mêmes accusations, les mêmes comparaisons absurdes. Ou je wanda hein… vous avez signé un contrat de photocopie du cerveau ou bien ? Quand on regarde vos faux profils, 300 amis, 500 amis, parfois des noms empruntés à d’autres villages, d’autres tribus, même d’autres pays, on comprend vite le cinéma. Le mensonge a toujours des jambes courtes, même quand il porte des chaussures de marque.
Pendant que vous complotez, l’homme que vous attaquez marche. Pendant que vous murmurez, il agit. Pendant que vous salissez, il construit. Vous parlez de croisade, vous parlez de vie privée, vous fouillez dans les poubelles au lieu de regarder dans vos propres salons. Ou vous le jugez que vous êtes même quoi devant lui ? Qui parmi vous a porté le Cameroun aussi loin sur le terrain ? Qui parmi vous a su dire non quand les conditions de travail n’étaient pas dignes pour ses frères d’équipe ? On l’a suspendu autrefois parce qu’il demandait le respect pour tous. Il n’a pas crié, il n’a pas cassé, il a encaissé. Aujourd’hui, quand il met de l’ordre, vous criez comme des enfants à qui on enlève le jouet volé. Mince alors… la discipline, c’est seulement mauvaise quand ça ne vous arrange pas ?
Le Cameroun dit : « Quand la chèvre broute tranquillement, ce n’est pas parce qu’elle est faible, c’est parce qu’elle connaît sa force. » Samuel Eto’o a choisi de travailler, pas de vous répondre. Mais ne vous trompez pas : le silence des grands est toujours plus lourd que le bruit des petits. Vous l’insultez dans les médias, vous foulez sa dignité sur Facebook, et vous applaudissez ceux qui le diffament. Ou je wanda sur vous hein… Vous êtes devenus spécialistes de la haine, docteurs en calomnies, professeurs en jalousie nationale.
Vous parlez même de sa vie spirituelle. Vous êtes devenus prêtres, pasteurs, imams, devins du village, tous en même temps ? Le Cameroun dit encore : « Celui qui montre du doigt, trois doigts le regardent. » Avant de juger la marche de quelqu’un, regardez la poussière sous vos propres pieds. Avant de salir un nom, nettoyez vos propres casseroles. Dieu ne bénit pas un cœur rempli de poison. La jalousie, c’est un feu qui brûle d’abord celui qui l’allume.
Vous construisez quoi pour vos enfants ? Une école de la vérité ou une université du mensonge ? Ou je wanda même hein… Vous êtes pressés de salir aujourd’hui, sans comprendre que demain ce sera le même poison que vos enfants vont boire. Celui qui creuse un trou pour l’autre, dit le proverbe, doit d’abord vérifier la profondeur. La lumière dérange toujours les yeux habitués à l’obscurité. Ce n’est pas Samuel qui vous aveugle, c’est votre propre nuit intérieure qui vous fait mal.
Et je le dis calmement, mais fermement : l’ordre n’est pas un péché. La discipline n’est pas une dictature. La structure n’est pas une oppression. La FECAFOOT n’est pas un champ de bataille pour vos frustrations. Chacun aura sa place, mais personne n’imposera sa pagaille. Le Cameroun est plus grand que vos groupes WhatsApp, plus grand que vos faux profils, plus grand que vos murmures nocturnes.
Ou je wanda même sur les hiboux-là hein… Vous le jugez que vous êtes même quoi devant lui ? Regardez-vous d’abord. Nettoyez vos cœurs. Apprenez la paix. Car à la fin, la vérité avance toujours pieds nus, mais elle arrive toujours en premier. Et comme on dit chez nous : « Le tam-tam du mensonge fait beaucoup de bruit, mais c’est la cloche de la vérité qui réveille le village. »
Que l’ordre règne, oui. Mais que la sagesse règne d’abord dans les cœurs.