
19/03/2025
TU VEUX L’AMOUR, MAIS TU LE REJETTES QUAND IL ARRIVE ......
Tu crois vouloir l’amour. Tu dis que tu veux quelqu’un qui t’aime vraiment, qui te choisit, qui reste. Mais dès que cette personne apparaît, tu fais un pas en arrière. Tu trouves des excuses. Tu vois des défauts partout. Trop gentil, trop disponible, trop intense. Comme si, au fond, ce qui t’effrayait, ce n’était pas de manquer d’amour… mais d’en recevoir pour de vrai. Parce qu’être aimé, ce n’est pas juste recevoir des compliments ou des preuves d’affection. C’est être vu, mis à nu, accepté tel que tu es. Et ça, c’est terrifiant.
Tu fuis. Peut-être pas en courant, mais en trouvant des façons subtiles de saboter ce qui pourrait te rendre heureux(se). Tu ne réponds pas tout de suite aux messages, tu laisses planer le doute, tu te**es l’autre pour voir jusqu’où il ou elle est prêt(e) à aller. Tu crées de la distance. Pourquoi ? Parce qu’une part de toi ne se croit pas digne d’être aimé(e) sans conditions. Alors, tu mets des barrières. Tu veux qu’on t’aime, mais pas trop près, pas trop fort, pas trop vrai. Comme si laisser entrer quelqu’un dans ton cœur était un risque plus grand que de rester seul(e).
C’est plus facile de s’accrocher aux relations qui te font souffrir. Elles sont familières. Elles confirment ce que tu crois sur toi-même : que tu dois te battre pour être choisi(e), que l’amour, ça se mérite, que ce n’est jamais simple. Mais l’amour sain ? Celui qui ne joue pas avec tes insécurités ? Celui qui ne t’oblige pas à prouver ta valeur en permanence ? Tu ne sais pas quoi en faire. Ça te met face à tes blessures. Ça t’oblige à voir en toi tout ce que tu caches derrière tes jeux de distance et tes relations impossibles.
Tu dis que tu veux quelqu’un de bien, mais quand cette personne arrive, tu trouves ça "ennuyeux". Pas de montagnes russes émotionnelles, pas de doutes, pas de jeux ? Alors tu crois que ce n’est pas de l’amour. Mais ce n’est pas l’amour qui manque d’intensité… c’est toi qui es habitué(e) à la douleur. Tu confonds l’amour avec la peur de le perdre. Et tant que tu n’auras pas guéri ça, tu continueras à courir après ce qui te détruit et à fuir ce qui pourrait enfin t’apaiser.
Il est temps d’être honnête avec toi-même. Ce n’est pas l’amour qui est compliqué, c’est ton rapport à l’amour qui est biaisé. Tu es tellement habitué(e) aux histoires qui font mal que tu ne reconnais plus une relation saine quand elle est là, sous tes yeux. Tu ne crois pas que quelqu’un puisse t’aimer sans agenda caché. Sans manipulation. Juste pour qui tu es. Alors tu repousses. Tu cherches la faille. Tu détruis avant d’être détruit(e).
Mais à force de fuir, tu passes à côté de l’essentiel. L’amour ne va pas t’attendre éternellement pendant que tu cherches encore et encore des preuves qu’on va te blesser. À force de refuser d’être aimé(e), tu finiras par convaincre les autres que tu ne veux vraiment pas l’être. Et un jour, tu te retrouveras face à toi-même, à regretter ces moments où on t’a tendu la main et où tu as préféré reculer.
Tu veux arrêter ça ? Tu veux enfin sortir de cette boucle qui te prive du bonheur ? Commence par travailler sur toi. Pose-toi les vraies questions. Pourquoi l’amour te met-il autant mal à l’aise ? Pourquoi as-tu plus peur de quelqu’un qui te respecte que de quelqu’un qui te fait douter ? Ce n’est pas à l’amour de changer pour s’adapter à tes blessures. C’est à toi de guérir pour enfin pouvoir le recevoir.
Personne ne viendra te sauver de toi-même. Personne ne pourra te convaincre que tu es digne d’être aimé(e) si tu ne le crois pas déjà un minimum. Alors fais le travail. Creuse en toi. Répare ce qui doit l’être. Parce que la seule chose qui te sépare d’un amour véritable, ce n’est pas la chance, ce n’est pas le destin, ce n’est même pas les autres. C’est toi.