17/11/2025
Bonjour,
Je vous partage ce post qui évoque la peur de manquer, qui donne des clés de compréhension de notre comportement alimentaire,
Bonne lecture.
🧠 𝗧𝗖𝗔 & 𝗖𝗼𝗺𝗽𝗼𝗿𝘁𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗮𝗹𝗶𝗺𝗲𝗻𝘁𝗮𝗶𝗿𝗲 : Et si on parlait de la peur de manquer ?
Manger "au cas où", finir son assiette sans faim, stocker de la nourriture, ressentir de l’anxiété à l’idée de ne pas avoir accès à certains aliments...
➡️ Ces comportements peuvent avoir une origine commune : la peur de manquer.
𝘊𝘦𝘵𝘵𝘦 𝘱𝘦𝘶𝘳 𝘦𝘴𝘵 𝘣𝘪𝘦𝘯 𝘱𝘭𝘶𝘴 𝘲𝘶’𝘶𝘯 𝘴𝘪𝘮𝘱𝘭𝘦 “𝘮𝘢𝘯𝘲𝘶𝘦 𝘥𝘦 𝘷𝘰𝘭𝘰𝘯𝘵𝘦́” 𝘰𝘶 𝘶𝘯 𝘢𝘵𝘵𝘢𝘤𝘩𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘦𝘹𝘤𝘦𝘴𝘴𝘪𝘧 𝘢̀ 𝘭𝘢 𝘯𝘰𝘶𝘳𝘳𝘪𝘵𝘶𝘳𝘦.
Dans le champ des troubles des conduites alimentaires, elle est souvent une réponse adaptative à un vécu de restriction, qu’il soit réel ou symbolique.
🔸 Régimes restrictifs répétés, qui apprennent au corps et au cerveau à se méfier des privations à venir
🔸 Un contrôle alimentaire dès l’enfance, où les signaux de faim/satiété ne sont pas écoutés
🔸 Contextes de privation (émotionnelle, économique, éducative...) qui fait de la nourriture une source de sécurité
Le corps, comme le cerveau, garde en mémoire ces expériences et les intègre alors comme des alertes. Et face à un aliment perçu comme "interdit" ou à une restriction anticipée (régime, période sans course, changement d’emploi du temps...), il réagit avec urgence et compensation.
📣 𝗖𝗲 𝗻’𝗲𝘀𝘁 𝗽𝗮𝘀 𝘂𝗻 𝗱𝗲́𝗳𝗮𝘂𝘁. 𝗖’𝗲𝘀𝘁 𝘂𝗻 𝗺𝗲́𝗰𝗮𝗻𝗶𝘀𝗺𝗲 𝗱𝗲 𝘀𝘂𝗿𝘃𝗶𝗲 !
Le corps cherche à éviter une nouvelle privation. Cette réaction peut être inconfortable, mais elle révèle une intelligence adaptative, une tentative de régulation.
C’est souvent en répétant les expériences de sécurité alimentaire, sans interdit, sans conditions, qu’un rapport plus serein peut se reconstruire.
𝗥𝗲́𝘀𝘂𝗹𝘁𝗮𝘁 ? Même en dehors d’une privation réelle, le simple fait de penser à une restriction peut provoquer un besoin urgent de manger, "avant qu’il ne soit trop t**d".
🚨 𝗖𝗼𝗺𝗽𝗿𝗲𝗻𝗱𝗿𝗲 𝗰𝗲𝘁𝘁𝗲 𝗽𝗲𝘂𝗿, 𝗰𝗲 𝗻’𝗲𝘀𝘁 𝗽𝗮𝘀 𝗷𝘂𝗴𝗲𝗿 !
C’est remettre en cause la logique du contrôle permanent et envisager une autre manière d’être en lien avec son alimentation : plus durable, plus souple et plus apaisée.
💬 𝗘𝘁 𝘃𝗼𝘂𝘀 ? Avez-vous déjà ressenti ce besoin de manger "au cas où" ?
𝘊’𝘦𝘴𝘵 𝘴𝘰𝘶𝘷𝘦𝘯𝘵 𝘶𝘯 𝘣𝘰𝘯 𝘱𝘰𝘪𝘯𝘵 𝘥𝘦 𝘥𝘦́𝘱𝘢𝘳𝘵 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘮𝘪𝘦𝘶𝘹 𝘤𝘰𝘮𝘱𝘳𝘦𝘯𝘥𝘳𝘦 𝘴𝘰𝘯 𝘱𝘳𝘰𝘱𝘳𝘦 𝘳𝘢𝘱𝘱𝘰𝘳𝘵 𝘢̀ 𝘭’𝘢𝘭𝘪𝘮𝘦𝘯𝘵𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯.