Conseil Régional de l'Ordre des Médecins de Blida

Conseil Régional de l'Ordre des Médecins de Blida Conseil Régional de l'Ordre des médecins de Blida

Tél/Fax : 025 32 33 62

25/06/2025
24/06/2025

الطب التجميلي: الطب لكل الانحرافات
الدكتور ياسين تركمان
رئيس المجلس الجهوي لأخلاقيات الطب للبليدة
24 يونيو 2025
في السنوات الأخيرة، ومع تزايد الطلب على الرعاية التجميلية، استقطب الطب التجميلي العديد من الأطباء، وخاصةً أطباء الطب العام الشباب، لما يتميز به من ربحية أعلى وقيود أقل من الطب التقليدي. يشهد الطب التجميلي حاليًا توسعًا سريعًا. لكن وراء هذه الشعبية تكمن حقيقة مقلقة: ممارسة الطب التجميلي غالبًا ما تكون على هامش الأخلاقيات، وتكوينا خارج أي إطار قانوني عندما يصبح الطب التجميلي تجارةً وطبًا استعراضيًا
أبرز الانتهاكات هو تسويق العمل الطبي. نشهد يوميًا عروضًا على وسائل التواصل الاجتماعي، حيث تخضع الاعمال الطبية لقوانين السوق والتسويق والمنافسة، مع خصومات وتخفيضات وعروض ترويجية. يُفسح الخطاب الطبي المجال للغة التجارية: لم نعد نعالج، أصبحنا نبيع، وأصبح المريض مجرد زبون. يُحط بعض الأطباء من قدر أنفسهم، فيصبحون وكلاء مبيعات يُشهرون لمعدات ومنتجات الطب التجميلي، وحتى مستحضرات التجميل، مقابل عائدات زهيدة.

ومن الانتهاكات الأخرى العرض الجامح للطب التجميلي. يتباهى أطباء التجميل بـ"مواهبهم" على وسائل التواصل الاجتماعي من خلال صور صادمة، ومقاطع فيديو على المباشر لحقن البوتوكس، وتعمير التجاعيد، وإزالة الشعر بالليزر. ويتباهون بـ"نجاحاتهم" من خلال صور "قبل وبعد"، غالبًا ما تأخذ من الإنترنت. يتم استغلال المرضى في هذه العلاقة الغير المتكافئة من خلال تعليقات مجاملة ومتملقة
يُهمَل التواضع والسر الطبي لصالح سباقٍ نحو الظهور وكسب الإعجابات والمتابعين. بعيدًا عن أي نهج علمي، أصبح الطب التجميلي عرضًا استعراضيًا، مُهددًا بشكل خطير بالشهرة الرقمية. يُمثل هذا السلوك انتهاكًا صارخًا وواضحًا للمبادئ الأخلاقية والمهنية والنصوص التنظيمية التي تُنظّم الممارسة الطبية: القانون رقم 18/11 الصادر في 2 يوليو/تموز 2018، والمتعلق بالصحة، والمرسوم رقم 92/276 الصادر في 6 يوليو/تموز 1992، المُتعلق بمدونة الأخلاقيات الطبية. تُلحق هذه الانتهاكات الضرر بالمرضى وتُقوّض هيبة مهنة الطب ومصداقية الممارسة الطبية
تكوينا خارج الإطار القانوني.
ومن المشكلات الأخرى التي غالبًا ما يتم تجاهلها تكوين أطباء الطب التجميلي. فالطب التجميلي يتطلب، لممارسته بأمان للمرضى، تكوينا أكاديميًا على مستوى الجامعة. في فرنسا مثلا، تم تعزيز التنظيم بإنشاء مؤخرًا شهادة ما بين الجامعات في الطب التجميلي متاحة منذ السنة الجامعية 2024. وسيكون المسار القانوني الوحيد المعترف به من قبل مجالس الأخلاقيات لممارسة الطب التجميلي من قبل الأطباء العامين.
في الجزائر، تلقت الغالبية العظمى من الأطباء العامين الممارسين للطب التجميلي تكوينهم في أيام وندوات ومؤتمرات وطنية ودولية، تنظمها جمعيات أو جهات غير معتمدة قانونيًا أو مؤسسات بيع تجهيزات ومعدات الطب التجميلي، دون أي إشراف أكاديمي قانوني. هذه الدورات التدريبية السريعة، التي تستمر ليوم واحد أو عطلة نهاية أسبوع في أماكن غير مناسبة، غالبًا ما تكون في فنادق، وغالبًا ما تكون باهظة الثمن، تُمنح بموجبها شهادات مشاركة دون أي تصديق علمي أو اعتراف من المجالس الجهوية لأخلاقيات الطب. الخلاصة: اليقظة والتنظيم
ينزلق الطب التجميلي اليوم بشكل خطير نحو منطق تجاري، بعيدًا عن أسسه الأخلاقية. لمواجهة هذا الوضع المقلق، من الضروري على مجالس أخلاقيات الطب والسلطات العمومية معالجة هذه الظاهرة.
يجب على مجالس أخلاقيات الطب تذكير الجميع بأن الطب، حتى الطب التجميلي، ليس سلعة ولا استعراضا، وأنه يجب ممارسته وفقًا للمبادئ الأخلاقية والنصوص التنظيمية. ويجب معاقبة منتهكي هذه النصوص التنظيمية وفقا ما تمليه هذه الأخيرة..
يجب على السلطات العمومية تنظيم التكوين من خلال إنشاء تكوين أكاديمي جامعي يؤدي إلى الحصول على شهادة جامعية أو ما بين الجامعات في الطب التجميلي بشروط معينة، مثلًا بعد فترة تتراوح بين 5 و10 سنوات من الممارسة الحصرية في الطب العام.

