Institut Populaire de Formation et Transmission en Psychanalyse

Institut Populaire de Formation et Transmission en Psychanalyse Formation et transmission en psychothérapies et psychanalyse.

28/06/2024

Traumatisme, la parole comme moyen de traitement

Les recherches psychanalytiques passées et en cours, neuroscientifiques et autres, contemporaines de notre époque, convergent toutes vers les mêmes observations et conclusions concernant la prise en charge et notamment sur les moyens mis à disposition pour le sujet du traitement du fait traumatique. Elles mettent en lumière plusieurs mécanismes que nous aborderons à la suite de cette introduction et par lesquels la parole peut contribuer indéniablement à la guérison du traumatisme.

La narration: mettre des mots sur l'événement traumatique permet de le transformer en récit, lui donnant ainsi une structure et une cohérence. Cela permet à la victime de mieux comprendre l'événement et de l'intégrer dans son histoire personnelle.

La catharsis: exprimer les émotions intenses liées au traumatisme, telles que la peur, la colère, la tristesse et la culpabilité, permet de les extérioriser et de soulager la souffrance psychique.

La symbolisation: transformer les souvenirs traumatiques en symboles permet de les distancier et de les rendre moins menaçants. La parole peut également être utilisée pour créer de nouveaux symboles positifs qui représentent la résilience et l'espoir.

La réappropriation du passé: en racontant son histoire, la victime traumatisée peut se réapproprier son passé et reconstruire son identité. La parole lui permet de redéfinir son rapport au monde et de retrouver un sentiment de contrôle sur sa vie.

L'efficacité de la parole dans le traitement du traumatisme dépend également du contexte dans lequel elle est utilisée et de la relation thérapeutique entre la victime et le professionnel qui l'accompagne. Car la parole, les mots n'ont par eux-mêmes aucun pouvoir contrairement à ce qu'avancent certaines crpyances.

Un environnement sécurisant: la victime doit se sentir en sécurité et en confiance pour pouvoir parler de son expérience traumatique. Un environnement thérapeutique bienveillant et non jugeant est essentiel pour établir ce sentiment de sécurité. Un point crucial souvent ignoré ou négligé par de nombreux professionnels tous bords confondus.

Une relation thérapeutique de qualité: la relation entre la victime et le thérapeute joue un rôle crucial dans le processus de guérison. Le thérapeute doit être à l'écoute, empathique et capable de créer un lien de confiance avec la victime.

Une approche adaptée: il existe différentes approches psychothérapeutiques qui peuvent être utilisées pour traiter le traumatisme, telles que la thérapie psychodynamique comme par exemple la psychanalyse, la thérapie cognitivo-comportementale-émotionnelle et la thérapie EMDR. Le choix de l'approche la plus adaptée dépend des besoins individuels.

La parole est un outil précieux dans le traitement du traumatisme. Elle permet à la victime de comprendre, d'exprimer et d'intégrer son expérience, ce qui l'aide à se reconstruire et à guérir. Cependant, l'efficacité de la parole dépend également du contexte dans lequel elle est utilisée et de la relation thérapeutique entre la victime et le professionnel qui l'accompagne.

Rappels:

Le traumatisme est un événement brutal, inattendu et incompréhensible qui peut avoir des effets dévastateurs sur la santé mentale et physique de la personne.

La parole joue un rôle crucial dans le processus de guérison du traumatisme en permettant à la victime de comprendre, d'exprimer et d'intégrer son expérience.

La présence de tuteurs ou de figures protectrices bienveillantes est également essentielle dans ce processus.

L'efficacité de la parole dépend du contexte dans lequel elle est utilisée et de la relation thérapeutique entre la victime et le professionnel qui l'accompagne.

07/06/2024

Freud : là où on s'y attend le moins.
Angoisse de castration et perte en cryptomonnaies : un cocktail explosif ?

Dans l'univers trépidant des cryptomonnaies, où les fortunes virtuelles se font et se défont en un éclair, une théorie intrigante commence à faire son chemin : l'angoisse de castration pourrait jouer un rôle non négligeable dans les pertes subies par certains investisseurs.

Pour comprendre ce lien insolite, il faut plonger dans les méandres de la psychanalyse Freudienne. Selon Freud, l'angoisse de castration est une peur archaïque ancrée en nous depuis l'enfance, liée à la crainte de perdre son organe génital, symbole de virilité et de puissance. Cette angoisse, bien que souvent refoulée, peut se manifester de diverses manières, notamment dans des comportements compulsifs ou des prises de risque inconsidérées.

Or, le monde des cryptomonnaies, avec ses promesses de gains rapides et mirobolants, pourrait bien constituer un terrain fertile pour l'expression de cette angoisse. En effet, l'investissement dans ces actifs hautement volatiles peut être assimilé à une tentative symbolique de reconquérir la puissance et le contrôle perdus, de compenser une certaine castration ressentie dans d'autres domaines de la vie.

Un cocktail toxique : peur, compulsion et pertes ou "bull run" phallique et "bear market" castrateur

Imaginez un investisseur en cryptomonnaies, sujet à une angoisse de castration latente. Attiré par les sirènes des gains faciles, il se lance dans l'aventure, investissant une partie de son épargne. Au début, tout se passe comme dans un rêve : les cours montent en flèche, sa fortune virtuelle s'envole. Il se sent puissant, exzlte, maître de son destin. Il est en plein "bull run", métaphore phallique s'il en est, symbolisant sa virilité et puissance retrouvées.

Mais la roue tourne vite dans le monde des cryptomonnaies. Les cours s'effondrent soudainement, plongeant dans un "bear market" castrateur, et notre investisseur se retrouve face à une perte conséquente. La peur le saisit, l'angoisse de castration refait surface. Il se sent impuissant, castré par ce marché impitoyable. Pour tenter de regagner le contrôle, il prend des décisions impulsives, investit encore plus, espérant contre toute attente renverser la vapeur. Hélas, cette stratégie ne fait qu'aggraver ses pertes, le plongeant dans un cercle vicieux de peur et de compulsion.

L'anonymat comme facteur aggravant ?

L'anonymat souvent associé aux transactions en cryptomonnaies pourrait jouer un rôle dans ce scénario. En effet, libéré des regards indiscrets et des conventions sociales, l'investisseur se sent moins inhibé. Il est plus enclin à céder à ses pulsions, à prendre des risques inconsidérés, à se laisser guider par ses angoisses profondes.

Que cette théorie soit confirmée ou infirmée par des recherches futures, elle nous invite à réfléchir aux liens complexes entre psychologie et économie, et à la manière dont les angoisses profondes peuvent influencer les décisions financières.

N'oublions pas que cette théorie n'est qu'une piste de réflexion et ne doit en aucun cas se substituer à une consultation psychologique ni être considérée comme un conseil financier.

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