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Ki-Mbambi, La Fuie, Brizambourg (2025)

13/11/2025

Sang, Mémoire et Guérison

Le sang est un fluide sacré. Il porte en lui la mémoire vitale de nos ancêtres — leurs forces, leurs blessures, leurs chants silencieux. Dans les soins traditionnels, la guérison commence toujours par une purification du sang. Cette purification est une porte d’accès à la compréhension de soi, car le sang contient les informations les plus profondes de notre code génétique et spirituel.
Dans la forêt, nos soins visent à reconnecter l’être à cette mémoire vivante, jusqu’à atteindre le pilotage conscient du code ancestral. Mais avant toute transformation, il y a une première purification — celle du verbe.
Nous invitons chacun à parler, à raconter simplement l’histoire de son cœur. Ce verbe est un médicament puissant. Parler, c’est libérer le souffle ; c’est déposer les armes intérieures. Être écouté par une communauté d'initiée, c’est permettre à l’harmonie de circuler à nouveau entre les êtres. Car lorsqu’un des nôtres est dans l’inconfort, c’est tout le village qui est touché.
Le verbe libère, éclaire, réunit. Il ouvre la voie à la conscience, et réveille la guidance intérieure. Ainsi, le banzi — l’initié en chemin — apprend à écouter ses guides, à entendre le murmure de son sang, et à marcher vers la réconciliation de son être tout entier.

Avolem, accompagnatrice du cycle de l'âme

10/11/2025

Mahasimbi Mamba

Mahasimbi Mamba, conscience de l’Eau, nous te bénissons. Tu es la matrice du monde visible et invisible, la première mémoire du cosmos. Avant le feu, avant la forme, tu étais le fluide primordial où toute vie se rêva. Dans ton mouvement, les rythmes du monde prirent naissance : respiration, pulsation, marée, émotion.
Tu portes en toi les mémoires de toutes nos vies et de tous nos ancêtres. Chaque goutte de ton être a connu les montagnes et les océans, les pleurs et les bénédictions. Ainsi, lorsque nous te rencontrons, nous rencontrons la totalité de ce que nous avons été, sommes, et serons.
Eau matricielle, tu accompagnes la puissance de la Vie dans sa danse d’unité. Tu relies les règnes : minéral, végétal, animal, humain et spirituel. Tu circules entre les mondes, reliant le visible à l’invisible, le haut au bas, le dedans au dehors. En toi, la Voie du Milieu prend forme liquide : tu ne résistes ni ne fuis, tu t’adaptes et tu transmets.
Eau guérisseuse, ton toucher est celui de la compassion. Tu apaises les blessures profondes, car tu sais épouser la douleur sans la juger. Tu enseignes la fluidité émotionnelle : l’art de laisser passer ce qui doit s’écouler, et de retenir ce qui nourrit la vie.
Eau enseignante, tu nous rappelles l’art d’honorer la Vie. Tu transmets les mystères de la transmutation : le passage du trouble à la clarté, de la stagnation à la source vive. Tu es l’alchimiste silencieuse qui transforme la peine en sagesse, la peur en douceur, la séparation en communion.
Nous honorons en toi la conscience suprême de l’Eau. Puisse ta présence en nous redevenir consciente, afin que l’Être fluide s’éveille dans notre chair. Puissent les Eaux sacrées du monde et du cosmos accompagner nos chemins de vie, et que celles de nos Ancêtres nous guident vers le centre ultime de toute existence — le point d’union où toutes les eaux se rejoignent, où l’Amour devient la Mer sans rivage.

Ainsi parle Mahasimbi Mamba, l’Eau Vivante, Mère du Souffle et miroir de la Conscience.

Avolem, accompagnatrice du cycle de l'âme

06/11/2025

Les retraites initiatiques — Ambassadeurs du village des Ancêtres

Lorsque nous nous déplaçons pour nos retraites initiatiques, nous ne transportons pas seulement nos corps, mais toute une cosmogonie, une trame codée de mémoires et de vibrations.
Nous sommes les ambassadeurs de nos ancêtres, les porteurs vivants du village des anciens, l’expression incarnée de leurs chants, de leurs visions et de leurs offrandes.
Chaque membre du cercle détient un nom initiatique et une place vibratoire unique, tissant ensemble une géométrie sacrée en mouvement.
Chaque rituel que nous accomplissons est une représentation de l’équilibre des dimensions, une danse entre les pôles féminin et masculin, où les forces contraires se rencontrent pour engendrer la Vie.
Nous manifestons sur Terre l’union des règnes minéral, végétal, animal et spirituel, portant en nous le souffle de la Terre, de l’Eau, du Feu et de l’Air.
Nous sommes les gardiens de l’alchimie des mondes, les témoins vivants de l’équilibre entre ciel et matière, entre visible et invisible, entre l’humain et le divin.