24/06/2025

MEDECINE ESTHETIQUE : MEDECINE DE TOUTES LES DERIVES. Par Dr Yacine TERKMANE
Président du Conseil Régional de l’Ordre des médecins de Blida
Le 24 juin 2025
Depuis quelques années, face à une demande croissante en soins esthétiques, la médecine esthétique attire de nombreux médecins, notamment les jeunes généralistes, car plus lucrative et moins contraignante que la médecine conventionnelle. La médecine esthétique connaît aujourd’hui une expansion fulgurante. Mais derrière cette popularité se cache une réalité préoccupante celle d’une médecine souvent pratiquée en marge de toute éthique et des formations en dehors de tout cadre légal

Quand la médecine esthétique devient commerce et médecine spectacle
La plus flagrante dérive est la dérive commerciale et la marchandisation de l’acte médical. Nous assistons au quotidien sur les réseaux sociaux à des offres ou l’acte médical est soumis aux lois du marché, du marketing et de la concurrence, avec rabais, ristournes, pack promotionnels. Le discours médical cède la place à un langage commercial : on ne soigne plus, on vend, on solde et on brade, le patient devient un simple client. Certains médecins s’avilissent, devenant des agents commerciaux faisant de la publicité pour des équipements, des produits de médecine esthétique voire pour des cosmétiques contre l’acceptation de quelques royalties
Autre dérive, la médecine esthétique s’exhibe sans retenue. Des médecins esthétiques exhibent leurs ‘’talents’’ sur les réseaux sociaux par des images chocs, vidéos d’injections en direct, de botox, comblement de rides, épilations laser et se targuent de leurs ‘’succès’’ montrant des images avant/après, souvent téléchargées sur internet. Les patients dans cette relation asymétrique sont mis à contribution malgré eux par des commentaires complaisants, élogieux et flatteurs. La pudeur, l’humilité, et le secret médical sont balayés au profit d’une course à la visibilité, aux likes et aux followers. Loin de toute démarche scientifique, la médecine esthétique devient une médecine spectacle, dangereusement menacée par la notoriété et la célébrité numérique
Ce comportement est en violation flagrante et ostentatoire avec les principes éthiques et déontologiques et les textes règlementaires qui régissent l’exercice médical : loi 18/11 du 2 juillet 2018 relative à la santé et le décret 92/276 du 6 juillet 1992 portant code déontologie médicale. Ces dérives nuisent aux patients et mettent en cause la respectabilité du corps médical et la crédibilité de l’exercice médical.

Une formation souvent hors cadre légal.
Autre problème trop souvent ignoré, celui de la formation des médecins esthétiques. La médecine esthétique est une formation complémentaire qui nécessite, pour être pratiquée en toute sécurité pour les patients, une formation académique universitaire diplômante. Pour ne citer que la France, la règlementation vient d’être significativement renforcée par l’instauration d’un DIU de médecine esthétique, ouvert depuis la rentrée 2024, et qui sera la seule voie légale reconnue par l’Ordre des médecins, pour l’exercice de la médecine esthétique par les médecins généralistes. En Algérie, la grande majorité des médecins généralistes pratiquant la médecine esthétique ont acquis leur ‘’formation’’ dans des journées, séminaires et colloques, nationaux ou internationaux, orchestrés par des associations ou entités non agréées légalement ou des fournisseurs de matériels et d’équipements de médecine esthétique, sans aucun encadrement académique réglementaire. Ces formations express, le temps d’une journée ou d’un weekend dans des endroits inappropriés, notamment pour les gestes invasifs, le plus souvent dans des hôtels, souvent onéreuses, aboutissent à des formations sanctionnées par une attestation de participation sans aucune validation scientifique ni reconnaissance par les Conseils de l’Ordre des médecins.

