Béarn Sépulture

Béarn Sépulture Entretien et fleurissement de monuments funéraires.

Il y a 17 ans, lorsque papi Roger s’en est allé, choquée par sa mort, j’ai eu ce besoin, tous les jours entre midi et de...
17/02/2025

Il y a 17 ans, lorsque papi Roger s’en est allé, choquée par sa mort, j’ai eu ce besoin, tous les jours entre midi et deux et accompagnée d’une camarade de classe, d’aller nettoyer sa tombe. J’avais 12 ans.
J’y allais aussi très régulièrement avec ma chère petite mamie avec laquelle nous adorions aller au cimetière d’une part pour nettoyer la tombe à papi, d’autre part pour s’arrêter sur les tombes de connaissances sans oublier de passer à l’église afin d’y allumer une bougie et de prier devant la statue de la Vierge Marie.
Voyant bien que je m’appliquais et m’impliquais bien dans le nettoyage de la tombe familiale, ma petite mamie était rassurée, quand son tour viendra de rejoindre la tombe, elle pourra compter sur moi pour venir la nettoyer et surtout elle insistait bien pour me dire qu’il faudra que je nettoie les inter-tombes afin de ne pas les laisser se noircir ! La promesse était faite : Mamie, tu pourras compter sur moi !
Et voilà, son tour est arrivé et cela fait maintenant 2 ans que ma chère petite mamie a rejoint la tombe.
La promesse était faite mais son accomplissement tardait…depuis son départ, ma vie personnelle a pris aussi un grand nouveau départ : déménagement et emménagement dans un autre village à 40km de ma ville d’origine et…du cimetière où du fait de la proximité, je pouvais m’y rendre très régulièrement.
Lorsqu’il me sera possible, il me faudra donc accomplir la promesse que j’avais faite à ma chère petite mamie : nettoyer les inter-tombes qui se sont noircies.
Me voilà sur google en train de taper sur la barre de recherche : « comment nettoyer les inter-tombes naturellement » bon, je dis « naturellement » car ma petite mamie n’avait pas le grand souci de l’écologie, quand elle nettoyait les inter-tombes ce n’était pas avec des produits très verts.
Et voilà que je tombe sur des suggestions de vidéos de nettoyeur/nettoyeuse de tombes !
A ce moment-là, en pleine recherche d’emploi et en plein questionnement sur ce que je pourrai bien faire professionnellement, tombant sur ces vidéos où je découvre qu’il existe le métier de nettoyeur/nettoyeuse de tombes, une grande joie s’est installée en moi et je me suis dit : « c’est ça que je veux faire ! ».
Seulement, il me fallait la sécurité de l’emploi et il y avait trop d’incertitudes pour me lancer directement dans le métier de nettoyeuse de tombes.
J’ai donc calmé mon engouement pour ce métier dont je découvrais l’existence et qui me donnait énormément l’envie de l’exercer pour m’assurer une sécurité d’emploi et de salaire.
Depuis Septembre 2024, je suis salariée dans une agence en tant qu’auxiliaire de vie et ai créé mon entreprise d’entretien et de fleurissement de monuments funéraires en Août 2024.
La distance faisant mais aussi le temps manquant par rapport à mon travail salarié en tant qu’auxiliaire de vie, il s’est écoulé quelques temps avant que je puisse accomplir ma promesse. Mais, il y a quelques jours, j’ai pu enfin nettoyer les inter-tombes !
Je peux enfin le dire : promesse accomplie, mamie !!!

Je partage ici un avant/pendant/après de la réalisation du nettoyage effectué.

N’hésitez pas à faire appel à mes services, tout comme je prends soin de la tombe familiale, vous pouvez compter sur moi pour prendre soin de la vôtre !

F***y,
Béarn Sépulture

https://sites.google.com/view/bearnsepulture
23/11/2024

https://sites.google.com/view/bearnsepulture

Bienvenue chez Béarn Sépulture – Services de nettoyage de monuments funéraires : Chez Béarn Sépulture, je comprends l’importance de préserver la mémoire de vos proches à travers l’entretien et la restauration de leurs monuments funéraires. Chaque sépulture représente un lieu de recu...

