19/02/2025
Parfois, certaines émotions comme la peur, la colère, l’anxiété peuvent être si intenses, si dévorantes, qu’elles nous coupent du monde extérieur.
Les effets secondaires ? un impérieux besoin de contrôle, une volonté de domination ou de prise de pouvoir.
Pris dans ce tourbillon, nous nous aveuglons, incapables d’intégrer l’existence et la réalité de l’autre.
Ces postures sont insidieuses, souvent inconscientes, et peuvent prendre racine dans :
🔹 Une estime de soi vacillante, cherchant désespérément une béquille
🔹 Une blessure d’attachement profonde, qui fait du contrôle une nécessité
🔹 À l’extrême, un fonctionnement manipulateur, voire pervers
👀 Elles s’expriment aussi différemment selon le genre :
Les hommes imposent, décrètent, décident unilatéralement.
Les femmes agissent à la place, pour anticiper, éviter de déranger.
Les risques ? retirer l’autonomie de l’autre, le priver de son expression, l’enfermer dans une forme d’obligation.
Ce qui pourrait sembler être au départ un geste bienveillant n’est parfois qu’une réponse masquée à un besoin personnel inassouvi.
💡 Et si, avant d’agir, nous osions nous demander :
"Suis-je en train de répondre à son besoin… ou au mien ?"