
22/05/2025
JE RESPECTE TA TEMPÊTE, MAIS ELLE T’APPARTIENT
Il viendra un moment dans la vie où tu devras plonger ton regard dans celui d’un être cher — ton partenaire, un ami, un frère — et lui dire avec à la fois douceur et fermeté :
"Je vais être honnête avec toi. À partir de maintenant, je ne plongerai plus dans le tourbillon de tes émotions. Je les respecte, je les comprends, je les honore même… mais elles t’appartiennent, elles ne sont pas les miennes. Je ne peux pas les porter comme si elles faisaient partie de mon âme, car dans ce voyage, je porte déjà mon propre bagage émotionnel, et c’est la seule charge que je puisse assumer.
Si tu choisis de rester dans cette tempête, sache que je serai là , toujours à tes côtés, mais depuis mon propre espace, depuis ma sérénité. Je ne t’abandonnerai pas, mais je ne me perdrai pas non plus avec toi. Depuis mon ancrage, je peux être un phare, pas un navire qui sombre à tes côtés.
Je t’aime, et c’est précisément parce que je t’aime que je dois préserver mon équilibre. Aimer, ce n’est pas porter le poids de la vie d’un autre sur son dos, c’est avancer ensemble, libres et légers, chacun responsable de ses propres tempêtes. L’amour ne doit pas faire plus mal que nécessaire ; quand il est authentique, il construit, il ne détruit pas."*
Parfois, aimer signifie aussi apprendre à dire : "Je suis là , mais sans m’oublier moi-même."
— Fernando D’Sandi
Extrait du livre Nous nous reverrons.