23/07/2025
✨ Quand la perfection étouffe… et que la voix se libère enfin
Elle avait trois ans.
Sa grande sœur, six ans de plus, la gardait ce jour-là. Excédée, elle explose, l’attrape et, dans un geste brutal, simule un étranglement :
« Tu vas te taire ! », crie-t-elle, pleine de colère.
Et la petite, sidérée, étouffe…
Pas seulement physiquement. Mais aussi émotionnellement.
Elle avale sa voix, son droit de dire, d’exister. Elle oublie consciemment l’événement, mais son corps, lui, n’oublie pas.
Il le range dans une « boîte noire », comme celle des avions après un crash.
🕯️ Les années passent.
À l’école, elle devient la plus discrète de la fratrie.
À 9 ans, rien qu’à l’idée de lire à voix haute, son cœur s’emballe.
Parler en public ? Un supplice.
Elle grandit avec cette peur invisible : celle d’être étouffée, jugée, rejetée… dès qu’elle s’exprime.
⏳ Aujourd’hui, adulte en reconversion, elle est kinésiologue. Compétente. Passionnée. À sa place.
Mais dès qu’il s’agit de créer sa micro-entreprise, elle bloque.
Le simple fait de s’installer devant l’ordi la paralyse. La panique monte, la gorge se serre. Encore.
Alors elle a décidé de se faire accompagner.
Avec moi, elle commence un chemin pour reconnecter à sa voix, à sa liberté.
On va désamorcer ce trauma qui chuchote encore : « Tais-toi. Tu n’as pas le droit. »
Dès la première séance, sa gorge se libère.
Et peut-être que toi aussi, tu procrastines, bloqué.e entre perfectionnisme et peur de mal faire.
Alors je partage ces 3 clés, testées et approuvées par ceux qui veulent oser… sans se crisper :
🔑 1. Le plaisir avant la perfection
👉 Écris, crée, fais-toi plaisir.
Laisse tomber l’objectif parfait. Tu n’écris pas un prix Goncourt, tu t’autorises à exister.
La création est d’abord une respiration, pas une compétition.
« Je crée parce que ça me fait du bien. Pas pour être validé.e. »
🔑 2. L’échec est un professeur bienveillant
Et s’il y avait du bon dans chaque raté ?
Je peux recommencer → j’apprends.
Je peux réparer → je m’améliore.
Je peux lâcher prise → je progresse.
"Chaque pas imparfait me rapproche de la liberté."
🔑 3. Essayer comme un enfant apprend à marcher
Quand un bébé tombe, il ne se juge pas. Il se relève.
Il suit son instinct, ajuste son équilibre, accepte les mains tendues… et recommence.
Fais pareil. Teste, ose, joue.
Demande de l’aide si besoin, mais n’attends pas d’être prêt à 100%.
C’est en marchant qu’on apprend à marcher.
Et toujours, cette phrase puissante, à répéter quand la peur revient :
« Même si j’ai cette peur de ne pas y arriver, je fais de mon mieux, et je m’aime et je m’accepte profondément et totalement tel que je suis. »
Et toi, comment tu fais pour déjouer le perfectionnisme ?
Partage ton astuce, ton déclic ou ton petit pas du jour 💬👇