Conclusion : Vigilance et régulation
Aujourd’hui, la médecine esthétique glisse dangereusement vers une logique commerciale, loin de ses fondements éthiques Face à cette situation alarmante, il est urgent que les instances ordinales et les pouvoirs publics s’emparent de ce phénomène.
L’Ordre des médecins doit rappeler à tous que la médecine, même esthétique, n’est ni une marchandise, ni un spectacle, qu’elle doit être exercée dans le respect des principes éthiques et déontologiques et le respect des textes règlementaires. Il doit sanctionner les violations aux textes règlementaires

Les pouvoirs publics doivent réguler la formation par l’instauration d’une formation académique universitaire sanctionnée par un DU ou DIU de médecine esthétique ouvert aux médecins généraliste sous certaines conditions telle qu' après une durée de 5 à 10 ans d’exercice exclusif de la médecine générale.

Journée de formation médicale continue rehaussée par la présence du Professeur Yazid AOUDIA doyen de la faculté de médec...
17/06/2025

Journée de formation médicale continue rehaussée par la présence du Professeur Yazid AOUDIA doyen de la faculté de médecine de Blida et chef de service de Cardiologie à l'EPH de Tipasa et la communication du Pr K MESSAHLI cheffe de service de médecine légale CHU de Blida et Présidente de la Société Algérienne de Droit Medical et d'Ethique (SADME)

03/06/2025

Interview du Dr TERKMANE Yacine publié dans le quotidien El Watan du 02 juin 2025.
Propos recueillis par Mr Mohamed BENZERGA - correspondant d'EL Watan à Blida

Dr Yacine Terkmane. Président de l’Ordre régional des médecins de Blida : «Les principes de l’éthique médicale sont ostentatoirement violés»
El watan 02/06/2025
Mohamed Benzerga

Des médecins qui font du matraquage publicitaire de leurs cabinets sur les réseaux sociaux pour vanter leurs « compétences », des cliniques privées qui établissent des contrats avec des banques afin d’assurer à leurs patients un paiement par facilité et avec une forte médiatisation...
Voilà un phénomène qui n’a pas laissé indifférent le président de l’Ordre régional des médecins de Blida. Pour lui, il est plus qu’urgent de tirer la sonnette d’alarme pour préserver l’éthique médicale.
Propos recueillis par Mohamed Benzerga

Nous remarquons ces derniers temps beaucoup de médecins qui utilisent les réseaux sociaux à des fins commerciales. Que prévoit le code de déontologie médicale dans ce genre de pratique ?
Nous assistons depuis quelques années, mais de façon virale depuis quelques mois à l’utilisation par les médecins des réseaux sociaux à des fins commerciales en infraction aux articles 20, 21, 24 62 et 65 du décret 92/276 du 6 juillet 1992 portant code de déontologie médicale.
* Article 20- La médecine et la chirurgie dentaire ne doivent pas être pratiquées comme un commerce. Tous les procédés directs ou indirects de publicité sont interdits à tout médecin ou chirurgien-dentiste.
* Article 21- L’exercice de la médecine foraine est interdite»
* Article 24- Est interdit : - tout acte de nature à procurer à un malade un avantage matériel injustifié ; - toute ristourne en argent ou en nature faite à un malade; - toute commission à quelque personne que ce soit;- l’acceptation d’une commission ou d’un avantage matériel quelconque pour tout acte médical.
* Art. 62- Le détournement et la tentative de détournement de clientèle sont interdits.
*Art. 65- L’avilissement d’honoraires par la pratique de rabais ou de forfait, dans un but de concurrence est interdit.

La santé n’est pas un bien marchand. L’acte médical n’est pas une denrée, une marchandise éligible aux règles du marché, de la concurrence déloyale par l’avilissement des honoraires, des promotions, des rabais et autres ristournes ni de la publicité. Le bradage de l’exercice médical est intolérable et inacceptable La médecine ne peut être pratiquée comme un commerce en violation des articles. Les pratiques et les méthodes de marketing utilisées mettent en cause la respectabilité du corps médical en violation de l’article 19 du code de déontologie médicale. Le comportement des médecins qui utilisent les réseaux sociaux est en violation flagrante avec les principes éthiques et déontologiques qui régissent la profession et l’exercice médical.

