Fabiola Harlon-Goffredi

24/08/2025

'accueille l'extraordinaire
Je m’intéresse depuis longtemps aux travaux du journaliste et écrivain Stéphane Allix et du psychiatre Christophe Fauré, sur les phénomènes inexpliqués, les E.M.I. (Expériences de mort imminente), les VSCD (Vécu subjectif de contact avec un défunt), les perceptions extra-sensorielles, ainsi que les questions liées à la mort et à la conscience.

Suite à la parution de son livre, « Un fantôme sur le divan, Quand l’extraordinaire s’invite chez le psy », Stéphane Allix a proposé aux psy et soignants qui le désirent, de poser cette mention sur leurs sites ou réseaux sociaux, pour indiquer leur ouverture à l’écoute de ces phénomènes, sans jugement.


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« Perceptions extra-sensoreilles, expériences au seuil de la mort, contacts avec l’invisible… Des millions de personnes vivent des expériences mystérieuses et inexpliquées qui nous invitent à faire évoluer notre vision de la réalité. Dans ce livre, Stéphane Allix donne la parole à 21 psy de renom : psychiatres, psychologues, psychanalyste ou psychothérapeutes, qui racontent leur confrontation, leurs questionnements, mais aussi ce qu’ils ont appris de ces phénomènes extraordinaires vécus par leurs patients… ou pour eux-mêmes.
Ce livre est une aide précieuse au quotidien pour toutes celles et ceux qui, confrontés à l’inexpliqué, cherchent des réponses afin de partager leur expérience au quotidien avec leurs proches."

Stéphane Allix

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« Vous êtes professionnels en santé mentale, psychiatre, psychologue, psychanalyste, psychothérapeute, psycho-praticien, médecin, soignants en général et vous vous reconnaissez dans l’une ou plusieurs des approches clinique présentées dans ce manuel, affichez la mention « J’accueille l’extraordinaire » sur votre site professionnel. Ainsi, vous vous signalerez aux patients en quête d’un accompagnement comme étant un praticien ouvert aux expériences extraordinaires telles qu’abordées dans ce livre.
Cette mention est libre, et ouverte à tous professionnels en santé mentale, psychiatre, psychologue, psychanalyste, psychothérapeute, psycho-praticien, médecin, soignants en général. Elle revêt un caractère informatif à destination des personnes en recherche d’une écoute bienveillante de leur vécu « hors-norme ». Elle témoigne, dans le cadre de l’engagement éthique de votre profession qui garantit vis-à-vis des demandeurs une déontologie de bonnes pratiques, votre désir d’écoute sans a priori, sans jugement et sans préconception de ces expériences.
La mention « J’accueille l’extraordinaire » est un repère attendu par certains de vos patients, que vous disposiez d’une longue expérience dans les champs de la psychothérapie familiers de ces expériences, ou que vous soyez simplement curieux, ouvert et bienveillant envers ces thématiques, et désireux de proposer votre aide. Aidez ces personnes à vous identifier comme tel."

Extrait d'un article paru sur le site CAIRN.INFO

24/08/2025

A chacun son expérience et les bienfaits d’un suivi psychothérapeutique, analytique…, qui peut être court ou sur la durée, intéressants témoignages…
« Ça m'a sauvé la vie." Dany Boon, Isabelle Carré, et Frédéric Beigbeder se confiaient sur la psychanalyse, et sur ce qu'elle leur avait apporté à chacun.

