27/10/2024
TOUTES LES 3 MINUTES, 1 ENFANT EST VICTIME D'INCESTE, DE VIOL OU D'AGRESSION SEXUELLE.
Pour toute situation d’enfant en danger ou pour demander conseil, CHACUN PEUT APPELER LE 119, numéro national d’appel d’urgence gratuit et confidentiel.
Extrait du dossier de presse de la campagne nationale de lutte contre les violences sexuelles faites aux enfants de septembre 2023, accessible ici :https://enfance.gouv.fr/sites/enfance/files/2023-09/DP%20Violences%20sexuelles%20faites%20aux%20enfants%20VDEF.pdf
Informations clés :
- En France, au moins 160 000 enfants subissent des violences sexuelles chaque année.
- Près de 40 %des violences sexuelles avant 18 ans ont lieu avant l’âge de onze ans.
- Dans le cadre familial, les violences sexuelles commencent très tôt : l’âge médian des victimes est de 7 ans pour les filles et 8 ans pour les garçons ; et une victime d’inceste sur quatre avait moins de 5 ans au moment des faits.
- Dans leur enfance, 13 % des femmes et 5,5 % des hommes ont subi des violences sexuelles et 4,6 % des femmes et 1,2 % des hommes, des violences incestueuses.
- Chez l’enfant de moins de 6 ans :
* Changement brutal de comportement (tristesse, agitation, hyperactivité, agressivité, opposition, prostration, désintérêt pour le jeu, phobie…)
* Troubles de l’alimentation et du sommeil (difficultés d’endormissement, cauchemars, fatigue…)
* Comportements régressifs (démarche, propreté, langage…)
* Troubles somatiques répétés (douleurs diverses : abdominales, maux de tête, malaise…)
- Chez l’enfant de plus de 6 ans :
* Difficultés scolaires (hyper adaptation ou difficultés d’apprentissage…)
* Troubles des conduites alimentaires et de l’humeur (irritabilité, colère, tristesse, fatigue…)
* Mise en danger, en opposition, en retrait, fugues, violences, anxiété, troubles de l’attention.
* Troubles somatiques répétés (douleurs diverses : abdominales, maux de tête, malaise…)
- Chez l’adolescent :
* Difficultés scolaires (échec, absentéisme…).
* Troubles relationnels (retrait, agressivité, provocation…).
* Conduites à risque (jeux dangereux, automutilations, fugues, addictions, délinquance…).
* Troubles anxieux, dépressifs et troubles des conduites alimentaires (anorexie, boulimie…).
* Troubles somatiques répétés (douleurs diverses : abdominales, maux de tête, malaise…).
- Comment accompagner la parole des victimes de violences sexuelles ?
* L’accueillir de manière bienveillante :
* L’écouter en le laissant s’exprimer avec ses mots et à part, dans un endroit calme.
* Éviter de l’interroger avec des questions fermées du type : « où, quand, qui ? » ou d’employer des mots différents des siens
* Le rassurer en lui disant qu’on le croit, que ce qu’il lui est arrivé n’est pas sa faute, qu’il a bien fait de parler même si cela est difficile.