20/07/2025
— Je réalise que je suis toujours occupée, toujours en train de faire autre chose. Je ne m’arrête jamais, sauf quand je dors. Une part de moi me dit que je suis en train de passer à côté de quelque chose.
— Ce dont tu passes à côté a été décrit depuis des millénaires par les traditions spirituelles orientales. Cette personne qui est constamment affairée, courant vers la prochaine activité n’est qu’un aspect surfaciel de ce que nous sommes vraiment. Certains passent toute une vie à s’identifier à ce qui ressemble à un programme informatique qui enchaîne une succession de tâches mécaniques, sans jamais se rencontrer eux-mêmes.
S’arrêter de faire, pour rencontrer la profondeur de l’Être, fait émerger avec le temps une réalité différente, d’une profondeur et d’une beauté insoupçonnée.
Nous devenons ce sur quoi notre attention se porte. Si nous redirigeons doucement cette attention sur le sentiment d’être, au détriment du faire ou du paraître, nous entrons en contact avec ce que même la science peine à définir : la Conscience. Plus exactement, nous prenons conscience de la Conscience.
Devenir conscient de la Conscience nous sépare du robot et nous rapproche de notre nature « divine », nous rapproche de nous, et des autres.
Ta question ici, est le symptôme d’un désir, d’une émergence. Quelque chose en nous, plus grand que nous, appelle à être découvert. Il frappe à la porte de notre conscient, et il suffit pour lui ouvrir, de lui accorder toute notre attention en cessant de faire.
Mûrit alors lentement en nous ce que les grands initiés, les mystiques et les prophètes — dont le discours aura été déformé
par les religions — nous murmurent depuis des millénaires.
S’entrouvrent alors des portes vers une autre dimension de l’existence, où nous pouvons découvrir ce qui se cache sous ce programme, le mental, pour découvrir notre vraie nature, universelle, connectée à tout ce qui est.
🙏 Stephan Schillinger©️ 📚 Extrait des livres « Par un Curieux Hasard » disponibles sur curieuxhasard.com/boutique 🥰 agenda : curieuxhasard.com/agenda (illustration : jonas burgert)