Avolem, accompagnatrice du cycle de l'âme

06/11/2025

Vibrer son incarnation au présent

Regarder son incarnation, c’est d’abord la ressentir. C’est vibrer dans le corps ce que l’instant révèle, sans chercher à fuir vers un ailleurs meilleur.
Le changement n’est pas d’attendre des jours nouveaux, il naît du regard que l’on pose sur ce qui est, de l’accueil sincère de l’expérience présente.
Changer, ce n’est pas se projeter dans un futur idéalisé, mais reconnaître ce qui se vit ici et maintenant, et avancer, pas à pas, à travers les champs expérientiels qui tissent notre évolution.
Avant chaque passage initiatique, il est juste de s’arrêter un moment, de ne pas se rejeter pour courir vers une nouvelle image de soi. Prendre un temps, c’est se donner la possibilité d’accueillir aussi ses ombres, de les reconnaître comme des parts vivantes du tout.
Il n’existe pas de lutte entre le bien et le mal, seulement un mouvement, parfois chaotique, où la conscience apprend à se réorganiser, où le chemin se redessine au rythme de la lumière qui revient.
Beaucoup rêvent d’aider le monde après leur transformation. Mais l’on n’offre jamais que la compréhension que l’on a su incarner au-dedans. Nous partageons à l’extérieur le trajet silencieux de notre propre éveil.
Donner la vie, c’est d’abord sentir le mouvement de la vie en soi. C’est laisser circuler cette pulsation, jusqu’à ce qu’elle devienne offrande.

Avolem, accompagnatrice du cycle de l'âme

04/11/2025

Le mouvement spiralé de la Vie

Dans la vision de la Voie du Milieu selon le prisme Kongo, la Vie n’évolue pas selon une ligne droite mais selon un mouvement spiralé. Ce mouvement exprime le rythme sacré du dikenga, la croix cosmique où chaque point représente une phase de transformation : naissance, maturité, mort et renaissance. Rien ne se répète à l’identique, car la spirale élève chaque cycle à un nouveau degré de conscience.
Ainsi, lorsque nous traversons un seuil, nous ne faisons pas qu’avancer — nous revisitons.
Le passé se révèle à travers le présent, non pour nous enfermer, mais pour nous offrir la possibilité de le transmuter. Chaque expérience porte la mémoire d’un temps ancien, parfois celle de nos ancêtres, inscrite dans nos cellules et nos champs énergétiques. Le présent devient alors un espace d’alchimie où ces mémoires peuvent être reconnues, honorées et élevées en fréquence.
Dans cette spirale, le futur n’est pas une destination lointaine : il est activé depuis l’instant présent, par la qualité de notre vibration et de notre regard intérieur. Chaque choix que nous posons, consciemment ou non, participe à la réécriture du cycle.
Ainsi, nous ne fuyons pas le passé, nous l’élevons. Nous ne craignons pas l’avenir, nous l’invoquons depuis le cœur du présent. Car la Vie, dans son essence, est un souffle spiralé — une danse éternelle d’expansion et de retour, où chaque tour nous rapproche un peu plus de la Conscience originelle.

Avolem
Nima, Accompagnatrice du cycle de l'âme

03/11/2025

Entrer dans un véritable processus de transformation

Entrer dans un processus de transformation n’a rien à voir avec la consommation de développement personnel. Ce n’est pas un loisir spirituel, ni une quête de bien-être immédiat. C’est un appel profond, souvent inconfortable, qui bouleverse les certitudes et fait remonter à la surface ce que l’on avait appris à fuir.

Par expérience, j’observe que beaucoup cherchent la lumière à l’extérieur d’eux-mêmes. Ils se tournent vers des méthodes, des stages, des pratiques ou des maîtres, pensant qu’ils trouveront là la clé de leur éveil. Mais cette recherche extérieure est souvent le reflet d’une fuite inconsciente du noir intérieur — ce lieu de gestation et de vérité où s’opère réellement la transformation.
Le New Age, avec son discours séduisant de positivité et de lumière, a parfois renforcé cette illusion : celle d’un éveil qui ne passe pas par la traversée de l’ombre. Or, toute naissance authentique se déroule dans le noir, comme dans le ventre de la Mère cosmique. C’est dans le silence, dans la densité, dans la nuit de l’âme que la lumière véritable se prépare.

