04/10/2025
Hier soir, j’ai assisté à une conférence d’une consœur coach de vie.
Le thème m’intéressait beaucoup : « Comment se reconstruire sans reproduire les mêmes schémas ? ».
Un sujet passionnant, porteur de sens. J’étais donc enthousiaste à l’idée d’y participer.
Mais au fil de la soirée, plusieurs éléments m’ont interpellée.
👉 Sur le fond :
Glissement thérapeutique : évoquer addictions, dépression sévère, traumatismes familiaux… c’est du ressort d’un psy, pas d’un coach.
Tendance à diagnostiquer : parler d’inconscient, de « fantômes familiaux »… confusion entre coaching et thérapie.
Exemples intimes (ménopause, sexualité, alcool, etc.) : hors champ du coaching, qui doit rester centré sur la confiance, la clarté, l’alignement.
Promesse implicite de solution : un coach n’apporte pas de “clé magique”, il accompagne la réflexion.
👉 Sur la forme :
Les participants étaient filmés et pris en photo sans autorisation. J’ai demandé à ce que mon visage ne soit pas diffusé… à voir si ce sera respecté.
💡 Ce sont précisément ces pratiques qui cassent la profession : elles entretiennent la confusion, décrédibilisent notre métier et peuvent fragiliser les personnes.
Un coach n’est pas un thérapeute. Chacun a son rôle, chacun a sa valeur.
Respecter ces frontières, c’est respecter les personnes qui nous font confiance. ✨