22/04/2025
Ces 4 règles que j'ai comprises sur le syndrome du sauveur.🥳
Vous savez, ce syndrome que tant de personnes ont. Celui qui nous pousse dans des relations toxiques, à accepter des situations parfois inacceptables.
On l'associe souvent au syndrome de l'infirmière, mais en réalité, hommes et femmes peuvent être touchés, et ça a été mon cas pendant longtemps. On retrouve régulièrement ce schéma relationnel dans le couple, mais aussi dans les amitiés parfois.
Souvent, nous jouons les deux facettes d'une même pièce : une fois nous sommes le sauveur, une autre fois le sauvé.
Instinctivement, nous sommes attirés par un "Autre" compliqué, torturé, blessé. Ses cicatrices le rendent attachant à nos yeux, il est fragiles, humains... Au début, elles font même partie de son charme, jusqu'à ce que cela devienne trop envahissant, trop destructeur. Nous nous dévouons corps et âme à vouloir aider l'autre, à vouloir le "sauver". D'ailleurs, cela nous épuise et cela ne marche quasiment jamais.
Simplement, parce que cette posture va à contre-sens ; elle dessert plus qu'elle ne rend service.
À force de voir et de vivre ce comportement toxique, j'ai finalement compris ces règles essentiels qui m'ont fait définitivement sortir de ce syndrome du sauveur. Je crois que le déclencheur, c'est de m'être retrouvée en relation avec une personne particulièrement violente, qui m'a littéralement traumatisée. Je me suis longuement interrogée sur le comment: "j'avais pu en arriver là?" La réponse est simple et elle commence par là :
1. L'autre est ton miroir.🤗
Si je ne m'aime pas, l'autre ne saura pas le faire non plus. Je vais recevoir et accepter le rejet, la violence, l'humiliation, le manque de respect, etc., tant que je n'aurai pas construit en moi suffisamment d'amour-propre pour que cela ne puisse plus arriver dans ma vie. L'amour propre s'exprime le jours ou je ne me manque plus de respect en refusant de le recevoir de la part des autres. Ce que j'accepte que les autres m'infligent, je me l'inflige à moi même.
2. En réalité, je ne cherche pas à sauver l'autre, je cherche à me sauver moi-même.😉
Si je suis capable d'aimer toute cette violence en l'autre, toutes ses blessures, toutes ses failles, alors quelqu'un pourra le faire pour moi-même. Je pourrai avoir le droit d'être aimée. Si un jour je prends conscience de ce manque de respect envers moi-même, c'est que je suis allée tellement loin dans l'acceptation du manque d'amour et de respect envers moi-même que j'atteins mes limites. Un jour, par instinct de survie, mon ego a dit stop !
3. Nous ne pouvons sauver personne qui n'est pas prêt à l'être.😉
Il serait d'ailleurs irrespectueux de le faire, car ce faisant, on retire à l'autre le pouvoir de se prendre en charge lui-même. On l'humilie. On se place au-dessus de lui en le bloquant dans son rôle de victime.
4. Tant que ces blessures d'amour-propre ne sont pas visitées, intégrées, comprises et accueillies avec amour, nous nous retrouverons systématiquement avec des relations similaires à jouer les différents rôles du triangle de Karpman : le bourreau, la victime, le sauveur.😩
Ce n'est pas soit même ou l'autre qui est toxique. C'est notre rapport à nous même et à l'autre qui l'est.