17/11/2024

❓Le saviez-vous ? ❓

Le mot « cimetière » tire son origine du latin ecclésiastique coemeterium, lui-même emprunté au grec ancien κοιμητήριον (koimētḗrion), qui signifie littéralement « lieu où l’on dort ». Ce terme grec dérive du verbe κοιμάω (koimáō), qui veut dire « mettre au lit » ou « endormir ».

Contexte historique et symbolique :

1. Origine chrétienne :

Les premiers chrétiens utilisaient le terme koimētḗrion pour désigner les lieux où les défunts étaient inhumés, car ils considéraient la mort comme un « sommeil » en attente de la résurrection. Cette vision s’oppose à celle des païens, qui voyaient souvent la mort comme une fin définitive.

L'idée de sommeil est intimement liée à la croyance chrétienne en une vie après la mort.

2. Transition au latin :

Le mot grec est adopté par le latin sous la forme coemeterium à l'époque où le christianisme commence à s'étendre dans l'Empire romain. Ce terme désigne les catacombes et les lieux de sépulture chrétienne.

3. Évolution en français :

En ancien français, le mot évolue en formes comme cemeterie ou symetiere avant de devenir cimetière au XIIIe siècle. Cette évolution suit les transformations phonétiques et orthographiques typiques du passage du latin au français médiéval.

En résumé :

Le mot « cimetière » est profondément enraciné dans la tradition chrétienne, témoignant d’une vision de la mort comme un passage temporaire plutôt qu’un état définitif. La notion de « sommeil » inhérente au mot rappelle cette espérance spirituelle.

16/11/2024

📚 Un peu d'histoire 📖

Avant toute chose, quelques explications sur ces enclaves particulières que sont les cimetières au cœur des villes. À la fois très présents, car ils représentent une importante superficie, et très mystérieux car le plus souvent entourés de hauts murs, de haies de persistants épaisses et infranchissables, de clôtures, de barrières, on ne peut pas dire qu’ils soient ouverts sur le monde, sauf de rares exceptions. D’ailleurs nous les longeons ou les contournons régulièrement lors de nos trajets mais lorsque nous franchissons le portail, c’est le plus souvent contraints et forcés par une cérémonie douloureuse ou pour souscrire sans nous y attarder au rite du fleurissement de la Toussaint. Rien de très positif dans le regard que nous y portons. Il faut bien l’admettre, notre société a pris l’option de soustraire nos morts à notre vue et les murailles permettent aux vivants de continuer leurs occupations sans état d’âme. Il n’en fut pourtant pas toujours ainsi.

Au Moyen Âge, les inhumations chrétiennes se font au plus près de Dieu pour accéder plus vite au Ciel et les fidèles sont ensevelis dans les églises, dans des chapelles latérales, une crypte ou directement sous le dallage, à faible profondeur. Réservée au départ au clergé et aux nobles, cette coutume se démocratise aux bienfaiteurs et donateurs de la paroisse, tant et si bien qu’elle engendre un vrai problème de "surpopulation". Le Parlement de Bretagne s’en inquiète le 19 août 1689 en ces termes : « La plupart des fidèles sont portés à désirer être inhumés dans les églises et au lieu de contribuer à les entretenir, ils les rendent non seulement malpropres mais ils en ruinent le pavé de telle sorte qu’il en coûte beaucoup pour le réparer. »

Les travaux de restauration de nos églises mettent d’ailleurs régulièrement au jour de nombreux ossements, situés juste sous les dallages. Jusqu’au XVIIIe siècle, pour les vivants, la fréquentation régulière des églises n’est pas de tout confort. On brûle de la résine et du soufre pour rendre les offices supportables mais la situation devient insoutenable et l’air vicié engendre force épidémies. En août 1719, les inhumations sont interdites dans les églises en Bretagne, malgré de nombreuses protestations. En septembre 1774, le Parlement de Toulouse rend le même arrêt à cause des contagions effroyables qui résultent de ces inhumations. On enterre désormais à l’extérieur, un peu partout dans les clos autour des églises en tâchant d’obtenir une place au plus près de l’abside, « lieu sacré ». Ces cimetières deviennent des espaces publics, des sortes de places de village, des lieux de rencontres et même de commerce, voire de jardinage. À Quimper, il faut légiférer en 1710 et il est interdit « que des merciers soient dans les cimetières, qu’on y expose ou vende des fruits ou autres marchandises, qu’on y mette aucun meuble profane, que l’on y tienne des audiences, que l’on étende dans les cimetières des linges pour sécher et qu’on n’y sème aucun grain ».

