
03/09/2024
Avorter dans la sérénité et la paix, c’est possible !
Lors de mon histoire personnelle, je suis passé d’avortements de souffrances, entre honte et culpabilité, à un dernier avortement serein et en paix.
Je me souviens du premier où j’étais complètement anéantie de poser ce choix tellement mon désir d’être mère était fort, de la colère de mes parents d’être tombée enceinte si jeune et dans des conditions inacceptables à leurs yeux. La honte de vivre cela. La colère envers moi-même de m’infliger cette épreuve douloureuse, de croire que j’étais la seule responsable de cette situation (ce que mon travail de reconstruction bien des années après m’a permise de réaliser que non !).
Lors du rdv avec ma gynécologue, j’étais persuadé qu’elle allait me donner une solution miracle pour savoir lequel des 2 hommes, avec qui j’avais été en intimité à des dates proches, en était le géniteur. J’étais tellement naïve. Tout s’est effondré lorsqu’elle m’a dit : “Mademoiselle, c’est impossible à savoir. Il n’y a que les tests ADN qui pourraient répondre à cette question.”
Des milliers de questions, de scénarios se sont alors créés dans mon esprit les jours, les semaines qui ont suivi et les migraines à me taper la tête contre les murs m’ont assaillis.
Comment éviter la honte ?
Comment dire la vérité à mon copain de l’époque qui était tellement en joie de savoir l’arrivée de cette âme à nos côtés ?
Comment lui dire que le soir de cette énième dispute, alors qu’il m’avait laissé chez sa mère que je rencontrais pour la première fois à l’autre bout de la France, dans un lieu où je ne connaissais personne, une de ses amies présente m’a embarqué pour me changer les idées à un bal de pompier ?
Comment lui dire que de rancœur et de tristesse, l’alcool et le cannabis aidant, j’ai épongé ses émotions dans les bras d’un autre ?
Comment faire comprendre tout cela à mon entourage ?
Comment poser ce choix qui était une évidence dans mon être : je ne veux pas assumer une grossesse sans savoir de qui est la paternité, alors que mon cœur était fracturé en lambeau ?
S’en est suivi, à chaque entretien du processus et étapes, jugements, agressivité, dégoût de la part des personnes extérieures (à la hauteur de ce que je ressentais à l’intérieur envers moi-même). Le pire a été celui avec la psychologue de l’unité du planning familial.
Ayant longtemps réfléchis à mes possibilités, en attente de miracle qui pourrait changer les faits et la situation et dans la difficulté à me résigner à pratiquer l’avortement, j’ai été subir cet acte en pleurant toutes les larmes de mon corps à l’hopital par opération, à la limite du délai légal (ce qui nourrissait encore plus ma culpabilité à faire pratiquer cet acte).
Je pleurais toujours à mon réveil de l’anesthésie générale.
J'ai pleuré plusieurs semaines autant par mes larmes que par mon sang.
Voilà mon entrée dans la maternité, moi qui rêvait de couple heureux et d’arriver dans la joie d’un enfant à naître !
J’ai rencontré ces dernières semaines des femmes qui au-delà de l’ambivalence de l’envie d’être mère et des conditions actuelles qui ne répondaient pas à leurs souhaits pour accueillir un enfant, ont fait le choix d’interrompre leurs grossesses autrement.
Elles ont, comme chacune de nous, suivis la procèdure pour avorter, soit auprès du médecin, du planning familial, de la gynécologue ou de la sage-femme.
Par contre, elles ont aussi fait le choix d'accueillir pleinement leur réalité physique, émotionnelle et environnementale, comme je l’ai fais lors de mon dernier avortement. Certaines se sont entourées de personnes bienveillantes pour recevoir du soutien, d’autres ont fait garder les enfants s’il y en avait déjà de présents ici pour être complètement disponible à elle-même et ce qu'elles vivaient.
Cela leur a permis de vivre le processus avec paix et sérénité malgré la traversée de peurs, doutes sans s’y accrocher, s’y identifier.
Elles se sont aussi autorisées à laisser vivre leurs élans afin de ritualiser le départ de cette âme, chacune avec sa créativité.
Elles ont décidé de dire NON à la souffrance sans fond et embrasser le sacré.
C’est ce chemin que je te propose de venir expérimenter lors de l’accompagnement RENAITRE.
Grâce à la puissance du champ quantique, nous pouvons re-rencontrer ton histoire pour libérer ton corps d’émotions enfouies.
C’est toute l’intention du premier pilier, Libération de l’âme, qui te permettra de développer une compréhension et une acceptation plus profondes de ton histoire personnelle. Et également d’apprendre à transformer tes expériences en force et à vivre avec une sérénité retrouvée.
Tu veux revisiter ton histoire, te libérer de la souffrance sans fond et de ces émotions bloquées qui t'empêchent de ressentir sérénité et paix, je t’invite à me contacter en MP en m’écrivant simplement le mot “PAIX”.