03/08/2025

Podcast de qualité « Métamorphose", présenté par Anne Guesquière, une belle émission sur la consolation, où la tristesse, les émotions font parties de la vie, on ne cherche pas à y échapper lorsqu’on s’auto-console. Sans s’y complaire, on l’accueille simplement, "l’accueil de ce qui est, est déjà consolateur. »
L’invité, Saverio Tomasella, une référence de qualité du "monde psy », il a travaillé sur les émotions et l’hypersensibilité, entre autres, il y présente son livre, « J’apprends à me consoler."
Nous sommes des êtres toujours en cheminement, et la vie se charge de nous mettre toujours des défis, les psy connaissent généralement ce travail d’accueil pour eux-mêmes.
"Souvent on choisi d’être psy car on a été très blessés, on cherche comment guérir nos blessures, le fait d’écouter les autres et de les aider à guérir leurs blessures, il y a une part de découverte de ce qui peut nous aider à guérir ou comment moi j’ai pu m’aider moi-même, et ce qui va pouvoir aider les autres.
Pour être à l’écoute d’autres humains, nous sommes complètement branchés sur notre vulnérabilité, nous ne sommes pas des métiers avec des armures ou des carapaces, des métiers à « fleur de peau », où pour pouvoir sentir tout ce que dit l’autre, et ce que vit l’autre, on est complètement dévoilé, dépouillé, ce qui fait que j’ai mes fragilités..., je suis un être vulnérable, et un être humain comme un autre. »
Saverio Tomasella

Anne Ghesquière reçoit Saverio Tomasella, chercheur, docteur en psychologie clinique et en psychopathologie. Ensemble, ils explorent comment apprendre à se c...

24/07/2025

"ON LUI A DIT QU’IL NE SERVAIT À RIEN… AUJOURD’HUI, IL APPREND AUX ENFANTS À NAGER – SANS PATTES AVANT"

Il s’appelait Rolo.

Un chien croisé, de ceux que personne ne remarque.

On l’a retrouvé dans une décharge, entre des canettes rouillées et des sacs-poubelle noirs, les pattes avant broyées.
Quelqu’un l’avait renversé… et abandonné là, comme un vulgaire déchet.

Quand on l’a amené au refuge, le verdict fut sans appel : amputation.
Ses deux pattes avant ont été coupées.

Il ne lui restait que les pattes arrière.
Il rampait. Il apprenait à se déplacer comme il pouvait.
Les bénévoles disaient que ce serait un cas difficile à faire adopter.

— “Personne ne voudra d’un chien comme ça. Les gens veulent des chiens parfaits.”

Mais Rolo, lui, ne savait pas ça.

Il savait seulement une chose : il était vivant.

Il remuait la queue à chaque fois que quelqu’un approchait.
Il aboyait tout doucement quand une ombre passait, comme s’il disait :

“Je suis là. Ne m’oubliez pas.”

Un jour, une certaine Ana est arrivée au refuge.
Elle était professeure de natation pour enfants en situation de handicap.

Elle a vu Rolo et a demandé pourquoi il restait dans ce coin.

On lui a raconté son histoire.
On lui a dit, comme d’habitude : “Il ne sert à rien.”

Elle a souri.

— “Il ne sert à rien ? Bien sûr que si.
Il sert à enseigner quelque chose que personne d’autre ne peut enseigner.”

Elle l’a emmené dans le centre aquatique où elle travaillait.
Elle lui a mis un gilet de flottaison adapté.
Et elle l’a mis à l’eau.

Au début, Rolo tremblait.
Mais ensuite, quelque chose en lui a fait clic.

Il a commencé à agiter ses pattes arrière avec force.
Il avançait dans l’eau.
Il flottait.
Il souriait (oui, certains chiens sourient avec tout leur corps).

Les enfants en rééducation le regardaient, fascinés.

Eux, qui utilisaient des prothèses, des fauteuils roulants ou des béquilles, ont vu en Rolo un miroir différent.

Un miroir silencieux qui leur murmurait :

“Si moi, j’y arrive… toi aussi.”

Aujourd’hui, Rolo est la vedette du centre.

Chaque mardi et jeudi, il plonge dans la piscine avec les enfants.
Il nage avec eux.
Il joue.
Il les accompagne.

Il n’a pas de pattes avant.

Mais il a ce que beaucoup oublient : le courage d’avancer, même quand la vie ne t’a pas tout donné.

Il est devenu célèbre sur les réseaux sociaux.