Nous ne sommes pas éduqués à être en lien avec nos profondeurs cachées. Dès l’enfance, nous apprenons à éviter la douleur, à masquer la vulnérabilité, à rationaliser ce que nous ressentons. Dans le couple, dans la relation à soi, beaucoup craignent d’affronter les zones de souffrance, les blessures émotionnelles et les traumatismes ancestraux qui continuent d’agir à travers nous.
Ces mémoires, ces fréquences inconscientes, ne disparaissent pas parce qu’on les ignore. Elles deviennent vivantes et influencent subtilement notre réalité présente : nos relations, nos choix, nos réactions. Entrer dans un processus de transformation, c’est accepter de rencontrer ces forces et de leur redonner leur juste place.

Avolem
Nima, accompagnatrice du cycle de l'âme

02/11/2025

Le Banzi

Le banzi est un être engagé sur le chemin du retour ascensionnel. C’est celui qui entend l'appel de la voix / voie du nzi, c’est-à-dire l’information subtile qui se tient derrière la manifestation. Il choisit d’ouvrir les portes de la connaissance de l’invisible afin de comprendre sa trajectoire — terrienne, cosmique et multidimensionnelle.
Le banzi est l’endormi qui se réveille.
La tradition du Bwiti, science du cœur et de la Vie, est gardienne des mystères de nos forêts. A travers elle, nous préservons des rites très anciens. Les Ancêtres nous ont transmis des codes et des lois permettant d’accéder à la vérité des univers et de communiquer avec les différentes consciences. Ainsi, le Banzi est celui qui apprend à maîtriser l’art du langage de la Source, à reconnaître en lui la vibration première d’où toute chose émane.

Avolem

30/10/2025

Rituel - la danse des Femmes

La danse des femmes n’a jamais eu pour seule vocation de faire bouger le bassin pour séduire ou faire joli.
La danse et le chant des femmes sont des rituels de guérison, des portails vivants qui aident la lourdeur des esprits à se libérer.
Dans le bassin réside l’utérus — une technologie multidimensionnelle, matrice de création, capable de purifier les mémoires anciennes et de faire naître une nouvelle version de la conscience.

Quand les femmes dansent, elles réactivent le souvenir de cette puissance.
Elles invoquent la Vie dans toutes ses dimensions.
Elles se souviennent qu’elles sont les gardiennes du passage, les tisseuses entre le visible et l’invisible.

Avolem

29/10/2025

Avoir le Bwiti signifie avoir une vitalité connectée à la source.
Avoir le Bwiti induit que nous sommes uniques et authentiques. Nous marchons avec des forces qui nous sont propres.
Le Bwiti représente notre monde intérieur. Il faut en prendre soin et l'honorer
Avolem

29/10/2025

Le Principe de la Transformation

La transformation est au cœur de la philosophie Kongo. Elle n’est pas une quête de changement pour devenir autre, mais un retour conscient à soi, à la nature originelle de l’Être dans sa plénitude multidimensionnelle. Sur le chemin Kongo, transformer signifie revenir au Centre, à l’équilibre entre les forces du haut et du bas, de l’intérieur et de l’extérieur, de la vie et de la mort.

La transformation commence par un acte simple et sacré : s’asseoir en soi. S’asseoir, c’est se déposer dans le silence du cœur, là où la conscience s’enracine dans la Présence. C’est depuis ce lieu intérieur que l’être peut piloter son ADN, non pas comme un geste de contrôle, mais comme une reconnexion à la mémoire vivante de la création. Chaque cellule devient alors une graine de lumière, porteuse de la mémoire de l’univers.

Être dans son champ d’expérience, c’est accepter de vivre la densité du monde tout en gardant la lucidité du témoin. Rien n’est hasard ni erreur : tout ce que la vie présente est matière de transformation, miroir du travail intérieur. Le monde devient un temple où chaque situation offre une clé d’éveil.

La transformation se déploie sur deux axes sacrés : la verticalité et l’horizontalité. Ces deux dimensions forment ensemble la croix vivante de la conscience.
La verticalité relie l’être à la Source. C’est l’axe de la reliance intérieure. Elle enseigne l’enracinement, la foi, l’alignement et l’écoute du Souffle.