Est-il tolérable de considérer un patient comme un client ?
On ne peut pas éthiquement assimiler le patient à un simple client.
Le patient n’achète pas un produit, il confie sa santé, sa vie parfois. Le médecin ne vend pas un soin, il ne perçoit pas dans le secteur libéral un prix mais un honoraire. La santé n’est pas une marchandise qu’on vend à un client. Le soin n’est pas une simple prestation, il engage un lien humain, de confiance et d’engagement qui dépasse l’échange marchand.

Avez-vous saisi la direction de la santé pour mettre un terme à ce phénomène ?
Les décisions disciplinaires d’interdiction et de fermeture de cabinet sont notifiées à la Direction de la santé de la wilaya pour exécution.
Y a-t-il eu des propositions de fermeture ?
Oui, il y a eu des propositions de fermeture. Mais cela reste que des propositions, la décision de fermeture revient à la direction de la santé.

Malheureusement, le phénomène prend de l’ampleur à l’échelle nationale. Et pourtant, le Conseil national de l’Ordre des médecins semble absent. Qu’en pensez-vous ?
Les sanctions disciplinaires sont prises en première instance par les 12 conseils régionaux de l’Ordre des médecins et non par le Conseil national. Le Conseil national se prononce sur les éventuels recours introduits. Le Conseil devrait alerter les pouvoirs publics sur ces dérives.

Le matraquage publicitaire de beaucoup de médecins algériens sur la Toile ne serait-il pas une démarche «de bonne guerre» face à une volonté d’«accaparer» des patients algériens «détournés» par des cliniques tunisiennes, turques... suite à une stratégie marketing ostentatoire sur le Net ?
En aucun cas et pour quelque raison que ce soit, le matraquage publicitaire des médecins algériens sur les réseaux sociaux ne peut être justifié.
Il viole les principes éthiques et de déontologie. Le code de déontologie est un décret qui a une force réglementaire et s’impose à tout médecin. Les infractions au code de déontologie médicale sont passibles de sanctions disciplinaires édictées dans l’article 217.

Pourquoi certains pays tolèrent la publicité médicale ? ( Comme les USA...)
Le modèle le plus achevé est celui des USA où la santé est basée sur le marché, où le citoyen est considéré comme un consommateur, la santé comme un bien de consommation régi par les lois du marché : publicité, concurrence... Les lobbies industriels, notamment les big-pharma jouent un rôle en poussant à la consommation.

En tant qu’expert en déontologie médicale, comment voyez-vous l’introduction de l’intelligence artificielle dans la médecine ?
L’intelligence artificielle (IA) ne peut être qu’un outil d’aide à la décision clinique, diagnostique ou thérapeutique. L’IA ne donne qu’une prédiction diagnostique et peut commettre des erreurs diagnostiques ou des propositions thérapeutiques erronées. Le dernier mot revient au médecin.

Certains estiment que le médecin (privé) pratique des prix qui ne sont pas à la portée du simple citoyen.
D’ailleurs, un élu en a fait, récemment, le sujet de son intervention à l’APN. Qu’en pensez-vous ?
La règle est que la grande majorité des médecins pratiquent des prix raisonnables en rapport avec le niveau de vie. Comme toute règle, elle a des exceptions, certains médecins encaissent des honoraires au-dessus de la moyenne.
L’élu en question s’est offusqué parce qu’il pense qu’une consultation à 2000 DA est excessive.
Le vrai problème que ne pose pas cet élu est celui des niveaux ridicules de remboursement par les caisses d’assurance maladie, pour des malades assurés qui ont cotisé toute leur vie, car les remboursements se font sur la base d’un arrêté du 4 juillet 1987, devenu obsolète. Cet élu devrait plutôt faire évoluer la législation et la réglementation afin que les intérêts du malade et du médecin soient préservés.

Récemment, une convention entre un centre de procréation médicale assistée (PMA) et une banque privée ayant eu lieu, a été largement médiatisée d’ailleurs. Est-ce éthique ?
Cette convention viole les principes cardinaux de l’éthique médicale (autonomie et liberté de la décision, bienfaisance et non malfaisance) et déontologiques en créant un détournement de patientèle et une concurrence déloyale entre ce centre et les autres centres de PMA par un effet d’aspiration de la patientèle lié à l’attrait financier et pas forcément les compétences du centre.
La convention introduit un risque de compérage ou chacune des deux parties tire un intérêt de l’orientation de la patiente vers le prêt bancaire.
Le rôle premier d’un centre de soins et des médecins qui y travaillent n’est pas de se transformer en courtier et intermédiaire commercial pour une banque partenaire. Lier un soin à un endettement pervertit le soin en un produit marchand.
La contractualisation entre un centre de PMA ou tout autre établissement de soins pose de sérieux problèmes éthiques et déontologiques. Elle devrait être interdite.