Les nombreuses épidémies de peste et de choléra montrent que la situation est toujours aussi critique, d’autant que les morts sont enterrés à trop faible profondeur et régulièrement ramenés à la surface. Bien sûr, tout ceci se passe alors à la vue de tous. Côtoyer la mort de près, dès le plus jeune âge, est le quotidien de chacun à cette époque.

Louis XVI met fin à ces pratiques par un édit royal du 10 mars 1776 pour cause d’insalubrité, de contagion, de pollution des eaux des puits. Les défunts sont alors dirigés extra-muros dans de plus grands cimetières, qui vont permettre une meilleure gestion en termes de salubrité publique. Avec cet édit, ils perdent leur place au cœur de la communauté des vivants – c’est le début de la relégation. Ils ne font plus partie de la vie quotidienne, on va seulement les visiter.

Napoléon Ier renforce cette loi et y inscrit la notion de tombe individuelle. Les nouveaux cimetières, obligatoirement installés hors des villes et villages, connaissent les premières règles paysagères avec le conseil de plantations d’arbres et de haies.

La loi du 15 novembre 1887 fonde le principe du choix des obsèques, car elle permet à toute personne majeure de choisir en toute liberté et de faire connaître son mode de sépulture et les conditions de ses funérailles.
Le 28 décembre 1904 scelle la séparation de l’Église et de l’État et donne aux communes le monopole dans l’organisation des funérailles. Les enterrements peuvent être laïcs ou religieux et se conformer à différents rites.

La révolution industrielle, qui engendre des fortunes, voit arriver le faste. Il convient de marquer sa réussite par l’édification d’un tombeau plus grandiose, plus original que celui de son voisin. On ne quitte pas ce monde en toute humilité sous quelques touffes de violettes.
L’expression du culte catholique triomphe en une profusion artistique quelque peu ostentatoire, notamment dans les cimetières des grandes villes où la statuaire et les aménagements deviennent une copie du développement urbain, avec de larges allées bordées d’arbres nobles symboles d’éternité comme les ifs, le houx, les cyprès dans le Sud. Au XIXᵉ, les cimetières s’organisent en divisions, carrés et rangées, il y est question d’ordre, de décence et de dignité. On sépare les quartiers riches des quartiers pauvres, le coin des indigents. La religion ne semble pas militer pour l’égalité des chances lors du dernier voyage.

Il n’est pas étonnant que, petit à petit, la place de la nature s’y fasse plus discrète. Les grandes guerres détruisent de nombreux cimetières et leurs arbres, qui sont peu remplacés. L’avènement du béton industriel remplace les simples tombes et permet d’impressionnants alignements de caveaux. Les allées se couvrent de gravillons. Les pierres tombales d’importation à bas coût, façon marbre poli, et la généralisation de l'emploi du désherbant jusque dans les moindres recoins, signent la fin des cimetières-jardins où il était naturel d'aller entretenir sa tombe le dimanche en égrenant la généalogie d'un village.

Et ailleurs ?
Les pays anglo-saxons, marqués par le dépouillement protestant, n’ont pas succombé à l’ostentation et au bétonnage et gèrent différemment leurs cimetières. L’herbe tondue étend un linceul uniforme sur ceux qui quittent ce monde. Des arbres leur font ombrage, symbolisant le lien entre terre et ciel. En Allemagne, les tombes sont plantées et entretenues comme de véritables mini-jardins, composés minutieusement et fleuris au fil des saisons.

Aujourd’hui, les cimetières et le marché du funéraire sont en pleine mutation. Les nouveaux textes de loi dont les deux plus importants – la loi n° 2008-1350 du 19 décembre 2008 qui assimile les cendres d’un défunt à un corps et la loi Labbé qui interdit l’usage des pesticides –, chamboulent profondément un demi-siècle de pratiques. Pour être en conformité avec ces lois, les communes doivent changer rapidement de méthodes et développer une vision et un plan de gestion à long terme. Certaines n’y réfléchissent que sous la contrainte alors que d’autres ont vu dans cette modification de la législation une magnifique opportunité d’ouverture vers la société et en profitent pour initier des projets aussi créatifs qu’écologiques.