Des milliers de personnes partagent ses vidéos en train de nager, commentant :

“Rolo n’enseigne pas la natation. Il enseigne à ne jamais abandonner.”

Quand on demande à Ana pourquoi elle l’a adopté, elle répond toujours la même chose :

— “Parce que parfois, le meilleur professeur n’est pas celui qui peut tout faire…
C’est celui qui te montre que, même brisé, tu peux flotter.”

Et chaque fois que Rolo bondit dans l’eau, la queue frétillante, montrant que tant qu’on respire, on n’est pas vaincu,
les enfants le comprennent… sans un mot.

Parfois, celui qui ‘ne sert à rien’… finit par tout servir.

19/07/2025

Les personnes sensibles ressentent le monde avec plus de profondeur, d'intensité, de nuances, elles sont souvent plus compatissantes, plus réceptives, plus réactives intérieurement, elles peuvent plus souffrir que la majeure partie des gens, comme elles peuvent ressentir le bonheur avec plus d'intensité, elles ont plus accès aux choses irrationnelles... avec l'hypersensibilité, c'est un cran au dessus.
✒️ "Mais les hypersensibles disposent surtout d'une vie intérieure très riche, de mondes imaginaires intenses, depuis l'enfance. Ils ont plus que les autres besoin de moments de calme pour se reconnecter à eux-mêmes, sinon ils éprouvent un sentiment d'aliénation et d'épuisement rapide.
Ils ont du mal à supporter en permanence des situations de groupe, et le besoin de se mettre régulièrement à l'écart : lors de vacances en famille, ils aspirent régulièrement à se retrouver tout seuls pour aller se balader, ou lire tranquillement dans leur coin.
D'où la fréquence dans leurs rangs d'artistes et de poètes, qui sont à peu près tous des hypersensibles. Ce qui en induit quelques-uns jusqu'à la maladie psychique. Car il existe aussi une face sombre à l'hypersensibilité : le sur-risque anxieux et dépressif."
Christophe André
💚🌿 Beau week-end à tous ! ☺

✒️ "Mais les hypersensibles disposent surtout d'une vie intérieure très riche, de mondes imaginaires intenses, depuis l'enfance. Ils ont plus que les autres besoin de moments de calme pour se reconnecter à eux-mêmes, sinon ils éprouvent un sentiment d'aliénation et d'épuisement rapide.

Ils ont du mal à supporter en permanence des situations de groupe, et le besoin de se mettre régulièrement à l'écart : lors de vacances en famille, ils aspirent régulièrement à se retrouver tout seuls pour aller se balader, ou lire tranquillement dans leur coin.

D'où la fréquence dans leurs rangs d'artistes et de poètes, qui sont à peu près tous des hypersensibles. Ce qui en induit quelques-uns jusqu'à la maladie psychique. Car il existe aussi une face sombre à l'hypersensibilité : le sur-risque anxieux et dépressif."

Christophe André

💚🌿 Beau week-end à tous ! ☺✨

10/07/2025

Je suis autiste.

Pour moi, le monde est souvent trop fort.
Les lumières me brûlent les yeux, les sons m’agressent,
les tissus me grattent comme des épines invisibles.
Une odeur trop forte peut me couper le souffle.

Les interactions sociales sont un labyrinthe.
Je ne comprends pas toujours les sous-entendus
ou les silences lourds de sens.
Ce n’est pas que je ne veux pas communiquer,
c’est que je parle un autre langage — plus direct, plus sincère.

J’ai des centres d’intérêts intenses, parfois obsédants.
Ils me passionnent, me nourrissent, me calment.
Je peux passer des heures à explorer un sujet à fond.

J’ai besoin de routine. Le prévisible me rassure.
Un changement soudain peut me bouleverser.
Mais dans ma routine, je trouve mon équilibre.

Être autiste, ce n’est pas seulement une difficulté.
C’est aussi une façon différente de voir le monde.
Je ressens profondément. Je pense autrement.

Je ne suis pas un problème à résoudre.
Je suis une personne à comprendre.

Texte : Lisa Sanchez