Le Conseil Régional de l'Ordre des Médecins de Blida organise à l'intention des médecins de la wilaya de Tipasa une jour...
01/06/2025

Le Conseil Régional de l'Ordre des Médecins de Blida organise à l'intention des médecins de la wilaya de Tipasa une journée de formation médicale continue le samedi 21 juin 2025 à partir de 9 h au centre universitaire de Tipasa. J'invite mes consœurs et confrères à assister nombreux à cette journée qui sera rehaussée par la présence du Professeur Yazid AOUDIA, doyen de la faculté de médecine de Blida et chef de service de Cardiologie à l'hôpital de Tipasa

01/06/2025

REUNION DOYEN DE LA FACULTE DE MEDECINE DE BLIDA - CONSEIL REGIONAL DE L'ORDRE DES MEDECINS DE BLIDA
Dr TERKMANE Yacine
Président du Conseil Régional de l'Ordre des médecins de Blida
1ér juin 2025
Nous avons eu l'honneur d'avoir été reçu ce jour 1ér juin 2025 au siège du doyennat et tenu une séance de travail avec Mr Yazid AOUDIA, doyen de la faculté de médecine de Blida en présence du Pr Ait Saadi Meriem, vice doyenne et secrétaire générale du Conseil Régional de l'Ordre des Médecins de Blida et Mr TAKARLI Réda, secrétaire général de la faculté de médecine. Nous lui avons exprimé notre gratitude pour la bienveillance manifestée à l'égard de notre Conseil Régional de l'Ordre des Médecins de Blida.
L'entretien à eu pour objet la dégradation de l'éthique médicale dans le secteur libéral par les publications de certains médecins sur les réseaux sociaux et le rôle des Conseils de l'Ordre dans la résorption de ces dérives.
Le Dr TERKMANE a également exprimé à Mr le doyen sa vive préoccupation devant la multiplication de prétendues "formations" non académiques à visée commerciale destinées aux médecins libéraux dans des lieux inappropriés, le plus souvent dans des hôtels sur des durées très courtes, souvent le temps d'un week-end et sans encadrement académique rigoureux. Nous lui avons exprimé que cette marchandisation du savoir médical
s'effectue au mépris des principes fondamentaux de notre discipline. Ces formations mettent en danger la sécurité des patients et portent atteinte à la dignité de notre profession.
Nous l'avons sollicité en tant que doyen d'initier une réflexion pour la mise en place par les facultés de médecine des formations sanctionnées par un diplôme d'université (DU) afin de permettre aux médecins généralistes et spécialistes de perfectionner leurs connaissances pour une meilleure prise en charge de leurs patients.
Nous avons beaucoup apprécié sa réceptivité à notre message et sollicitation. Nous lui exprimons nos remerciements pour la cordialité de l'entretien.