L’horizontalité, elle, ouvre à la relation et à l’expérience. C’est le plan du monde manifesté, celui du lien, de la parole, de la communauté et du service. Elle enseigne la compassion, le partage, la présence au quotidien. C’est par elle que le sacré s’incarne dans la matière, que l’amour devient action, que la conscience se fait chair.

Lorsque ces deux axes s’unissent, le Centre s’éveille. Là, l’être devient le point d’union du Ciel et de la Terre, le témoin actif du mouvement cosmique. La croix n’est plus symbole de souffrance, mais symbole de conscience — la matrice de toute transformation.

Accepter la transformation, c’est reconnaître qu’elle s’inscrit dans un chemin spatio-temporel, une spirale qui embrasse toute une vie. Ainsi, la mort n’est pas une fin, mais la dernière porte, celle du passage, où l’âme se souvient pleinement d’elle-même. Dans la vision Kongo, mourir, c’est changer d’état, retourner à la Source pour renaître plus vaste
Le but de la transformation n’est donc pas de fuir le monde, mais d’y ramener la dimension sacrée.
Avolem

28/10/2025

L’Intention

L’intention est une force vivante, le souffle premier qui oriente nos pas et guide nos choix. Elle peut être consciente — portée par la clarté du cœur — ou inconsciente, émergeant des profondeurs de l’être. Quelle qu’en soit la forme, elle est toujours motrice : rien ne se manifeste sans intention.
Sur la Voie Kongo, il ne suffit pas d’avoir une intention — il faut en éprouver la fréquence. Car toute intention porte une vibration, et cette vibration révèle si elle émane du centre harmonieux ou d’une dissymétrie intérieure.
Lorsque l’intention jaillit de la source originelle, elle naît d’un besoin d’équilibre, d’une volonté intime de rétablir la Mâat — l’ordre juste — en soi et autour de soi. Mais lorsque l’intention vient de l’ego, elle s’alourdit de désirs personnels, de peur ou de compensation, et elle nous éloigne du centre.
Ainsi, dans tout processus initiatique, il est nécessaire de faire silence avant d’agir, afin de sonder les forces à l’œuvre en nous :
Quelle part de moi cherche à ouvrir cette porte ? Est-ce la voix de l’harmonie, ou celle de la réaction ?
Sur la Voie du Milieu, l’intention devient un instrument de discernement. Elle n’est pas seulement le point de départ d’une action, mais aussi le miroir de notre état intérieur. Marcher avec une intention pure, c’est marcher au centre du cercle — là où les contraires se rejoignent et se résolvent dans la paix.

Avolem

27/10/2025

La Consultation Ancestrale Kongo

Dans la tradition Kongo, celui qui consulte est un être initié, stable émotionnellement et conscient de sa structure multidimensionnelle. Il agit comme une antenne vivante, en lien avec les Êtres invisibles qui guident la consultation et qui sont rattachés à son rayon d’incarnation.

Consulter, c’est entrer dans un espace de conscience élargie, où la temporalité et l’intemporalité s’unissent. L’objectif est de guider l’être dans son couloir d’expérimentation, en résonance avec son essence originelle.

La nima doit être à l’écoute des éléments constitutifs du consulté :

• L’eau, mémoire et émotion.
• Le feu, force vitale et direction de l’âme.
• L’air, souffle et circulation des pensées.
• La terre, ancrage et stabilité.

À travers cette écoute subtile, il se relie également à l’ancestralité, aux totems, et à la trame énergétique du consulté. C’est cette résonance qui permet de percevoir les déséquilibres, les blocages ou les dissonances dans la connexion à la Source.

Certaines personnes ne sont plus reliées au feu de leur âme, cette flamme intérieure censée les guider dans leur mission de vie. Le nima doit alors vérifier les branchements multidimensionnels du consulté afin de le repositionner dans la respiration naturelle du souffle vital de la Source.

Tout n’est pas bon à dire. La consultation Kongo tient compte du niveau d’astralisation du consulté et respecte les étapes de son chemin de vie. Parler, c’est accompagner sans interférer, révéler sans imposer, en suivant le rythme sacré de l’évolution de l’âme.

Avolem

Ki-Mbambi

13/11/2025

10/11/2025

06/11/2025

06/11/2025

04/11/2025

03/11/2025

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