28/02/2024
Association Oppelia
🔴 COMMUNIQUÉ SUITE AUX PROPOS DE Mme SABRINA AGRESTI-ROUBACHE
"Donner une seringue à quelqu'un pour aller se droguer, ce n'est pas faire de la prévention."
Tels sont les propos tenus ce lundi 26 février, à une heure de grande écoute, sur la matinale de France Inter, par Mme Sabrina Agresti-Roubache, secrétaire d'État à la citoyenneté et à la ville.
La secrétaire d'État s'est ensuite ennorgueilli d'avoir stoppé "l'installation d'une salle de shoot à Marseille" tout en réduisant le soin des conduites addictives au seul « accompagnement hospitalier » .
1️⃣ Par ignorance ou par volonté polémique, elle fait ainsi fi des nombreux services qui contribuent a offrir aux français un continuum de la prevention à la reduction des risques et aux soins. L'usage de drogue ne peut se limiter à une seule réponse.
Le secteur médico-social, les acteurs éducatifs, ceux de la justice et de la probation de nombreuses réponses aux problématiques liées aux conduites addictives.
2️⃣ le dispositif de Réduction des Risques ( ) éprouvé dans de nombreux pays, a prouvé son efficacité (voir rapport de l'Inserm a ce sujet). Il permet de :
- Réduire le risque d'infection au VIH et à l'hépatite C auprès des publics accompagnés
- contribuer à la sécurité publique dans les quartiers où ils sont installés
- D'accompagner des publics vulnérables vers des services de soins auxquels ils ont droit
- Réaliser de nombreuses économies sur le long terme
3️⃣ Engagée depuis longtemps dans le déploiement de programmes de prévention probants ( et , ), mobilisé au côté des familles et des entourages concernés par les addictions et leurs différentes conséquences (en atteste le dernier numéro de La Croix Hebdo dédié aux proches des personnes dépendantes), notre association se mobilise aussi pour l’accès aux réponses dont les nécessaires que Mme Agresti-Roubache se vente d’avoir bloqué à .
Cette incapacité à appréhender l’intégralité des réponses à mobiliser ne peut qu’inquiéter alors que les enjeux ne cessent de s’accroître.
Oppelia