29/05/2025

اتفاقية بين مركز الإنجاب المساعد والبنك: هل هي أخلاقية؟
الدكتور ياسين تركمان
رئيس المجلي الجهوي لأخلاقية الطب للبليدة
29 ماي 2025
وقع مركزا للمساعدة الطبية على الإنجاب مؤخرا اتفاقية مع بنك "إسلامي" تسمح لمرشحات المساعدة الطبية على الإنجاب بالحصول على قروض لتمويل المصاريف الطبية.
المبادئ الأساسية الأربعة للأخلاقيات الطبية هي: 1- احترام استقلالية المريض، 2- الإحسان (فعل الخير)، 3- عدم الإضرار (عدم التسبب في الضرر)، 4- والعدالة (المساواة في الحصول على الرعاية).
ترشد هذه المبادئ الأطباء في اختياراتهم وقراراتهم، وهي ضرورية لعلاقة الثقة والاحترام بين الأطباء ومرضاهم.
إن هذا النهج، الذي تم تقديمه كمساعدة مالية تتوافق مع الشريعة الإسلامية، يثير تساؤلات أخلاقية ومهنية.
أ- الإشكالية الأخلاقية
انتهاك الاستقلالية وحرية الاختيار: إن الأشخاص الذين يلجؤون إلى الإنجاب بمساعدة طبية غالبا ما يكونون في حالة من الضيق العاطفي والنفسي الشديد، مما يجعلهم عرضة بشكل خاص. إن تقديم قرض بنكي لهم في هذا السياق قد يستغل ضعفهم العاطفي. ويمكن أن يؤدي ذلك بشكل خفي إلى دفعهم إلى اختيار مركز يعتمد على سهولة التمويل وليس على المعايير الطبية للأداء ومعدل النجاح. وقد يؤثر هذا على قدرة المريض على اتخاذ القرارات المستنيرة والمستقلة.
العمل الخيري: هل القرض البنكي عمل طبي حتى يتكفل به مركز طبي ويتحول هذا الأخير الى وسيط تجاري بين المريض والبنك؟ لا يمكن اعتبار القرض البنكي من المهام الأولوية للمركز
عدم الإيذاء. الاقتراض في وقت ضعف معنوي دون تقييم كامل للآثار المالية، قد يحمل في طياته مخاطر وعواقب مالية سلبية على المرضى، وهو ما قد يتعارض مع مبدأ عدم الإيذاء
ب - الإشكالية الأخلاقية المهنية
خطر تضارب المصالح والتواطؤ. تضارب المصالح والتواطؤ بين المركز والبنك خطر حقيقي، حيث يستفيد كل منهما من إحالة المرضى إلى القرض. يصبح العمل الطبي أداة للقرض التجاري والمركز وسيطا للقرض المالي.
2- تحويل المرضى والمنافسة غير الشريفة. قد يؤدي مثل هذا الاتفاق إلى خلق شكل من أشكال المنافسة الغير الشريفة بين الأطباء والمراكز، حيث تصبح الأولوية للجانب المالي على حساب جودة الرعاية أو معدلات النجاح.
3-تجارة العمل الطبي. إن ربط العمل الطبي بقرض بنكي يميل إلى تعزيز تسويق الإنجاب بمساعدة طبية، من خلال تقديمه كخدمة للمستهلك يتوفر لها التمويل، بنفس الطريقة التي يتم بها تمويل السلعة المادية. وقد يؤدي هذا إلى تشويه الطبيعة الطبية والإنسانية للإنجاب بمساعدة طبية.
4 - الغموض في الخطاب بين "المساعدة" و"المديونية" يقدم أصحاب مقترح الاتفاقية كحل مالي ومساعدة تضامنية خيرية للتغلب على العائق المالي. القرض الذي يؤخذ من البنك، حتى لو كان إسلاميا، يبقى ديناً يجب سداده. قد لا يكون هذا هو الحل للعديد من المرشحات ذوي الدخل الضعيف رغم وجود امكانية الحصول على قرض.
5 - فصل قرض البنك عن اتفاقية البنك/ مركز. إن الأمر لا يتعلق مبدئيا بإمكانية الحصول على القرض، انه من المشروع تمامًا، بل ومن الضروري في بعض الأحيان، أن يسعى الناس إلى الحصول على تمويل للإجراءات الطبية، بما في ذلك الإنجاب بمساعدة طبية. ومع ذلك، فإن مسؤولية البحث عن هذا التمويل يجب أن تقع على عاتق الفرد نفسه، مما يسمح له باختيار البنك ومقارنة العروض واختيار مركز الإنجاب الذي يناسبه بشكل أفضل، دون تأثير الارتباط بين البنك والمركز الطبي،
الخلاصة والتوصيات
إن الاتفاقية بين مركز طبني والبنك يثير إشكاليات أخلاقية ومهنية كبيرة. نطالب بمنع كل التعاقدات بين المراكز الصحية والمؤسسات المصرفية وإنشاء إطار وطني لتنظيم الممارسات التجارية في مجال الطب بشكل عام والإنجاب بشكل خاص

29/05/2025

Convention Centre de PMA et Banque : Est-ce éthique ?
Dr TERKMANE Yacine
Président du Conseil Régional
de l'Ordre des médecins de Blida
29 mai 2025

Un centre de procréation médicale assistée –PMA- a signé très récemment une convention avec une banque ‘’islamique’’ permettant aux candidates à la PMA d'accéder à des prêts pour financer leur parcours médical.
Les 4 principes fondamentaux de l'éthique médicale sont : 1- le respect de l'autonomie du patient, 2 - la bienfaisance (faire le bien), 3 - la non-malfaisance (ne pas nuire), 4 - et la justice (équité dans l'accès aux soins).
Ces principes guident les professionnels de la santé dans leurs choix et décisions cliniques, et sont essentiels pour une relation de confiance et de respect entre les médecins et leurs patients.

