06/10/2025
🧊 L’ATTACHEMENT ÉVITANT : QUAND AIMER FAIT PEUR...
En psychologie, une personne qui fuit l’intimité dès qu’une relation devient trop proche, qui met de la distance, évite les conversations émotionnelles, ou disparaît soudainement… manifeste souvent un attachement évitant.
Ce n’est pas qu’elle "ne veut pas aimer" ou qu’elle "n’en a rien à faire".
C’est son système nerveux qui s’est conditionné à survivre sans dépendre de personne.
Elle a appris très tôt que compter sur l’autre, c’est prendre le risque d’être blessée, contrôlée, envahie… ou abandonnée.
Alors elle se protège. Elle préfère l’indépendance à la vulnérabilité, la maîtrise à la fusion. Elle pense qu’en ne s’attachant pas trop, elle souffrira moins. Que si elle ne ressent pas trop, elle ne tombera pas trop. Que si elle ne montre rien, elle ne perdra rien.
Mais derrière cette distance apparente, il y a souvent un cœur gelé par la peur.
Pas la peur d’aimer, mais la peur d’être aimé·e et de ne pas savoir quoi en faire.
La peur d’être confronté·e à ses propres émotions.
La peur de ne pas être à la hauteur.
La peur de devoir s’ouvrir… et ne pas savoir comment.
Dans l’enfance, ce sont souvent des figures parentales peu disponibles émotionnellement, exigeantes ou incohérentes, qui ont transmis ce message :
“Sois fort·e. Ne ressens pas trop. Garde le contrôle.”
Adulte, cette personne devient celle qui "s’en va dès que ça devient sérieux", ou qui repousse l’autre sans savoir pourquoi.
Non pas parce qu’elle ne ressent rien, mais parce que le contact émotionnel est perçu comme un danger.
Ces personnalités aiment en silence, en secret, à distance.
Elles peuvent souffrir de solitude, mais dès qu’on s’approche trop, elles se referment.
Elles n’ont pas appris à être en sécurité dans la connexion émotionnelle.
Alors elles se replient dans la tête, dans l’action, dans l’indépendance.
Elles préfèrent penser l’amour plutôt que le vivre, tout en souffrant de ne pas l'expérimenter.
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