Eon.thérapie

09/11/2025

Chaque jour, je croise des élèves qui pense déjà avoir « raté leur vie »… à 14, 15, 16 ans...
Ils me disent :
« Wesh Madame, c’est mort, j’suis nul(le). »

Et puis parfois, dans la salle des profs, dans un couloir ou chez “les grands”, j’entends cet écho :
« Il/elle est irrécupérable, celui/celle-là. »
(Parfois, seulement. Parce qu’il y a aussi, fort heureusement, des voix bienveillantes et brillantes, qui y croient encore.)

Entre les deux, il y a ce drôle de terrain où se rencontrent nos certitudes, nos lassitudes… et, parfois, un petit sursaut d’humanité.

Je suis "prof" en lycée pro et praticienne en psychothérapie.
Autant dire que j’observe, tous les jours, que les secondes chances ne se comptent pas.
Elles se vivent.
Elles trébuchent, recommencent, s’essayent autrement.
Elles se bricolent à coups d’erreurs, de rires nerveux, de sanglots rageux et de petits « pas si mal finalement ».
Parce que non, on n’a pas droit à une seconde chance.
On a droit à vingt, trente, cent…
Jusqu’à ce qu’on trouve la façon d'être qui respire un peu mieux.
Alors, peut-être qu’on devrait enseigner moins le par cœur mais avec,
et plus le par soi.
Et peut-être qu'on devrait vivre plus pour soi.

Derrière ce texte, une idée, un projet qui mijote doucement (depuis si longtemps…)
Une histoire de recommencements, de détours, et de confiance (re)trouvée.
Je vous en parlerai (très) bientôt.

En attendant pour ceux qui souhaite parler, se confier c'est toujours par ici :
https://lnkd.in/dHPPKAZx

10/10/2025

Le fauteuil

Il est là, massif, posé dans un coin de la pièce comme une certitude. Presque tourné vers l’extérieur… mais pas trop. Car il garde les secrets. Il est là, il se tait, il ne les partage pas avec le monde.

Un fauteuil. Pas n’importe lequel : un fauteuil de cabinet de "psy".
Il a cette allure tranquille et un peu lasse des objets qui ont tout entendu. Il est gros, il est costaud, moelleux à souhait; peut-être un peu trop confortable, même. Il est immobile. Il ne bouge pas, mais il contient des secrets, des soubresauts, et parfois même des tempêtes.

Son tissu craque parfois, discret écho d’une respiration qu’on devine humaine. Il garde la chaleur des corps, la trace invisible des mains, l’empreinte des silences et des bruits. Dans ses replis, peut-être, dorment encore quelques larmes, quelques rires étouffés, des fragments de confidences qui n’appartiennent plus à personne, gardés comme des mystères incompris.

Les vitres, à côté, reflètent la lumière d’une journée banale. Dehors, le monde passe. Dedans, le temps s’étire, dans ce cocon sécure.
Le fauteuil, lui, reste.
Il est le témoin immobile de toutes les métamorphoses : les regards qui se détournent, les mots qui se cherchent, les voix qui tremblent avant de se trouver, les épuisements passagers. On aimerait parfois rester blotti dans ces gros bras, mais il arrive qu'on rêve de le fuir: le brasier qui brûle en dedans s'anime de trop à son contact chaleureux. Et c'est insupportable.
Il ne juge pas. Il attend.

C’est son métier, après tout : soutenir sans parler, parfois même retenir un corps exténué qui a besoin de mettre ses tripes dehors, parce qu’en dedans, ça fait beaucoup trop de chahut.

Accueillir sans prendre. Observer.
Et quand la porte se referme, il soupire un peu, comme s’il relâchait le poids d’une histoire de plus. Une parmi tant d’autres.

Toute rencontre avec ce fauteuil est possible par ici (promis c'est un petit nuage et il est très sympa) :

eon.therapie@gmail.com
07 82 63 83 17
www.eon-therapie.fr

30/09/2025

Tu connais sans doute l’histoire de la grenouille…
(Pas celle qui devient un joli prince — spoiler alert : je ne suis pas certaine qu’il existe ce fameux monsieur Charmant.)

Non, je parle de la grenouille qu’on « cuisine » :
Plongée dans de l’eau bouillante, elle s’échappe aussitôt. Mais si on la met dans de l’eau tiède qu’on chauffe doucement, elle finit par mourir sans réagir…

La morale, comme l’aurait dit El Maestro Jean de La Fontaine, tient dans cette métaphore puissante.
Pourquoi ?
Parce que les dangers les plus sournois ne sont pas ceux qui frappent d’un coup, mais ceux qui s’installent doucement, presque invisiblement.
Ceux qu’on prend parfois pour un cadeau, pour un petit dérapage, ou face auxquels on se dit : « ça passera… »

Cette histoire, c’est le quotidien, c'est aussi sûrement le tiens. Parce que dans nos vies, c’est pareil. On ne devient pas épuisé ou désabusé du jour au lendemain : on s’habitue.
À mal dormir (et à boire du café au lieu de se reposer), à étouffer ses élans (en se disant que ce sera pour plus t**d, que là ce n’est pas le moment), à remplir ses journées de tâches vides de sens (juste pour se prouver qu’on existe…).

Et quand on s’en rend compte, il est souvent trop t**d.
Les signes sont discrets : ne plus oser rêver mieux, soupirer sans raison, répondre « bof » quand on te demande comment ça va… ou pire, lâcher un « tout va bien » alors que tu serres les dents à t’en étouffer dedans. Trouver des excuses à ce qui t’éteint (« je gère », « ça passera », « c’est une passe » (moins rapide que celle d’un ballon, mais qui percute tout aussi fort à l’atterrissage)).

Tu mérites mieux qu’une vie tiède.
Bah ouais, parce que :
« La vie, ça brûle. Et si ça brûle pas, c’est que tu vis pas », (dixit le merveilleux Félix Radu)
Alors si ça brûle pas, c’est que tu t’endors dans une eau tiède qui t’engourdit dans l’illusion.

Alors pose-toi la question :
Qu’est-ce que tu acceptes aujourd’hui que tu aurais refusé hier ?

Ne reste pas dans l’eau qui chauffe, ça ramollit sévère les jaccuzzis (je sais c'est pas évident, mais si tu as besoin, et bien pour prendre rendez-vous, c'est toujours par ici:
eon.therapie@gmail.com
07 82 63 83 17
www.eon-therapie.fr

24/09/2025

16/09/2025

La rentrée peut être un moment particulier, voir éprouvant...
Mais c'est également une période qui ouvre de nouvelles perspectives...
Elle peut devenir l’occasion de se (re)centrer, de prendre soin de soi et de (re)trouver un nouvel équilibre.

Il reste des créneaux disponibles au cabinet et je suis disposée à vous recevoir rapidement sur Lunel ou en visio.
Alors, que ce soit pour traverser une difficulté passagère ou amorcer un travail plus en profondeur, je suis disponible pour vous accompagner.

N’hésitez pas à me contacter.
eon.therapie@gmail.com
07 82 63 83 17
www.eon-therapie.fr

04/09/2025

La rentrée est pour moi l’occasion de lancer de nouveaux projets et d’envisager de nouvelles perspectives.
Je souhaite sonder votre intérêt pour ensuite mieux partager :
Alors, si des soirées débats ou conférences étaient proposées autour de thématiques liées à la psychologie, à l’adolescence et à l’éducation, quels sujets aimeriez-vous voir aborder en priorité ?

Merci de votre intérêt!