Cette démarche, présentée comme une aide financière conforme à la Chariaa, soulève de sérieuses questions éthiques et déontologiques
A – Problématique éthique
1– Atteinte à l'autonomie à la liberté de choix Les personnes ayant recours à la PMA sont souvent dans une situation de grande détresse psychologique, ce qui les rend particulièrement vulnérables. Leur proposer un prêt bancaire dans ce contexte peut exploiter leur vulnérabilité émotionnelle et les amener potentiellement et subtilement à choisir un centre en fonction de la facilité de financement plutôt que sur la base de critères médicaux de performances, taux de réussite. Cela peut compromettre la prise de décision éclairée et autonome de la patiente.
2 – Bienfaisance : un prêt bancaire est-il un soin pour qu’un centre de PMA joue le rôle d’intermédiaire commercial entre la patiente et la banque ? Un prêt bancaire ne peut être considéré comme un soin. La proposition de prêts par un centre de PMA n’est pas son rôle médical premier,
3-Non malfaisance. Contracter un endettement, dans un moment de fragilité sans en évaluer pleinement les implications financières pour une promesse d’enfant, et non une certitude, comporte un risque de conséquences financières négatives pour les patientes, ce qui pourrait aller à l'encontre du principe de non malfaisance.

B - Problématique déontologique
1-. Risque de conflit d’intérêts et compérage. Le risque de conflits d’intérêts et de compérage entre le centre et la banque, où chacun tire profit de l'orientation des patientes vers le prêt, est réel. Le centre de PMA pourrait avoir un intérêt financier (via des commissions, avantages ou autres) à orienter ses patientes vers la banque partenaire. Le soin pourrait devenir un levier commercial, le centre de PMA un intermédiaire commercial.
2 - Détournement de clientèle et concurrence déloyale. Une telle convention pourrait créer une forme de concurrence déloyale entre les centres de PMA, où l'attrait financier prend le pas sur la qualité des soins ou les taux de réussite.
3 - Marchandisation de l'acte médical. Lier un prêt bancaire à un acte médical tend à commercialiser ce dernier en le présentant comme un service de consommation pour lequel un financement est disponible, au même titre qu'un bien matériel. Cela peut dénaturer la nature intrinsèquement médicale et humaine de l'acte médical. .
4 - Ambiguïté et confusion du discours entre “aide solidaire et charitable” et endettement Les promoteurs de cette démarche présentent la convention comme une solution financière et une aide solidaire et charitable pour contourner l’obstacle financier. Un prêt contracté auprès d’une banque fût-elle islamique reste un endettement qu’il faudra rembourser. Il ne peut être la solution pour nombre de candidates à la PMA qui malgré la possibilité du prêt ne pourront y accéder.

5 - Dissocier le prêt bancaire de la convention banque/ centre de PMA Ce n’est pas tant la possibilité de faire un prêt qui est en cause. Il est tout à fait licite et parfois nécessaire que des personnes aient recours à un financement pour des actes médicaux, y compris la PMA. Cependant, la responsabilité de rechercher ce financement devrait incomber à la personne elle-même, lui permettant de choisir sa banque et comparer les offres et de choisir le centre de PMA qui lui convient le mieux, sans l'influence du lien entre la banque et le centre médical.

Conclusion et recommandations
La convention entre un centre de PMA et banque pose des problèmes éthiques et déontologiques majeurs. Nous appelons à une interdiction de toute contractualisation entre des centres de santé et des établissements bancaires. Nous souhaitons la création d’un cadre national de régulation des pratiques commerciales dans le champ de la médecine en général et de la reproduction en particulier

