Voie thérapeutique des mythes et des contes

21/07/2025

📜 La Roue de la Fortune : Symbolisme et Destin dans l'Iconographie Médiévale et Moderne ⚖️🔄

Cette provient d’un codex du XVIIe siècle conservé à la Bibliothèque nationale de Grèce, à Athènes. Elle illustre une version fascinante du motif de la Roue de la Vie, où les figures allégoriques du Jour (Ημέρα) et de la Nuit (Νυξ) actionnent la roue, soulignant l’alternance inévitable des cycles du destin.

🔄 Une représentation cyclique de l’existence
Suivant un mouvement anti-horaire, les différentes étapes de la vie humaine sont représentées : du nouveau-né (Βρέφος) jusqu’à la vieillesse (Γηραιός), en passant par l’enfance, l’adolescence et l’âge adulte. La dernière station, avant l’inévitable descente vers l’Hadès (Άδης), rappelle la fragilité de l’existence et son inéluctable issue.

👑 Le Monde et la Terre : entre pouvoir et précarité
Au sommet de la roue, couronné et en majesté, le Kosmos (Κόσμος), personnification du monde, semble régner sur l’ordre cosmique, tandis qu’au centre, Ge (Γης), la Terre, tient entre ses mains le fil de la vie, métaphore du destin suspendu à un équilibre précaire.

⚔️🍷 Une réinterprétation du motif médiéval de la Roue de Fortune
Le motif de la roue du destin est un archétype visuel récurrent dans l’histoire de l’iconographie occidentale. Héritée de l’Antiquité gréco-romaine, notamment du concept stoïcien du Fortuna Rota, elle fut reprise abondamment au Moyen Âge dans l’art chrétien pour illustrer la fugacité de la fortune humaine. Dans cette version tardive du XVIIe siècle, la roue est combinée avec une allégorie du temps, où le Jour et la Nuit deviennent les véritables maîtres du cycle de la vie.

⚖️ Un message intemporel
Cette roue nous rappelle que la vie est un perpétuel changement, une ascension suivie d’une chute, et que toute puissance terrestre, même celle du Kosmos, est soumise aux lois du temps et du destin.

🔍 Une question pour vous : Comment percevez-vous aujourd’hui ce cycle de la vie et du destin ? Cette vision fataliste vous semble-t-elle toujours d’actualité ? 🤔💭

13/07/2025

12/07/2025

L'égo et l'âme

08/07/2025

THE FEAST (𓎱) OF THE BEAUTIFUL REUNION (𓊃𓐍𓏌𓂘𓏤 𓄤) (25 June-8 July 2025)
(from H.W. Fairman, "Worship and Festivals in an Egyptian Temple")

"The Feast of the Beautiful Reunion is celebrated at Behdet-Edfu from the day of the New Moon in the Month of Ipet-Hemet (𓇋𓊪𓏏 𓍛𓏏), and ends on the day before the Full Moon, for a total of fourteen days.
The preliminaries actually commenced , however, fourteen days earlier at Dendera, when Hathor boarded Her great river processional barge and was towed up-stream towards Edfu in the midst of a great fleet of boats bearing priests and the faithful.
The procession arrived at the quay to the north of Edfu and was there met by Horus of Behdet and His following.
Hathor disembarked and proceeded with Horus to an adjacent Temple and there various ceremonies were performed, the most important being the Opening of the Mouth, an offering of the first fruits of the field, the presentation of the field, the driving of the calves, the offering of Maat, and numerous food-offerings.
The Gods then boarded Their ships, and set sail for the Temple of Edfu. On the way the procession stopped at a place called the Mound of Geb where further ceremonies took place, including another Opening of the Mouth, various rituals and rich offerings and burnt offerings, and then pursued its way.
Eventually the boats arrived at the Temple of Edfu, and Horus and His bride Hathor entered the Temple. This concluded the ceremonies of the day, this was the marriage proper, and Horus and Hathor spent Their marriage night in the Inner Sanctuary".

In the photo,
Temple of Horus at Behdet-Edfu,
rear wall (north) of the Girdle Wall, detail from the third scene on the east side:
Horus of Behdet (falcon-headed) and the Goddess Hathor of Dendera

07/07/2025

Les Trois Gunas : Sattva, Rajas et Tamas

Divités védiques

Les Védas présentent un vaste panthéon de divinités (devatas) à différents niveaux, souvent qualifiées d'innombrables, voire d'infinies. Pour un nombre précis, les Dieux sont au nombre de 3 339. Ce nombre est clairement un jeu de mots avec le chiffre trois. L'un des premiers efforts de classification des Dieux védiques (comme dans le Brihad Devata de Shaunaka) a consisté à les réduire aux trois divinités principales des trois mondes.

•Agni ou le Feu sur Terre (Prithivi)
•Vayu ou le Vent dans l'atmosphère (Antariksha)
•Surya ou le Soleil dans le Ciel (Dyaus)

Ces trois lumières reflètent également les trois gunas.

•Agni est la forme tamasique de la lumière, le feu caché dans l'obscurité.

•Vayu est la forme rajasique de la lumière, la lumière dans son mode actif et énergétique, tel l'éclair ou la force électrique.

•Surya est la forme sattvique de la lumière, la lumière comme pure illumination (prakasha).

Les trois gunas et les trois mondes existent en nous, tout comme leurs formes lumineuses, telles que les pouvoirs de notre propre conscience.

•Agni – Terre - tamas - corps - parole (vak)
•Vayu – Atmosphère - rajas - souffle (prana)
•Surya – Ciel - sattva - esprit (manas)

Le yoga védique travaille avec ces trois formes de lumière, ou trois formes du Purusha, afin de maîtriser et de transformer les trois formes ou aspects de la Prakriti.

•Agni – corps physique et organes internes – parole – mantra yoga – tamas – matière – cinq éléments bruts
•Vayu – corps vital et organes moteurs – souffle – prana yoga – rajas – énergie – cinq pranas
•Surya – corps mental et organes des sens – esprit – dhyana yoga – sattva – lumière – cinq éléments subtils

28/06/2025