Nous vous proposons, en ouverture de cet ouvrage, d’arpenter ensemble quelques cimetières pionniers ou d’autres, plus traditionnels, qui n’ont jamais cédé à l’appel des sirènes de la modernité et ont su conserver leur savoir-faire, tant en matière d’entretien des lieux que de préservation du lien social.

- Funérailles écologiques, pour des obsèques respectueuses de l'homme et de la planète. Éditions Terre vivante -

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14/11/2024

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11/11/2024

🌸 La symbolique des fleurs dans les hommages funéraires 🌸

> Les fleurs parlent souvent là où les mots nous manquent. En choisissant les fleurs pour un monument funéraire, on exprime des sentiments profonds et personnels. Chaque variété de fleur porte une symbolique particulière, permettant de rendre un hommage unique et sincère à nos proches disparus. Découvrez quelques-unes des fleurs les plus utilisées pour les sépultures et leurs significations.

🌹 Les roses : l'amour éternel 🌹

> La rose, symbole universel de l'amour, se décline en différentes couleurs, chacune exprimant un message unique. Les roses rouges représentent un amour passionné et profond, tandis que les roses blanches évoquent la pureté, l’innocence et la sérénité. En choisissant des roses, vous rendez un hommage à la relation précieuse et inoubliable que vous aviez avec la personne disparue.

🌼 Les chrysanthèmes : l'immortalité 🌼

> Particulièrement populaires en France pour la Toussaint, les chrysanthèmes symbolisent l’immortalité et l’éternité. Ces fleurs robustes, résistantes aux premières gelées, sont un hommage durable et vibrant de couleurs, représentant la pérennité des souvenirs et l’importance de préserver la mémoire des défunts.

🌷 Les lys : la pureté et la noblesse 🌷

> Le lys est souvent associé à la noblesse et à la pureté. D'un blanc immaculé, il est fréquemment utilisé pour symboliser la sérénité et le respect envers les défunts. C’est un choix parfait pour des personnes que l’on veut honorer avec grâce et dignité, en soulignant leur beauté intérieure et leur âme pure.

💜 Les œillets : l’amour éternel et le souvenir 💜

> Les œillets, avec leur symbolique d'amour éternel et de souvenir, sont souvent utilisés pour exprimer la fidélité et la tendresse. Ils sont particulièrement appréciés pour leur longévité, ce qui en fait un choix idéal pour rendre un hommage durable et empreint d’émotion.

🌻 Les tournesols : la chaleur et l’admiration 🌻

> Bien que moins courants dans les hommages funéraires, les tournesols peuvent ajouter une touche chaleureuse et joyeuse, symbolisant l’admiration et la gratitude. Leur éclat solaire rappelle l'importance de célébrer la vie et la lumière que les défunts ont apportée dans notre existence.

🌸 Les hortensias : la gratitude et le souvenir 🌸

> Les hortensias, avec leurs pétales délicats et leur forme pleine, sont souvent associés au souvenir et à la gratitude. En choisissant des hortensias, vous exprimez un hommage doux et affectueux, idéal pour se souvenir d’une personne qui a laissé une empreinte douce et profonde dans votre vie.

💮 Les pivoines : la tendresse et la prospérité 💮

> Symboles de prospérité et de bonheur, les pivoines rappellent l’abondance de moments partagés et le bonheur que la personne disparue a semé autour d’elle. Ces fleurs généreuses et élégantes sont un choix unique pour témoigner de la tendresse et de l’affection.

06/11/2024
06/11/2024

Bonjour ! Je m’appelle F***y, j’ai 29 ans et je suis la fondatrice de Béarn Sépulture. Passionnée et profondément attachée aux valeurs de respect et de mémoire, j’ai créé cette entreprise pour offrir des services d'entretien et de fleurissement de monuments funéraires dans un rayon de 30km autour d'Arthez-de-Béarn.

Mon objectif est simple : aider les familles à honorer leurs proches disparus en maintenant leurs sépultures propres, fleuries et empreintes de dignité. Que vous soyez éloignés ou que vous manquiez de temps, je mets mon cœur et mon savoir-faire à votre service pour préserver ces lieux de recueillement avec soin et respect.

Merci de votre confiance,
F***y - Béarn Sépulture

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