22/05/2025

شبكات التواضل الاجتماعي والأنحلال لللأخلاقيات الطبية
الدكتور ياسين تركمان
رئيس المجلس الجهوي لأخلاقيات الطب للبليدة
22 ماي 2025
منذ عدة سنوات، وبشكل متسارع منذ عدة أشهر، يقوم عدد متزايد من الأطباء بتقويض أسس الأخلاقيات الطبية في القطاع الخاص من خلال منشوراتهم على شبكات التواصل الاجتماعي. لقد أصبحت وسائل التواصل الاجتماعي، التي أنشئت لترويج و تعميم الرعاية الصحية، مكانًا شائعًا للممارسات الطبية التجارية والاستعراض السيئ والتفاخر من قبل الأطباء.
تسويق الأعمال الطبية، أحد أعراض الانحراف التجاري.
نرى كل يوم عروض على الفيسبوك،الأانستغرام وتيك توك، خصومات وتخفيضات على الأعمال الطبية من -10% إلى -55%، والحزم الترويجية، ورسوم و أتعاب بالتجزئة والجملة، تجعل الممارسة الطبية كعمل تجاري. الصحة ليست سلعة. إن العمل الطبي ليست بضاعة مؤهلة للتسويق و المتاجرة ولا تخضع لقواعد السوق والإشهار والمنافسة غير الشريفة من خلال خفض الرسوم وممارسة العروض الترويجية والخصومات وغيرها من التخفيضات. إن بيع أو تسويق الممارسة الطبية أمر غير مقبول ولا يمكن التسامح معه. بعض الأطباء يحطون من شأنهم ويتحولون إلى باعة يروجون بلا خجل للمعدات و التجهيزات، للمنتجات الصيدلانية والطب التجميلي وحتى مستحضرات التجميل مقابل الحصول على مكافأة أو بعض العائدات..
وتعزز هذه الممارسات من خلال الإطراء الأناني والمدح الذي يمارسه المؤثرون و المؤثرات.
التباهي والاستعراض الطبي
والأخطر من ذلك هو تعميم استعراض الأعمال الطبية وتفاخر بعض الأطباء. يستعرض أطباء التجميل، ومعظمهم غير مؤهلون، اكتسبوا مهاراتهم الزائفة في دورات تكوينية وهمية خلال عطل نهاية الأسبوع في الفنادق، بعضهم يحمل حقن البوتوكس أو فيلر التعمير، والبعض الآخر يسمع صوت أشعة الليزر. يبث الجراحون عملياتهم الجراحية على الهواء مباشرة، ويتظاهرون في غرف العمليات، ويعرضون خبراتهم، الحقيقية أو المفترضة، في سياق مرحي واستفزازي وحتى غير لائق. يتفاخر آخرون بالقيام بآلاف العملياات، وكلها ناجحة على ما يبدو، في حين يتجاهلون ذكر إخفاقاتهم أو حتى وفياتهم. يتم تجاهل التواضع والسر المهني من أجل التباهي والشهرة الزائفة والإعجابات والمتابعين. ويتفاعل المرضى في هذه العلاقة الغير المتكافئة بتعليقات الراضا والمجاملة. .
يشكل هذا السلوك انتهاكا صارخا للمبادئ الأخلاقية والمهنية التي تحكم الممارسة الطبية. هؤلاء يطعنون في احترام السلك الطبي ومصداقية الممارسة الطبية مسؤولية مشتركة بين عمادة الأطباء والسلطات العمومية
وفي مواجهة هذا التراجع، تظل مؤسستان ملتزمتين الصمت المذنب. العمادة الوطنية للأطباء هي هيئة افتراضية تقريباً، غير موجودة. ومن ناحية أخرى، فإن السلطات العمومية ، المتمثلة في مديريات الصحة بالولايات، غير مبالية بهذا التدهور الأخلاقي للممارسة الطبية، وغالبا ما تكون عاجزة عن تنفيذ العقوبات التأديبية للمجالس الجهوية لأخلاقيات الطب . وزارة الصحة بطيئة، منذ يوليو/تموز 2018، في تكييف التشريعات ومدونة الأخلاقيات الطبية لعام 1992 مع هذه الوضعية الجديدة من التواصل والممارسة. ولن يتم فرض إطار واضح لمراقبة المحتوى الطبي الذي يتم بثه على الشبكات، مما يترك المجال مفتوحا لجميع أنواع الانتهاكات و التجاوزات..
الحاجة الملحة للتغيير الأخلاقي والتنظيمي
لقد أصبح من الضروري إعادة التأكيد على المبادء الأخلاقية الأساسية للممارسة الطبية: وهذا يتطلب تكييف القواعد الأخلاقية مع العصر الرقمي، وزيادة اليقظة من جانب عمادة الأطباء، والالتزام السياسي القوي لاستعادة كرامة الطب. لا ينبغي أن تصبح الشبكات الاجتماعية واجهات لعرض الغرور الطبي والممارسات التجارية، بل مساحات للمعلومات الأخلاقية والدقيقة، التي تخدم الصحة العمومية وصحة المواطن
- الخلاضة
إن الطب في القطاع الخاص يمر بأزمة أخلاقية عميقة. ومن خلال تلوثه بمنطق السوق والتعبير الرقمي عن الأنا، فإنه يفقد تدريجيا ما يجعل نبله: الصرامة، والتقدير، والتواضع. إن التعافي لا يزال ممكنا، ولكن الأمر يتطلب صحوة أخلاقية، وإصلاحا تنظيميا، وإرادة سياسية حازمة وصارمة لوضع الصحة فوق الصورة والجشع..

Adresse

Blida

Téléphone

+21325323362

Site Web

Notifications

Soyez le premier à savoir et laissez-nous vous envoyer un courriel lorsque Conseil Régional de l'Ordre des Médecins de Blida publie des nouvelles et des promotions. Votre adresse e-mail ne sera pas utilisée à d'autres fins, et vous pouvez vous désabonner à tout moment.

Contacter La Pratique

Envoyer un message à Conseil Régional de l'Ordre des Médecins de Blida:

Partager